GTA The Trilogy : bugs, graphismes... pourquoi le lancement de la Definitive Edition est un énorme fail

Depuis sa sortie, GTA : The Trilogy – The Definitive Edition subit un retour de bâton de la part des fans, à cause de ses nombreux problèmes de conception.

Après des mois de rumeurs, Rockstar Games a finalement confirmé en octobre 2021 que ses équipes planchaient sur un remaster de sa cultissime saga Grand Theft Auto. Si les fans attendent des nouvelles d'un sixième opus fantasmatique, ses créateurs ont eu la bonne idée de les faire patienter avec une ressortie des trois opus mythiques de la génération PS2, à savoir GTA III, Vice City et San Andreas.

Disponible sur tous les supports depuis le 11 novembre, Grand Theft Auto : The Trilogy - The Definitive Edition avait tout pour être l'un des poids lourds de cette fin d'année, autant pour les nostalgiques que pour les nouveaux venus, curieux de découvrir des classiques du dixième art. Malheureusement, cette collection connaît depuis sa sortie un backlash monstrueux.

Téma la taille des mains

En effet, les équipes de Rockstar liées au projet se sont visiblement contentées du minimum syndical, ne serait-ce que sur le plan de la refonte graphique. Certes, le studio a affirmé de pas trop vouloir s'éloigner de l'expérience d'origine, mais force est de constater que l'appellation "remaster" est difficilement utilisable ici, surtout sur des machines next-gen comme la PS5.

Pire encore, avec ses ajouts pensés pour rendre certaines textures plus douces, les mondes ouverts de GTA semblent avoir été tartinés de beurre, quand ce ne sont pas les modèles 3D qui subissent des aberrations de designs, comme on peut le voir ci-dessous.

Mafia city-looking ass pic.twitter.com/y9fhsAeQuJ

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Arm rickets are a major issue in Grove Street pic.twitter.com/J0kbdhA7on

— potad (@VinePotato) November 10, 2021

Mais surtout, la production visiblement précipitée du titre s'est fait sentir, en particulier pour les possesseurs de la version Switch, qui connaît de nombreux ralentissements. Un peu comme Cyberpunk 2077 en son temps, GTA : The Trilogy est en train de subir un violent retour de bâton. Les joueurs réclament d'ores et déjà des remboursements, et le User Score de Metacritic est sérieusement dans le rouge, avec une moyenne de 0,9/10 sur 1839 avis (à l'heure de l'écriture de cet article).

Si on pensait que le scandale provoqué en 2020 par CD Projekt allait devenir une leçon retenue par toute l'industrie, il faut bien admettre que l'histoire se répète. Dans la foulée de ces plaintes, Rockstar a été contraint de retirer la version PC du remaster de sa boutique en ligne, après avoir découvert que le jeu contenait des fichiers "inclus de façon non-intentionnée".

Les joueurs qui ont acheté Cyberpunk 2077 à sa sortie

En bref, dès la sortie du titre, les dataminers n'ont pas traîné pour trifouiller son code, notamment au vu de certains secrets connus des GTA originaux. Et c'est d'ailleurs là que l'échec de Rockstar semble aberrant, tant les ratés successifs de sa trilogie remastérisée confirment que le studio n'a à aucun moment assuré ses arrières. Du coup, il n'a pas fallu longtemps pour que soit révélée la trace de chansons dont le développeur n'a désormais plus les droits.

Mais le plus beau dans cette histoire, c'est que les dataminers ont trouvé dans leurs recherches un véritable "Graal" vidéoludique. Pour la petite histoire, GTA : San Andreas possède dans son code un mini-jeu d'assez mauvais goût, que les développeurs ont finalement rendu injouable dans la version finale. Pour la faire courte, il est possible dans le jeu d'être invité par la petite amie de votre choix à entrer dans sa maison pour boire "une dernière tasse de café". Derrière le sous-entendu sexuel, la caméra se contentait de rester à l'extérieur de la bâtisse.

Les images officielles donnent "étonnamment" plus envie

Cependant, avec "Hot Coffee" (le nom du mini-jeu), le détenteur de la manette se retrouvait soudainement à contrôler Carl lors de ses ébats. Comme on peut s'en douter, des petits malins ont réussi dès 2005 à rendre la chose jouable via un mod, qui a coûté à l'éditeur Take-Two 20 millions de dollars en frais de justice.

Dès lors, si la présence de Hot Coffee dans le code de GTA : The Trilogy reste encore à confirmer, il est clair que Rockstar a tout intérêt à en supprimer la présence si l'information est vraie.

En tout cas, nul doute que le fail conséquent du développeur devrait encore avoir de sacrées conséquences dans les semaines, voire mois à venir, alors même que Rockstar doit prochainement lancer la version next-gen de GTA V. Affaire à suivre donc...