Critique : La Cloche a sonné

Johan Beyney | 8 août 2005
Johan Beyney | 8 août 2005

Dans le courant du mois de juin, La cloche a sonné a été projeté au petit monde privilégié de la presse. Sur le moment, l'auteur de ces lignes s'est simplement dit que cette comédie ne cassait pas des briques (des barreaux de chaise, trois pattes à un canard, laissons au lecteur averti le soin de choisir la formule) et a reporté l'écriture de sa chronique, sans doute troublé par l'arrivée imminente de l'été et de ses joies. Près d'un mois et demi plus tard, que reste-t-il de cette projection ? Avouons-le : un souvenir vague et diffus qui peine à provoquer un sourire.

De deux choses l'une : soit on est un inconditionnel de Fabrice Luchini et, quoi qu'il advienne, on prendra plaisir à observer cet auto-acteur (néologisme désignant un acteur qui s'interprète lui-même) décortiquer les mots, soit on a peine à le supporter. Dans le dernier cas, autant ne pas se déplacer tant le film repose sur ses épaules, et ce malgré le sympathique casting réuni autour de lui (la diaphane Amira Casar, l'énervé François Cluzet, la prometteuse Valérie Bonneton…). L'histoire de ce gourou macrobiotique n'est finalement que le prétexte à un énieme film de groupe sans grande originalité, offrant son lot attendu des personnages marqués et névrosés, de phrases chocs, de pétages de plombs et de remises en question.
La cloche a sonné certes, mais son écho ne porte pas bien loin…

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