Netflix : cette série a été un énorme chaos en coulisses (et c'est chaud)
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4 septembre 2023
- MAJ : 04/09/2023 17:11
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4 septembre 2023
- MAJ : 04/09/2023 17:11
La série créée, écrite, produite et réalisée par Nawell Madani pour Netflix, Jusqu'ici tout va bien, a été un sacré bordel en coulisse.
Plus de 10 ans après sa révélation en tant qu'humoriste au Jamel Comedy Club, Nawell Madani a un sacré parcours : de la télé dès 2012 (Grand Journal, Jam’Girls), un premier one-woman-show en 2013 (C'est moi la plus belge), puis quelques rôles au cinéma (Alibi.com, 8 Rue de l'Humanité). L'humoriste, actrice et cinéaste belge a réalisé son premier long-métrage en 2017, C'est tout pour moi.
Une montée en puissance qui a atteint une récente apothéose avec la série Jusqu'ici tout va bien, dans laquelle elle joue, et qu'elle a créée, écrite, produite et réalisée (oui, rien que ça) pour Elephant, Black Barbie et Netflix (la plateforme se charge de la diffusion) en 2022. Hélas, une longue enquête signée Mediapart a été publiée ce dimanche, révélant une production particulièrement chaotique et toxique pour la série chapeautée par Nawell Madani.
"L'important, c'est pas la chute...
Jusqu'ici tout allait bien
Humiliations, brimade sur l’orientation sexuelle, situations de mise en danger, changements artistiques intempestifs, tensions permanentes (au point où une membre de l'équipe évoque des symptômes de "stress post-traumatique") : dans l'article de Mediapart, quinze membres de l'équipe de Jusqu'ici tout va bien ont évoqué un climat éminemment délétère, et ce dès le début de la production.
Un exemple parmi tant d'autres : un technicien son aurait été embarqué dans le coffre d'une voiture conduite par une comédienne qui n'avait pas son permis. Fait assez rare pour être souligné, la fabrication chaotique de Jusqu'ici tout va bien aurait poussé son directeur de production et son régisseur général à quitter le plateau avant que le tournage ne soit bouclé.
... c'est l'atterrissage."
Si deux des actrices principales de la série maintiennent que les conditions de tournage étaient "normales" et que Nawell Madani est restée "respectueuse et professionnelle", certains techniciens rejettent la faute de ce chaos général sur les trop lourdes et nombreuses responsabilités confiées à la cinéaste :
"Netflix a laissé tous les pouvoirs à Nawell, qui était fatiguée, mais aussi inexpérimentée pour occuper tous ces postes. Ils l’ont mise là parce qu’elle est connue, parce qu’elle a des millions d’abonnés, mais elle n’avait pas les épaules et c’est nous qui en avons payé le prix."
La journaliste jouée par Nawell Madani VS Mediapart
Pour temporiser les tensions du tournage, Netflix aurait réagi en envoyant un "référent" sur le plateau. Un nouveau protagoniste qui n'aurait pas apaisé la situation, à en croire les diverses sources de Mediapart. À noter que ni Nawell Madani ni son avocat n’ont donné suite aux prises de contact de Mediapart. Pour rappel, Jusqu'ici tout va bien est disponible sur Netflix depuis le 4 avril dernier. La série est restée dans le top 10 France de la plateforme pendant quatre semaines.
Tout savoir sur Jusqu'ici tout va bien
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06/09/2023 à 15:31
@Francken
Pas que je sois en désaccord avec votre propos, mais c'est un peu hors sujet sur le point que je souhaitais - succinctement - développer.
Il est évident que la politique de ces plateformes - Netflix en tête - est de générer un maximum d'abonnements et de les conserver (dans un second temps). Pour la simple et bonne raison que leurs revenus viennent de là (et de la pub désormais). Pour ça, comme vous le citiez, tout est bon, y compris le bad buzz.
Mais dès qu'il s'agit de savoir si le film en lui-même "a du succès", aucun chiffre ne sort. Alors certes, vous me direz que ça importe peu, vu que les revenus ne proviennent pas de tel ou tel film (à l'inverse d'une exploitation cinéma puis vidéo) mais ça a tout de même son importance au moins à leur niveau, vu qu'ils doivent nécessairement regarder le nombres de visionnages pour connaître la tendance... et reproduire (ou non) la même recette. Problème : ces plateformes ne jouent pas franc-jeu... et tout le monde a l'air de s'en foutre !
Alors oui, le public en général ne se soucie pas de ça (des "veaux", comme vous les appelez si bien), mais la presse spécialisée ne s'empresse pas non plus de gratter sur ce sujet, ce qui est un tort. Après, s'ils ne communiquent rien de rien, difficile d'en tirer quelque chose. Mais de fait, j'ai tendance à croire que quand on est aussi transparent qu'une plaque de granit, c'est que ça doit pas être très joli derrière.
P.-S. : Je n'ai aucun abonnement sur n'importe laquelle des plateformes de streaming et je m'en porte très bien.
05/09/2023 à 20:01
@ Fox………………. « C'est bien là tout le problème de ces films/séries produits par ces plateformes de streaming : les résultats en termes de visionnages et de rentabilité sont tellement opaques qu'on n'en sait strictement rien ! »
Le constat est pourtant simple.
Toute publicité, battage médiatique, campagne de dénigrement ou buzz temporaire qui pousse le public à vouloir un abonnement, à le garder et à avoir l'envie de lancer un programme est la base du métier de Netflix.
Pour le reste, ok, faut faire un peu plaisir aux abonnés plus difficiles et faire des courbettes aux festivals, merci la pub gratuite, mais ce n’est que de l’apparat, la plus grosse partie du public reste des veaux qui suivent les tendances.
Le constat est pourtant simple ! :D
05/09/2023 à 11:58
Je ne vois pas le rapport entre le fait d'être incompétente et fatiguée et la tenue de propos homophobe...
On va vraiment retenir ça comme excuse ?
05/09/2023 à 11:53
@Morcar
"Au bout du compte, est-ce que les résultats de la série ont été bons ?"
C'est bien là tout le problème de ces films/séries produits par ces plateformes de streaming : les résultats en termes de visionnages et de rentabilité sont tellement opaques qu'on n'en sait strictement rien !
Déjà que déterminer le point d'équilibre financier d'un film de cinéma, quand on est extérieur à la prod', n'est pas chose aisée (n'en déplaise à tous les Jean-Michel Producteur sur les fils de discussion qui pensent savoir mieux que tout le monde). Alors sur ce type de "programmes", bien malin celui qui pourra avancer avec certitude de quel côté de la balance on se situe ! On n'a même pas la moitié du quart des éléments pour l'estimer.
05/09/2023 à 10:50
Après, c’est comme partout, à partir du moment où tu confies un projet à quelqu’un d’incompétent , il y a de grandes chances que ça finisse dans le mur.
05/09/2023 à 10:00
J'avais entendu parler de cette histoire, sans avoir écouté les détails de tout ça. Ce qui parait surprenant, c'est la raison avancée pour laquelle tous ces postes auraient été confiés à la même personne. Que cette Nawel Madani ai de nombreux abonnés est forcément une chose sur laquelle voulait s'appuyer la production pour la promotion du programme. Mais en quoi le fait qu'elle cumule les casquette serait un plus ?
Sa simple présence à l'écran (et à la limite à la création de la série) était nécessaire pour qu'elle communique sur ses réseaux sociaux et fasse la promo du programme.
Au bout du compte, est-ce que les résultats de la série ont été bons ? J'ai l'impression qu'on en a parlé vite fait à sa sortie pour être vite oubliée, et qu'on n'en parle depuis qu'à cause de ces soucis de production.
05/09/2023 à 10:00
Non seulement la production a été relativement toxique pour le stagg mais en plus Netflix continue de nous garer avec des chiffres complètement bisons sur les audiences.
04/09/2023 à 18:46
Producteur, réalisateur, showrunner, se sont des métiers, faut arrêter de mettre n'importe qui à ces postes. Surtout la même personne.
En prime, se sont des métiers ou le savoir être est important et la Nawel a à mon avis, un sacré melon.
04/09/2023 à 18:30
Que ce soit un(e) acteur(rice), un(e) réalisat(eur)rice ou meme un(e) producteur(rice), lorsque celle(celui)-ci insiste que la costumière s'occupe de la déshabiller intégralement pour les "changements costumes", sous-vêtement compris, oui, ça repasse les limites...