Star Wars : Le Capitaine Phasma confirme qu'il sera bien de retour dans l'Episode VIII

Christophe Foltzer | 1 février 2016
Christophe Foltzer | 1 février 2016

Avec tout le barouf qui a été fait autour du Capitaine Phasma pendant la promo du film, nous étions un peu déçus de ne le voir qu'une poignée de minutes dans Le Réveil de la Force. Mais, joie, il sera de retour dans l'Episode VIII.

Et, encore une fois, ce retour n'est pas une surprise. Nous en avions déjà parlé à Noël dernier, mais aujourd'hui la comédienne Gwendoline Christie, interprète de Phasma vient de le confirmer à nouveau, elle sera bel et bien dans L'Episode VIII que prépare Rian Johnson, ainsi qu'elle l'a annoncé sur le tapis rouge des Screen Actor Guilds Award :

"Je serai dans le prochain Star Wars. Et je pense que c'est une information exclusive."

Gwendolyne Christie, Captain Phasma

Evidemment, ce retour ne garantit en rien qu'elle aura cette fois un véritable rôle à jouer dans l'histoire mais l'on peut toujours espérer d'autant que son personnage est suffisamment intrigant pour qu'on veuille en savoir plus. Mais Christie y voit une autre victoire, beaucoup plus importante, celle des femmes :

"J'aime beaucoup l'idée d'une femme stormtrooper. Je trouve que cela encourage la diversité et qu'en même temps cela apporte quelque chose de neuf et d'intéressant. J'espère que le succès du film apporte d'autres opportunités du même genre aux femmes."

Si l'on ne remet évidemment pas en cause le combat philosophique pour une meilleure représentation de la femme à l'écran, nous ne sommes par contre pas sûr qu'un personnage en armure intégral qui apparait 5 minutes, aligne 3 phrases et n'a aucune portée dramatique sur l'histoire soit le meilleur exemple à prendre...

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commentaires
Fennec
08/02/2016 à 15:19

@Diez : Le problème n'est pas d'en parler, bien au contraire.

Le problème pour moi c'est d'en faire 1 news sur 2 en ce moment, parce que c'est "tendance", c'est un sujet à la mode, sans aucune prise de recul.

Sauf que les vrais sujets de discrimination sont comme d'habitude noyés dans les sempiternelles bêtises complètement anodines et ridicules qui font vendre. C'est de ces bêtises dont je me fous, pas des sujets en question.

diez
04/02/2016 à 18:27

Numéro 4 > yep, de meme. ;)

Fennec, je n'ai jamais dis cela, je ne t'attribue pas la paternité du mot, je ne parlais que du mot lui même et de son utilisation parfois maladroite dans la vie de tous les jours. Et faire évoluer le langage c'est pas une insulte hein.

Je l'ai déjà dit, pour cette news précise, la personne qui a parlé de sexisme dans Star Wars c'est pas très pertinent. Moi j'ai juste enchaîné sur le mot minorité.

Tu as le droit de t'en foutre, mais je crois qu'on a le même droit de penser que tu as tort de t'en foutre. ;) Sur un site de cinéma on parle de racisme, homophobie et sexisme dans le milieu du cinéma, se sont aussi des problèmes de société qui ne font pas de l'ombre aux vraies problème comme tu le dis. C'est une part du problème.

Fennec
03/02/2016 à 17:55

@ diez : On va maintenant m'attribuer la paternité du terme "minorité", j'imagine... euh c'est gentil, de vouloir faire "évoluer mon langage", mais il se porte très bien, merci. Je dénonce justement le fait qu'on plaigne toujours les gens pour tout et n'importe quoi en leur collant une étiquette "minorité à sauvegarder" dès qu'ils n'apparaissent pas le bon nombre de minutes dans un film. Et je crois que sur ce point on est justement d'accord si je lis bien vos commentaires.

@ Numéro4 : "J'ai bien compris que tu répondais à la bêtise de Fennec" C'est à dire, mon cher ? Bêtise en général, ou une bêtise en particulier ? Eclairez-moi donc...

Fennec
03/02/2016 à 17:47

@Garfunkel : et c'est parti...... si je suis pas d'accord, c'est que j'ai un problème, ou que je suis un "brave rebelle à contre-courant"...

C'est exactement ce qui m'emmerde dans ce genre de débat "obligatoire" à la con : on n'a pas le droit de dire qu'on s'en fout. On est obligé d'être d'accord.... ou raciste/sexiste/homophobe.

Je revendique le droit de n'avoir rien à branler de ces petites polémiques que j'estime stériles, et de le dire. D'autant qu'elles parasitent les VRAIS problèmes de racisme, de sexisme, d'homophobie et tout le tralala.

Inégalité de salaire homme/femme à poste égal en France = vrai problème.

Nombre de stormtroopers féminins dans le dernier star wars = faux problème masturbatoire de gens qui s'inventent des guerres dont ils sont les héros autoproclamés parce que ça vient enrichir leur fil Twitter.

Numéro 4
03/02/2016 à 09:51

Oui il y a sûrement la nécessité d'avoir un vrai discours autour de ce mot, afin de ne pas le voir mal compris et utilisé. Sur ça on est d'accord.
Et ravi de pouvoir échanger de manière raisonné et raisonnable ici, sur ce sujet !

diez
02/02/2016 à 23:01

Non, ce n'est pas mon genre de vouloir fermer les yeux sur ces problèmes de représentation d'autant comme tu le dis beaucoup ironisent ou s'offusquent qu'on en parle trop. Avec l'invention du "white bashing" je crois que l'on a passé un cap...

Le problème du mot "minorité" n'est peut-être pas le mot en lui même quand j'y réfléchis, mais la façon dont certains l'utilise, le récupère ou comprennent l'idée. Il est parfois utilisé pour stigmatiser assez maladroitement un ou plusieurs groupes, il peut-être un argument qui dessert une cause, ...

Numéro 4
02/02/2016 à 22:44

Mais quand tu dis "diversité", ça ne veut pas forcément dire qu'il y a un problème d'équilibre à mes yeux.
"Diversité" n'est pas à la hauteur des 5% qu'ils sont (noirs, hispaniques, femmes) dans l'Académie des Oscars par exemple. Ca me semble un peu trop doux et politiquement correct. Quand on parle de minorité, au moins là c'est clair. Et quand on veut parler de la diversité, c'est qu'il y a derrière un problème de minorités mal représentées. Donc c'est pas profondément en désaccord, c'est juste que je trouve que ça mérite un terme plus clair, sans équivoque (puisqu'encore une fois, trop de gens réduisent le débat à une plaisanterie).

Après effectivement j'imagine que oui, certains n'aiment pas ce terme : ce serait complètement ridicule de dire que c'est un gros groupe de gens uniforme qui partage la même vision et a les mêmes moyens d'avancer. (On voit bien que tous les noirs ne rejoignent pas Spike Lee d'ailleurs). Mais pour faire partie de ces fameuses minorités dont on parle, je n'ai aucun souci avec le mot en question, au contraire. Ca ne me diminue pas, ça ne m'affaiblit pas, parce qu'il s'agit d'un tableau du système, pas d'un jugement de valeur.

Et comme jusque là tu disais juste ne pas adhérer au mot minorité, sans vraiment parler du fond, ça me donnait l'impression que c'était une manière de refuser la discussion. De jouer sur les mots, sur la forme, sans aborder le fond. (Car au risque de me répéter, c'est devenu très courant)

diez
02/02/2016 à 20:18

Parler de divetisté, par exemple, me semble bien plus pertinent et moins segmentant, ou tout simplement etre llus direct en parlant des femmes, noirs et cie selon la nature du débat.

Refuser un mot c'est fermer la discussion, pourquoi ? Je n'utilise pas le mot "minorité", pourtant je ne suis pas le dernier à participer aux débats nottament sur ce site. ;)

Si le mot n'est pas une insulte, il n'est pas accepté par l'ensemble de ces fameuses "minorités".

Numéro 4
02/02/2016 à 14:49

Oui donc on est pas d'accord, comme je disais.
Parce que refuser le terme minorité, même pour des raisons nobles, c'est en partie fermer la discussion. Voire nourrir ceux qui pensent qu'il n'y a pas de débat.
Sans compter que comparer "nègre" et "minorité", c'est franchement limite... Minorité n'est pas une insulte par nature, sauf si tu cites Kant. Comme en politique, il s'agit de mettre en lumière une chose qui est écrasée et rendue peu visible par la majorité.

Et la question n'est pas de les associer automatiquement à ce terme. Là, en l'occurrence, quand on parle cinéma hollywoodien, ça me semble un peu étonnant de refuser ce mot vu le gouffre à tous les niveaux (nombre de femmes/noirs à la prod ou en réal, et à tout poste décisionnaire).

Mais si tu as un terme "officiel" à proposer, je suis curieux de le lire. Même si actuellement, je doute fortement que le souci repose dans le terme. Y'a qu'à lire le nombre de personnes (ici ou ailleurs) qui affirment que le sexisme et le racisme sont des créations visant à culpabiliser les hommes blancs, et que ce sont eux les vraies victimes de ce manège généré par les médias.

diez
02/02/2016 à 12:22

Non, de les associer de façon immédiate à ce terme, comme si cela était une chose admise. Le terme ne fait que renforcer un clivage de plus. Je ne dis pas de ne pas en parler, mais de changer cette façon de parler. L évolution passe aussi par la manière d'appliquer notre langage commun. Il est toujours possible de ne pas fuir le debat, de ne pas se voiler la face quand à la situation des gays, noirs et femmes dans le monde du cinéma et le monde tout cour sans y appliquer certains terme, à mon avis, rétrogrades. Le mot "nègre" a naturellement disparu de notre langage courant avec le temps. "Minorité" reste un terme officiel que je ne trouve pas très pertinent.

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