Critique : Le Pont des arts

Stéphane Argentin | 9 novembre 2004
Stéphane Argentin | 9 novembre 2004

Quitte à se retrouver en osmose avec le film en termes de mauvais goût, on pourrait tout aussi bien dire que le fossé (que dis-je ? le gouffre, le précipice, le ravin, l'abîme !) qui sépare le spectateur de ce Pont des arts est si large (immense, géant, gargantuesque) qu'aucun pont ne parviendrait jamais à relier les deux. Ce ne sont aucunement les thématiques abordées qui sont en cause, mais la façon de les aborder.
Si les « qui suis-je, que fais-je, où vais-je, dans quel état j'erre, naître ou ne pas naître, pourquoi la vie, pourquoi la mort, pourquoi l'amour ? » sont des interrogations bien légitimes, qui se doivent d'être continuellement abordées par tous les moyens d'expressions possibles et imaginables en vue de cerner ces questionnements hautement complexes, le faire d'une manière aussi pédante, suffisante et prétentieuse a de quoi vous dégoûter à jamais, non pas seulement de la philosophie, mais de toutes les formes artistiques mentionnées dans le film au travers des différents courants de pensée (musique, peinture, littérature, théâtre…) ! Un conseil : si vous ne voulez pas être dégoûté à vie du cinéma (non, le terme n'est pas trop fort), passez votre chemin !

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