Dans Star Trek Sans limites, Idris Elba joue un Donald Trump spatial, d'après Simon Pegg

Jacques-Henry Poucave | 4 novembre 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Jacques-Henry Poucave | 4 novembre 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Le très moyen Star Trek Sans Limites n’a pas brillé au box-office, malgré les efforts du comédien et scénariste Simon Pegg. Et pourtant, le comédien avait même tenté un parallèle politique avec le grand méchant du film.

Si Star Trek fut originellement une série  éminemment politique, adressant régulièrement des dilemmes moraux, philosophiques et prenant parti pour une idéologie progressiste, les films rebootés par J.J. Abrams ont été plus que timides en la matière. Comme il l’a expliqué à Entertainment Weekly, Simon Pegg y voit dans le bad guy joué par Idris Elba un lointain écho du candidat à la présidentielle américaine Donald Trump.

 

affiches personnages

 

« Nous aimions l’idée de quelqu’un d’un peu fou, qui se sentent dépassé et abandonné. Quelqu’un avec un terrible problème égotique. Selon moi c’est incroyable de voir à quel point Krall est à mes yeux le reflet de Donald Trump. Vous savez, ce genre d’ego fragile qui projette tous ses échecs sur les autres. »

Honnêtement, le rapport entre les deux, exception faite de leur physique disgracieux, n’est pas franchement évidente. Dans l'absolu, Krall parait plus motivé par sa soif de violence et son désir de vengeance, qu'une blessure de l'ego Trumpienne.

 

Photo Idris Elba

Tout savoir sur Star Trek : Sans Limites

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
corleone
06/11/2016 à 08:58

C'est vrai que le Trump est devenu un prétexte pour n'importe quelle vedette en manque d'actualité pour se faire un peu de pub... Mais Simon, je t'aime bien, surtout en tant que scénariste. Alors va plutôt nous pondre une nouvelle putaine de tuerie à la Paul, au lieu de rabâcher des inepties.

Xav
05/11/2016 à 10:57

Pas du tout d'accord sur l'édulcorant ion du politique dans les films d'Abrams. On en pense ce qu'on veut mais Into darkness était bien plus politique avec ses terroristes et ses hautes institutions manipulant tout le monde pour créer des guerres et les justifier. Pegg dit n'importe quoi, son bad guy n'a rien d'un Trump. C'est une énième manière pour un artiste de se positionner contre lui, rien de plus.
Au lieu de faire encore du méchant un humain contrarié, il aurait du montrer les conséquences du 2 sur les relations Starfleet/Empire klingon, là, il aurait été meilleur. Montrer les débuts de la guerre avec l'empire ça aurait été le pied, tout en montrant le questionnement des persos. Dommage mais le film est quand même à moitié raté