Critique : Vercingétorix
Ceux qui se sont aventurés dans une des salles ayant joué la dernière
perle de notre Christophe Lambert national, doivent avoir gardé en
mémoire les dialogues inénarrables de cet immense gâchis artistique
qu'est Vercingetorix. Au lieu de tirer sur l'ambulance et
pourtant dieu sait que l'envie nous a titillé durant de longs moments,
nous avons préféré retranscrire ces dialogues cultes à la portée
philosophique qui laisse totalement perplexe.
- La magie de sa mort doit nous apprendre la leçon de son sacrifice.
- Si tu sais ce que tu veux, ton adversaire le voudra aussi.
- Pour ne faire qu'un avec ton glaive, tu dois vider ton esprit de tout désir.
- Le savoir des rêves n'appartient qu'à celui qui rêve.
- Il est toujours sage de penser que César sait toujours ce qu'il va savoir.
- L'éclat de ma victoire fait peser plus encore les invisibles défaites de mon passé.
Et
le plus beau pour la fin, un moment d'anthologie (dialogue entre
Vercingetorix et un druide) qui fait rires aux larmes durant de longues
minutes :
- Le druide : Le bien n'engendre pas la force, le mal non
plus. Mais le mal appartient à ce monde des conflits humains dont on
est tous prisonniers. C'est là le véritable piège.
- Vercingetorix : Tes propos incompréhensibles ne m'aident pas.
- Le druide : Je crois.
Une seule question hante les esprits
après la projection: mais comment un tel "truc" a pu voir le jour ?
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(4.3)