Test : Ennemi d'État (Director's Cut)

Flavien Bellevue | 20 juin 2007
Flavien Bellevue | 20 juin 2007

Cette édition « director's cut » de Ennemi d'état reprend en partie les bonus de l'édition cinéma sortie en 2002. Malheureusement, c'est le making of de 29 minutes qui n'a pas survécu. Reste donc la maigre interactivité de deux scènes coupées et du bonus « Les coulisses du film ».

Nous ne nous attarderons pas sur les scènes coupées (4/3, 2min 44s) tant elles sont sans grand intérêt (Jones est mordu) et qu'elles apportent peu à l'histoire (Confrontation au service limousines ; version rallongée d'une scène du film).

Seul le module « Les coulisses du film » (4/3, 12min 47s) vaut le détour car sous cette appellation se cache, en fait, la réalisation de la fusillade de la fin du film. Ici, pas de commentaires, juste les moments bruts du tournage de la scène où l'on voit Tony Scott diriger ses acteurs. Le document se termine par la vision de la scène finalisée et montée.

La bande-annonce du film (4/3, 2min 26s) « d'époque » (vu la qualité) clôt cette brève interactivité.

Si dans l'ensemble l'image d'Ennemi d'état se tient au niveau de la luminosité et des contrastes saturés, force est de constater que le contraste faiblit lors des séquences à faible luminosité. Un nouveau master aurait été bénéfique au film pour palier à ces problèmes ainsi qu'aux défauts de pellicule (points blancs et fines rayures) qui subsistent encore ; il faudra sûrement se tourner vers l'édition Blu-ray pour profiter d'une meilleure image.

 


Les adeptes du doublage français seront déçus par cette édition car des quatre pistes Dolby Digital 5.1 présentes, la piste française est la moins bonne. Dialogues faibles mais audibles, effets sonores à l'avant comme à l'arrière d'un faible niveau, la piste française semble anémiée par rapport à ses homologues anglaise, allemande et italienne. Les pistes allemande et anglaise jouent à armes égales même si parfois l'avantage revient à la piste germanique qui offre des effets un peu plus ronds et des dialogues un peu plus en avant. La piste anglaise vaut pour le jeu des acteurs et son homogénéité tandis que la piste italienne vient se placer juste un cran au dessous. Comme pour l'image, il faudra sans doute se tourner vers l'édition Blu-ray pour profiter d'un mixage français digne de ce nom avec, entre autres, une piste DTS Master Audio.

 

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