Critique : Les 101 Dalmatiens

Ilan Ferry | 7 mars 2008
Ilan Ferry | 7 mars 2008

Figure matricielle de l'univers Disney dans ce qu'il a de plus fédérateur et candide, Les 101 dalmatiens demeure un classique indémodable que l'on ne cesse de regarder avec la même fébrilité d'enfant. Ainsi, malgré ces quarante-sept bougies au compteur, le film ne cesse d'émerveiller et d'étonner par sa sobriété visuelle et narrative (peu de chansons malgré une ambiance très jazzy qui trouvera son apogée dix ans plus tard avec Les Aristochats).

 

 D'où un sentiment d'intemporalité renforcé par la technique de la xénographie et une intrigue qui parait aujourd'hui encore très contemporaine. Une fois encore nos amis les bêtes ont un rôle central, au point d'éclipser leurs maîtres, mais sont ici au cœur d'une intrigue assez noire personnifiée par l'une des plus vicieuses méchantes du cinéma d'animation : la bien nommée Cruella D'enfer. Cruella inscrit le film dans une certaine maturité et élève le méchant au rang de figure incontournable de l'univers Disney.

Touchant, drôle, palpitant, Les 101 dalmatiens se vit comme un grand huit animé aux personnages hauts en couleurs et n'ayant rien perdu de sa puissance émotionnelle.

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