Avatar, le dernier maître de l'air sur Netflix : la grande série géniale (avant le film désastreux)

Camille Vignes | 23 décembre 2021
Camille Vignes | 23 décembre 2021

Alors que le souvenir du film en prises de vue réelles de M. Night Shyamalan est encore douloureux et alors que Netflix donne une nouvelle chair à ses personnages, retour sur la série d’animation culte et géniale de Nickelodeon, Avatar, le dernier maître de l’air.

Avatar. Si ce nom ne vous évoque que de grands humanoïdes bleu natté assis sur une réserve sans fond d’unobtanium et arpentant la géante Pandora, vous êtes certainement passés à côté de l’un des objets d’animation les plus intéressants de ces dernières décennies. Car, arrivée en février 2005 sur les écrans, Avatar, le dernier maître de l’air a, pour mille raisons, convaincu plus d’un adolescent, plus d’un adulte, et plus d’un enfant.

Depuis son annonce courant 2018, le remake à venir en prises de vue réelles est sans doute à l'origine de quelques crispations, rictus et autres sourires figés souffreteux. Il faut dire qu’entre le souvenir du bide cinématographique de M. Night Shyamalan, avec son Dernier Maître de l’air, bide encore très prégnant dans les esprits, et le départ de Ryan Konietzko et Michael Dante DiMartino (les créateurs de la série animée originale) pour différends créatifs, rien n’indique qu'il reproduira le génie de la série…

Mais avant de juger une production qui n’en est qu’à ses annonces de casting, retour sur une série incroyable, née d’une collaboration américano-coréenne, créée en Californie chez Nickelodeon, animée dans des studios sud-coréens et qui a très vite conquis tous ses publics grâce à sa maturité, son ton et son esthétique. 

 

Avatar, le dernier maître de l'air : photoEt contrairement à cette image, Avatar, c'est pas que pipou

 

LE DOUTE COMME CARBURANT

De prime abord, l’histoire de cette Nation du feu, partie envahir les Tribus de l’eau, le Royaume de la terre et exterminer les Nomades de l’air, de la quête initiatique de ce jeune héros doué de facultés extraordinaires, qu’il doit apprendre à maîtriser pour rétablir l’équilibre dans le monde, et de son apprentissage, rencontre après rencontre, n’a rien de bien nouveau. À bien y penser, ce héros et sa bande s’entraînant, se dépassant, se soudant au détour des dangers ne font d’ailleurs que reprendre les canons du shonen — genre où la série est allée puiser une immense partie de son inspiration.

Ici, il est question de maîtrise des éléments, l’eau pour Katara, la terre pour Toph et le feu pour Zuko, d’apprentissage de la malice, de l’ingéniosité au combat pour Soka ou d’être le gardien du lien entre les mondes et de l’équilibre pour Aang, quand Naruto se concentrait sur le difficile exercice de la maîtrise d’un démon, ou que Luffy court toujours après le trésor du One Piece. Mais le concept reste le même : une quête initiatique de jeunes gens, partis à la conquête d’eux même pour sauver le monde.

Divisée en trois livres, chacun répondant à l’apprentissage d’un nouvel élément (l’eau dans le premier pour Katara et Aang, la terre dans le deuxième pour Toph et Aang, le feu dans le dernier pour Zuko et Aang, toujours), la série est d’ailleurs assez mécanique. Les héros rencontrent de nouvelles embûches semaine après semaine, et tentent de tirer le plus d’enseignements possible de leur voyage. 

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commentaires
Hasgarn
23/12/2021 à 17:34

Une série magique…
Une de mes préférées