Critique : Lesbian vampire killers

Ilan Ferry | 30 janvier 2010
Ilan Ferry | 30 janvier 2010
Que ce soit à la TV (Torchwood, Dr Who) ou au cinéma (Hot Fuzz), nos amis anglais ont toujours aimé croiser les genres en les relevant de cette touche de malice so british. Avec son titre au doux parfum de scandale et son esprit potache tendance grindhouse, Lesbian Vampire Killers (ou LVK pour les intimes) avait tout pour devenir le digne successeur du cultissime Shaun Of The Dead. Malheureusement, n'est pas Edgar Wright qui veut, un adage que LVK élève au rang de philosophie durant quatre vingt minutes oscillant entre la gentille plaisanterie et le franchement pénible. Pire, le film va jusqu'à piller quelques unes des figures imposés du trio infernal Wright/Pegg/Frost (un gros lourdaud et un maigrichon naïf contre une horde de monstres ça vous rappelle quelque chose ?) le talent en moins. 

LVK se voudrait drôle et décomplexé mais n'arrive jamais à vraiment exploiter un potentiel pourtant énorme sur le papier : les blagues tombent presque constamment à plat tandis que le duo vedette peine à remporter l'adhésion malgré l'abatage de James Corden.  Des défauts qui auraient pu être largement rattrapé pour peu que le film exploite son doux parfum de scandale. Peine perdue, LVK privilégie constamment  une ambiance cartoonesque  et un humour  lourdingue. En l'état, cette comédie horrifique s'apparente plus à un épisode live de Scooby Doo qu'au film de sale gosse tant espéré. Restent à sauver un beau casting féminin, quelques gentilles vannes le tout arrosé d'une bonne humeur et une énergie évidente. Autant de bons points qui auraient pu augurer du meilleur pour LVK pour peu qu'ils eurent été mieux exploités.

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