Critique : La Chambre des morts
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12 novembre 2007
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12 novembre 2007
Après les multiples déceptions provoquées par les adaptations de l'oeuvre de Jean-Christophe Grangé, le polar à la française n'avait plus trop le vent en poupe au cinéma. La Chambre des morts est donc de ces irréductibles et profite du charme des exceptions. Et on ne peut pas dire qu'un travail particulier n'a pas été fait pour donner un aspect réaliste et sérieux à l'ambiance des enquêtes de police, malgré une petite tendance à l'américanisation.
En effet, ce film ne révolutionne pas le genre, mais sa fraîcheur et le charisme de Mélanie Laurent préservent de la sensation de déjà-vu que l'on pourrait ressentir au vu des délires très Silence des agneaux et des références au profilage, du réchauffé depuis la grande vague américaine de la fin des années 90 (Bone Collector, Le Collectionneur, Copycat, Seven). C'est finalement par ses personnages que La Chambre des morts se démarque. Portés par un casting alléchant (Mélanie Laurent donc, mais aussi Eric Caravaca, Gilles Lellouche ou Jonathan Zaccaï), ils sont très largement développés mais aussi très (trop ?) nombreux. Tout d'ailleurs est en surnombre dans le film, comme si le scénariste et réalisateur Alfred Lot n'avait pas su faire les choix qui s'imposent lors du passage du papier à l'écran. Et ces défauts d'adaptation entraînent parfois le récit dans l'incohérence. Une erreur parfois rattrapée par la mystérieuse ambiance qui règne dans le métrage. Le spectateur se trouve happé par un univers riche, sombre et malsain, quelque chose d'assez rare dans ce genre de production made in France.
Mélanie Laurent porte presque le film sur ses épaules et chaque plan où elle figure est irradié de sa présence (promettant ainsi de belles surprises à l'avenir dans sa carrière), contre-balaçant ainsi l'inutilité de l'intrigue avec Gilles Lellouche et Jonathan Zaccaï. Il est étonnant et presque fascinant de voir La Chambre des morts toujours sur le fil, alternant bonnes et mauvaise idées de scénario et de réalisation, s'enfonçant de ce fait dans le divertissement intelligent plutôt que le très bon polar.
En effet, ce film ne révolutionne pas le genre, mais sa fraîcheur et le charisme de Mélanie Laurent préservent de la sensation de déjà-vu que l'on pourrait ressentir au vu des délires très Silence des agneaux et des références au profilage, du réchauffé depuis la grande vague américaine de la fin des années 90 (Bone Collector, Le Collectionneur, Copycat, Seven). C'est finalement par ses personnages que La Chambre des morts se démarque. Portés par un casting alléchant (Mélanie Laurent donc, mais aussi Eric Caravaca, Gilles Lellouche ou Jonathan Zaccaï), ils sont très largement développés mais aussi très (trop ?) nombreux. Tout d'ailleurs est en surnombre dans le film, comme si le scénariste et réalisateur Alfred Lot n'avait pas su faire les choix qui s'imposent lors du passage du papier à l'écran. Et ces défauts d'adaptation entraînent parfois le récit dans l'incohérence. Une erreur parfois rattrapée par la mystérieuse ambiance qui règne dans le métrage. Le spectateur se trouve happé par un univers riche, sombre et malsain, quelque chose d'assez rare dans ce genre de production made in France.
Mélanie Laurent porte presque le film sur ses épaules et chaque plan où elle figure est irradié de sa présence (promettant ainsi de belles surprises à l'avenir dans sa carrière), contre-balaçant ainsi l'inutilité de l'intrigue avec Gilles Lellouche et Jonathan Zaccaï. Il est étonnant et presque fascinant de voir La Chambre des morts toujours sur le fil, alternant bonnes et mauvaise idées de scénario et de réalisation, s'enfonçant de ce fait dans le divertissement intelligent plutôt que le très bon polar.
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