Le remake de The Crow n’est pas vraiment un blockbuster, du moins selon son réalisateur Rupert Sanders.
Le remake d’un film culte est toujours un pari risqué. Alors imaginez quand un cinéaste se lance dans le remake d’un film culte entouré d’une histoire tragique comme The Crow, qui a vu son acteur Brandon Lee périr sur le tournage : difficile ne pas se retrouver sous le feu des projecteurs et dans le viseur de nombreux fans prêts à tout casser.
Et ça n’a pas manqué : le projet n’est même pas encore sortie que les critiques venant de tous bords sont déjà légions. Alors qu’Alex Proyas, réalisateur de The Crow de 1994, a été l’un des premiers à critiquer le remake, et que le premier scénariste de The Crow version 2024 a qualifié le film d »inregardable », le réalisateur Rupert Sanders a tenu à défendre son poulain.

Rupert Sanders et le pain au chocolat à 15 centimes
Interrogé par Empire, le réalisateur du Ghost in The Shell avec Scarlett Johansson et de Blanche-Neige et le Chasseur a tenu à défendre son film, et en particulier sa fidélité au comics de James O’Barr qu’il adapte :
« Il n’y a rien à voir avec Hollywood dans ce film, c’est un film indépendant très artisanal. […] [C’est grâce à ça qu’on a été] capables de rester proches du centre, de la noirceur et de la violence qui se trouvent dans le roman graphique. La seule raison pour laquelle nous avons pu faire cela, c’est qu’il ne s’agit pas d’un film de studio ».

Si on est loin d’un petit budget, le film ayant tout de même couté environ 50 millions de dollars, on n’est pas au niveau des superproductions actuelles. Par exemple, le projet vaut bien moins cher qu’un The Fall Guy (entre 125 et 150 millions), oui, mais coûte presque autant que les deux premiers John Wick réuni (60 millions), il faut donc un peu doser les propos du réalisateur, qui se trouve dans un joli entre-deux quoi qu’il en pense.
Peut-être qu’à sa sortie, The Crow, version 2024, fera taire tous ses détracteurs, dont son propre scénariste, et même son propre acteur, Bill Skarsgård qui a déjà déclaré qu’il aurait préféré que le film ait une autre fin (ce qui n’est pas franchement bon signe). Le film est prévu pour le 21 aout dans nos salles de cinéma.
« RUPERT SANDERS ET LE PAIN AU CHOCOLAT À 15 CENTIMES »
Quel manque de professionalisme, la redac, quand même…
Vous savez bien qu’on dit Chocolatine ! ^^