Guillermo Del Toro parle enfin du reboot d'Hellboy

Christophe Foltzer | 15 juin 2017

Il y a quelques semaines, c'était le choc : après des années à tenter de monter Hellboy 3, Guillermo Del Toro se faisait damer le pion par Mike Mignola lui-même et Neill Marshall, qui annonçaient un reboot de la saga intitulé Hellboy : Rise of the Blood Queen.

On l'adore, Guillermo Del Toro, mais il faut bien reconnaitre qu'il a la chkoumoune ces dernières années. Qu'il n'arrive pas à monter ses Montagnes Hallucinées, certes, mais se faire avoir coup sur coup de la même manière, c'est hallucinant. Entre son éviction de Pacific Rim 2 après une longue bataille contre le studio qui ne lui a pas rendu la vie facile, voici que son autre gros projet, Hellboy 3, lui échappe aussi et quasiment de la même manière.

En effet, Hellboy revient, mais sans lui, et sans Ron Perlman non plus, remplacés respectivement par Neill Marshall et David Harbour dans un film qui se veut dark, violent et tout et tout. Alors si on est évidemment curieux de voir ce que cela va donner, la pilule a toujours du mal à passer. Mais notre tristesse n'est rien comparée à celle que doit ressentir Del Toro en comparaison. Si Perlman et Harbour ont fait copain-copain autour d'une bonne bouffe, notre mexicain préféré, lui n'avait pas encore donné son avis sur ce curieux revers dans la tronche.

C'est désormais chose faite, puisqu'il vient de s'exprimer à ce sujet au micro du Hollywood Reporter :

"Hellboy ne m'appartient pas, il appartient à Mike Mignola. Donc, vous voyez, il est le père du personnage et s'il veut faire un reboot, ça me va. J'ai pu en faire deux films, et c'est deux films de plus que ce que j'espérais. Donc, vous savez, d'aussi loin que cela me concerne, je lui souhaite le meilleur."

Bon prince, Del Toro n'en profite pas pour enflammer une quelconque polémique et faire sa pleureuse et c'est tout à son honneur. Ayant visiblement pris de la distance vis-à-vis du sujet, il ne nous reste donc plus qu'à attendre avec impatience la suite de son oeuvre. Même si au fond, il doit être bien dèg', faut pas déconner non plus quoi.