Test : Les Infiltrés - Édition Collector

Ilan Ferry | 8 juin 2007
Ilan Ferry | 8 juin 2007

Assez décevante en soi, l'interactivité des Infiltrés nous offre un lot de scènes coupées (VOST, 18min 29s) anecdotiques introduites par Martin Scorsese en personne.

La violence au cœur de l'œuvre de Martin Scorsese (VOST, 24min 06s) analyse dans un premier temps le rapport qu'entretient le réalisateur avec le film de gangsters à travers ses œuvres les plus emblématiques. Bien qu'intéressant dans sa première partie, le module agace très vite de par la complaisance de ses intervenants tous d'accord pour glorifier le réalisateur, transformant l'ensemble en séance de congratulations assez superficielle. Plus intéressant, Histoire de la pègre de Boston (VOST, 21min 10s) est un excellent complément au film puisqu'il va puiser dans ses influences scénaristiques même.

Ainsi, à travers ce module c'est tout un pan de l'histoire de Boston (cadre particulièrement marqué et riches en anecdotes), qui nous est conté. On regrettera toutefois un parallèle initial trop appuyé avec Les Infiltrés faisant flirter l'ensemble avec la featurette opportuniste.

Définition frôlant la perfection, palette colorimétrique parfaitement respectée, contrastes soutenus et profondeur exemplaire, l'image des Infiltrés est une preuve supplémentaire du savoir-faire de l'éditeur en la matière. Si, on remarque tout de même quelques occasionnels grésillements en arrière-plans, la grande qualité de l'ensemble nous fait oublier le traitement bâclé dont a bénéficié l'édition zone 1.

 

Mauvaise nouvelle pour les puristes, la sacro sainte piste DTS est réservée au français. Toutefois, si cette dernière gagne quelque peu en précision et en relief (particulièrement dans les scènes d'action), les différences avec la piste Dolby Digital 5.1 restent minimes. En effet, cette dernière se fend, entre autres, d'une judicieuse spatialisation tandis que la piste stéréo 2.0 satisfera les non possesseurs de home cinéma.  Même son de cloche pour les pistes anglaises qui perdent malheureusement le DTS. Qu'à cela ne tienne puisque non content de mettre intelligemment à contribution enceintes et caisson de basses pour les gunfights et autres envolées musicales de l'ensemble, le mix DD 5.1 gagne en précision dans la retranscription des dialogues tandis que la piste stéréo 2.0 assure efficacement le minimum syndical en l'occurrence.

Résumé

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