Box-office US : Divergente 2 écrabouille le Gunman de Sean Penn et piétine Cendrillon

Sans surprise, Divergente 2 : L'insurrection prend la tête du box-office nord-américain ce week-end, tandis que Gunman, pourtant attendu par les fans de Sean Penn, démarre au pied du podium. Un ratage complet pour l'acteur, mais quelles sont les raisons ?.

Il fallait s'y attendre. Malgré la popularité des films en live-action de Disney, le retour attendu de Divergente chapitre 2 cause sans difficulté la chute en seconde place de Cendrillon, dernier cru du studio. En effet, la suite démarre à 54 millions de dollars ce week-end, ce qui est quasiment le même score réalisé par le premier film en mars 2014 (54,6M$). Pourtant, L'insurrection sort largement perdant de cette première estimation puisque l'un a coûté 110 millions tandis que l'autre s'estimait à 85 l'année dernière. Si la concurrence n'est pas rude pour les semaines à venir, les critiques du film, globalement mitigées, pourraient bien freiner les ambitions du studio Lionsgate qui pourra toujours se consoler avec la sortie en novembre du dernier volet d'Hunger games.

Alors que Cendrillon entame tranquillement sa deuxième semaine à 34,5 millions de dollars, on se demande en revanche si Gunman réussira à atteindre ce score en fin d'exploitation US. Porté pourtant par l'excellent Sean Penn, le film d'action de Pierre Morel se rétame violemment à la quatrième place avec seulement 5 millions de dollars récoltés.

C'est un fiasco au point de passer à côté de la troisième place face à Night run qui se trouve pourtant être le pire score de Liam Neeson avec seulement 5 millions de dollars supplémentaires ce week-end (soit 19 millions en tout sur les 50 de budget).

En cause ? Des avis clairement négatifs, un mauvais positionnement marketing, mais peut-être aussi un sous-genre d'action qui s'essouffle, tout simplement. Si l'on se souvient des recettes de films sortis récemment tels que Hacker, the november man, The ryan initiative, 3 days to kill ou encore Non-stop  tous se sont soldés par un échec plus ou moins gros, éprouvant même des diffultés à rembourser leur budget. On dirait que même se payer une grosse tête d'affiche ne suffit plus à limiter la casse. Seul Equalizer a vraiment réussi à se démarquer ces deux dernières années en dépassant la barre symbolique des 100 millions. A voir si le prochain sur la liste subira le même sort que ses prédécesseurs.