Un tandem de flics, de la drogue, des ripoux, la mafia qui s'en mêle : Un dimanche de flic possède tous les ingrédients d'un bon polar. Sous la direction d'un spécialiste du genre (Spécial police, Plus ça va, moins ça va), le film a tous les atouts d'une série B sérieuse et appliquée. Rochefort et Lanoux crispent la mâchoire et servent la cause d'un film sans second degré qui assume pleinement son statut. Ce n'est pas grand chose mais devant le second degré qui ridiculise régulièrement le cinéma de genre, revoir une série B à l'ancienne, sans post-modernisme, ni recul cynique, cela fait du bien.
Le Ministère de la Sale Guerre : critique du sous-Inglorious Basterds d'Amazon