La liberté provisoire rejetée pour Polanski

Sans surprise, la justice Suisse a refusé la mise en liberté provisoire de Roman Polanski, estimant qu'il y avait des risques « élevés » que le réalisateur s'enfuie. Rappelons que Polanski s'était expatrié à la sauvette des Etats-Unis après avoir purgé 40 jours de prison en 1978. Sa cavale avait donc duré plus de 30 ans et dans des conditions plutôt plaisantes. C'est pour cela que le tribunal « qualifie le risque de fuite d'élevé, compte tenu des motivations et des moyens de M. Polanski ». Les avocats du metteur en scène ont encore la possibilité de déposer un ultime recours devant le Tribunal fédéral de Lausanne.