Test : Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl

Stéphane Argentin | 24 juin 2007
Stéphane Argentin | 24 juin 2007

Si la technique est un véritable ravissement, la partie interactive n’est pas en reste avec pour commencer, sur le premier disque, outre l’habituelle démo Blu-ray (une sélection des séquences les plus spectaculaires) et quelques bandes-annonces (au lancement du disque dont une de Pirates des Caraïbes 3 en 1080p DD 5.1), un supplément exclusif à l’édition Blu-ray intitulé Les vauriens des mers. Le principe se rapproche ici grandement du Blu-Wizard présent sur la version Blu-ray de La Chute du faucon noir (lire notre test), à savoir une illustration (dans le cas présent une pièce de monnaie) apparaissant à l’écran de temps à autre et qui offre alors la possibilité soit de découvrir aussitôt une petite featurette soit de l’ajouter à une liste pour un visionnage ultérieur de l’ensemble de ces petits documentaires. Tous ces mini-docs, secondés en cours de film par une piste de sous-titrages informatifs, se focalisent exclusivement sur le monde de la piraterie, soit en somme une bonne façon de s’instruire sur le sujet. Par ailleurs, pour ceux qui préfèreraient s’abstenir de (re)voir le film en intégralité pour les découvrir, ces différentes vidéos éducatives sont également disponibles depuis un index, bien que ce dernier ne soit pas vraiment très simple d’accès puisque non disponible depuis le menu principal. Il faudra donc lancer ce bonus (ce qui lance alors le film) puis activer le pop-up menu et choisir l’une des deux possibilités offertes : « Quitter » ou bien « Découvrir votre trésor ».

 

Comme si ceci ne suffisait pas, l’éditeur a opté pour un second disque (simple couche cette fois, soit 25Go d’espace disponible) pour y proposer tous les autres bonus préalablement présents sur l’édition DVD. Ci-dessous le détail complet :

 

Une épopée en mer : un making of en huit parties depuis le choix des acteurs jusqu’à l’avant-première du film (38min 09s)

Visite sur le plateau : huit vidéos nous entraînant dans les coulisses du tournage (35min 17s)

19 scènes coupées ou rallongées (19min 03s)

Capitaine Jack : Une métamorphose (7min 19s) ou comment Johnny Depp est entré dans la peau du célèbre pirate

Barbossa : Une métamorphose (5min 31s) ou la même que ci-dessus mais pour Geoffrey Rush cette fois

Parti en fumée ! (6min 17s) ou comment tout faire péter

« C’est le singe qu’on a appelé Jack » (4min 35s) : pour les amis du ouistiti

L’attaque surprise – Animatique (4min 16s) : la première ébauche 3D de la séquence en question

Pirates du bout du monde (4min 11s) : une sélection de scènes dans différentes langues à travers le monde

L’esprit de l’attraction (7min 11s) : un petit focus sur le parc d’attraction ayant inspiré le film

Les morts ne racontent pas d’histoire (13min 55s) : le complément du précédent

Journal de bord d’un navire (11min 03s) ou une petite traversée en compagnie du véritable équipage du Lady Washington qui a servi de navire pour l’Intercepteur du film

Journal d’un pirate (9min 39s) ou le journal de tournage du comédien Lee Arenberg

Journal photographique du producteur Jerry Bruckheimer (4min 18s) ou quand Jerry joue les photographes sur le tournage

Bêtisier (3min 10s) : inutile de préciser l’utilité d’un tel bonus

Sous le pont – Historique interactif des pirates : 24 minis vidéos instructives sur le monde des pirates accessibles selon trois méthodes : un bateau dont il faut activer telle ou telle partie à l’aide de la télécommande, un index principal ou bien l’intégralité des vidéos enchaînées (22min 13s)

« Sérénade au clair de lune » : La scène étape par étape (6min 33s) ou la fabrication de ladite séquence depuis le tournage jusqu’aux effets post-prod.

Le monde merveilleux de Walt Disney en couleurs (18min19s) : un autre doc d’époque (1968) sur l’attraction en question

Galerie d’images : plusieurs galeries de photos regroupées par thème (recherche graphique, storyboard, production, promotion)…

 

À cette avalanche de bonus s’en ajoutent d’autres, cachés cette fois, disponibles depuis un menu dédié accessible en se plaçant sur « Ça porte chance » parmi les scènes coupées puis en allant à droite et deux fois en haut, ce qui aura pour effet d’illuminer en rouge les yeux de la tête de mort située en haut de l’écran. Il suffit alors de valider pour accéder audit menu caché. Une fois parvenu dans cette section secrète, voici les manipulations à effectuer pour visionner les bonus cachés (dont on vous laisse le plaisir de la découverte) en partant à chaque fois de l’option « Retour » située en bas à droite de l’écran :

 

1- Deux fois gauche : Illumine les yeux

2- Idem que n°1 puis haut et droite : Illumine le médaillon sur le front de la tête de mort

3- Idem que n°2 puis deux fois haut : Illumine la garde de l’épée en haut à gauche du crâne

4- Idem que n°3 puis quatre fois gauche : Illumine le symbole aztèque à l’extrême gauche sur la carte

5- Idem que n°4 puis deux fois gauche puis bas : Illumine le « N » en bas à droite de la carte

 

Si l’on ajoute à cette déferlante de bonus le fait que ces derniers soient tous proposés en VOSTF ou bien en VF et qu’un soin tout particulier a été apporté à la création des menus (une tête de squelette qui s’adresse directement à nous, en VF de surcroît) et l’on aboutirait presque à coup sûr à un titre de référence sur support Blu-ray. Presque car l’on se demande encore où sont passés les trois commentaires audio présents sur l’édition DVD et bel et bien présents sur l’édition Blu-ray américaine ?

Un premier volet de la trilogie Pirates des Caraïbes qui donne le « la » en matière de qualité technique sur support Blu-ray. Sur le papier, les indicateurs sont tous au taquet : disque double couche 50Go, codec vidéo MPEG-4 AVC et options sonores PCM et DTS. Bref, du joli monde en perspective. Et à l’arrivée, force est de constater que rien ne déçoit, à commencer par l’image qui, à partir d’un master irréprochable, nous délivre un festival de couleurs et de précision comme jamais auparavant pour ce film et ce, quelque soit la scène : de nuit, en pleine mer ou encore toute la séquence finale dans la grotte. Le rendu de la première à la dernière minute est tout simplement sublime et l’encodage ne vacille à aucun moment, offrant ainsi une lisibilité de l’image sans pareil doublé d’une magnifique restitution du grain photographique.

 

La partie sonore est à l’unisson avec là encore un véritable festival d’effets multidirectionnels pratiquement de bout en bout (rares sont les séquences du film n’ayant pas recourt aux différents canaux disponibles). Déjà très impressionnante en DVD, l’expérience acoustique en Blu-ray atteint le nirvana. Qu’il s’agisse de la musique de Klaus Badelt ou bien des différents « accrochages » entre pirates, la bande son tire magnifiquement partie des possibilités du 5.1. Ou plus précisément du 6.1 puisque les pistes Dolby Digital Plus (encodées à 640Kb/s) et DTS plein débit (encodées à 1,5Mb/s) sont effectivement proposées respectivement en 5.1 EX et 6.1 ES Matrix avec, une fois n’est pas coutume, un bel avantage au flux DTS, plus homogène et ample à volume sonore équivalent (les pistes Dolby Digital sont encodées à +4dB). Mais c’est une nouvelle fois la VO PCM 5.1 (encodée à 4,5Mb/s) qui rafle la première place avec un rendu sans commune mesure avec ses concurrentes, et ce dans tous les domaines (puissance, dynamisme…).

Résumé

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
commentaires
Aucun commentaire.
votre commentaire