Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 10 au 16 janvier 2025, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.
Quels sont les films et les séries à ne pas manquer cette semaine sur la plateforme de streaming ?
AD VITAM
- Déjà disponible
- Durée : 1h38
De quoi ça parle ? Après avoir échappé à une tentative de meurtre, Franck Lazarev doit retrouver sa femme Léo, kidnappée par un mystérieux groupe d’hommes armés. Il est rattrapé par son passé d’ancien membre du GIGN et plongé dans une affaire d’État qui le dépasse.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que pourquoi ne pas commencer l’année avec un bon petit thriller d’action après l’énorme succès de la série B américaine Carry-On pendant la période de Noël ? Bien sûr, les créations originales de Netflix France n’ont pas toujours été à la hauteur, loin de là, mais elles ont souvent impressionné sur le terrain de l’action entre les deux Balle Perdue, ou encore AKA.
Dans Ad Vitam, pas d’Alban Lenoir toutefois. À la place, c’est Guillaume Canet qui se retrouve confronté à son passé et est obligé de casser quelques gueules. Rien de très original sur le papier vu le pitch, mais on a envie d’y croire un peu, surtout que l’acteur est notamment accompagné par Nassim Lyes, toujours un bon atout pour un film d’action depuis Farang.
L’exorciste : dévotion
- Disponible le 11 janvier
- Durée : 1h52
De quoi ça parle ? Lorsque sa fille adolescente et son amie montrent des signes de possession démoniaque, un père désespéré se tourne vers une mère qui a combattu le mal 50 ans auparavant.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est toujours amusant les carambolages hollywoodiens, où le cynisme est de temps en temps puni. Ici, celui de reproduire la formule de la récente trilogie Halloween, qui avait étonnamment cartonné. On reprend donc les mêmes et on recommence : le studio Blumhouse, le réalisateur David Gordon Green, et la saga culte qu’on ressort des placards pour concocter une suite directe au premier film. Et avec la grande Ellen Burstyn elle aussi de retour, pour assurer symboliquement le lien.
Ça, c’était la théorie. La réalité, c’est que L’Exorciste : Devotion a raté tout ce que Halloween 2018 avait à peu près réussi. Le personnage mémorable de Chris MacNeil, la mère du premier film culte L’Exorciste, est réduite à un second rôle ridicule, grotesque de bout en bout. Et si la première partie du film installe plutôt bien l’ambiance et les mystères, la suite n’est qu’un enchaînement de scènes et idées vues et revues, où le fan-service se transforme quasiment en parodie. Et c’est sans parler des relents réac de cette histoire moralisatrice.
Seule consolation : suite à l’accueil assez glacial en salles, les plans de trilogie ont été abandonnées. Sachant que les studios impliqués avaient apparemment déboursé 400 millions pour mettre la main sur les droits, c’est cocasse. Mais comme personne ne retient jamais la leçon, un nouveau film L’Exorciste est en chantier, avec une petite raison d’y croire quand même : le réalisateur Mike Flanagan (The Haunting of Hill House, Doctor Sleep).
Retour vers le futur (trilogie)
- Disponible le 16 janvier
- Durée : 1h58, 1h48 et 1h53

De quoi ça parle ? Des aventures de Marty et du savant excentrique Doc Brown à travers le temps.
Pourquoi il faut les regarder ? Difficile de faire divertissement plus immédiat que la trilogie Retour vers le futur de Robert Zemeckis. On a donc tendance à oublier la pertinence du discours sur le conflit de générations, déclinaison pop du Peggy Sue s’est mariée de Francis Ford Coppola, sorti à peine un an après avec beaucoup moins de succès. Dans ce film où la romance présente des risques d’inceste, le cinéaste nous rappelle quand même aux dangers de la nostalgie. Ironiquement, ses héritiers devraient en prendre de la graine.
Il s’amuse beaucoup plus dans les deux volets suivants, à la fois pastiches et déclarations d’amour aux genres de la science-fiction et du western, parcourus de séquences plus que drôles. Là encore, le discours est mesuré : pour tirer le meilleur des autres époques, le cinéma grand public doit faire preuve d’intelligence. D’aucuns pourraient faire le lien avec son dernier film Here, joli conte sur le temps qui passe.
MAIS AUSSI…
Radiostars, Les amoureux anonymes, Galileo, Désordre public, Sakamoto Days, Kingdom 4 : Le retour du grand général…