Le célèbre monstre de Mary Shelley se dévoile enfin (un peu) dans de nouvelles images du Frankenstein de Guillermo Del Toro pour Netflix.
Depuis sa révélation dans Euphoria (et aussi la trilogie The Kissing Booth sur Netflix), Jacob Elordi est devenu l’une des étoiles montantes majeures d’Hollywood. Son planning des prochaines années s’annoncent d’ailleurs chargées entre la saison 3 de Euphoria évidemment, mais aussi le nouveau film de science-fiction de Ridley Scott, The Dog Stars, où il incarnera le rôle principal et l’adaptation de Les Hauts de Hurlevent avec Margot Robbie et réalisée par Emerald Fennell (chez qui il a déjà joué dans Saltburn).
Il fait même parti des trois acteurs favoris pour jouer le prochain James Bond du film de Denis Villeneuve pour Amazon MGM. En attendant de savoir s’il campera le fameux espion, il va jouer un autre personnage célèbre de la littérature britannique : le monstre de Frankenstein. En effet, dans Frankenstein, le nouveau film de Guillermo Del Toro pour Netflix, il sera la créature créée par le Dr Victor Frankenstein (incarné par Oscar Isaac). Jusqu’ici, il était resté très mystérieux, mais son monstre s’est enfin dévoilé (un peu plus) en images.
strange monster
Vanity Fair a publié un long reportage sur les coulisses du tournage de Frankenstein et a saisi l’occasion pour mettre en ligne de nombreuses photos inédites du film. Parmi elles, on en retrouve deux s’attardant sur le monstre de Jacob Elordi. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles ne révèlent pas entièrement son look final pour garder une part de mystère, mais sont suffisamment évocatrices pour nous donner un aperçu alléchant du monstre version Guillermo Del Toro.
Par ailleurs, on sait que la créature ne ressemblera pas, a priori, à la version de Boris Karloff dans le classique de 1931, même si elle a été une source d’inspiration majeure pour Jacob Elordi, comme il l’a expliqué à Vanity Fair :
« J’ai dévoré tous ses monstres [son Frankenstein, mais aussi sa Momie]. Au début, je me suis dit : « Je vais rester loin de ça. Je veux faire mon truc. » Et puis j’ai demandé à Guillermo : « Je devrais regarder les autres Frankenstein ? » Et il m’a répondu : « Qu’est-ce que tu veux dire ? » Je lui ai répondu : « Eh bien, je ne veux pas être influencé. » Il m’a répondu : « Mon gars, c’est un film, ça ne peut pas te faire de mal. » Je suis rentré chez moi et je les ai dévorés. […] [J’espère que ça a un peu déteint sur moi] quelque chose dans son regard, dans sa façon de bouger… Le plus important, c’était de m’immerger dans le monde de ces créatures. »

Pour le reste, le jeune comédien a confié que les illustrations de Bernie Wrightson (un ami de Del Toro qui a dessiné une version illustrée du Frankenstein de Mary Shelley en 1983) étaient « partout sur les murs » de sa chambre, devenue « un véritable sanctuaire dédié à tout ce qui me semblait lié à la créature ». Cela étant dit, bien que le travail de Wrightson fut un point important de la vision de Del Toro pour son film (tout comme celui de Karloff et les écrits de Shelley), son Frankenstein est surtout le sien et celui du maquilleur Mike Hill.
Hill avait déjà travaillé avec le Mexicain sur La Forme de l’eau, Nightmare Alley et Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro, et a donc conçu ledit « monstre kintsugi » de Jacob Elordi (le kintsugi étant, grossièrement, un art japonais qui consiste à réparer les objets cassés, abîmés, en sublimant leurs brisures avec de l’or) comme décrit dans Vanity Fair. Autant dire qu’entre cette image où l’on distingue à peine son visage cicatrisé sous un épais manteau de fourrure et ce plan magnifique où il examine une photo sur une plaque de verre, le monstre de Frankenstein de Del Toro est très intrigant.

Il ne faudra plus attendre très longtemps pour savoir si le rêve d’adaptation désormais exaucé de Del Toro sera à la hauteur des attentes avec 2h29 au compteur. Frankenstein sera présenté en compétition à la Mostra de Venise fin août-début septembre et sortira sur Netflix en France au mois de novembre.