Le Garçon et le Héron : enfin une bande-annonce pour le nouveau film de Miyazaki

Après une promotion plus que sibylline, le nouveau film de Hayao Miyazaki, Le Garçon et le Héron s’est dévoilé dans une première bande-annonce.

Inutile de dire que la nouvelle était attendue au vu du nombre de fois où le maître de l’animation japonaise a échoué à prendre sa retraite – mais disons qu’elle n’en est pas moins réjouissante pour autant. Quelque neuf années après le multi-récompensé Le Vent se Lève, Miyazaki fait donc son grand retour dans les salles obscures. 

Adapté d’un roman de Genzaburo Yoshino, le long-métrage s’est rapidement distingué des autres oeuvres du cinéaste par son absence totale de promotion, à domicile comme à l’international. Après avoir été reporté plusieurs fois depuis 2020, le film a finalement été diffusé au Japon le 14 juillet dernier, et a même effectué le meilleur démarrage au box-office de toute l’histoire de Ghibli. Et puisque tout vient à point à qui sait attendre, Le Garçon et le Héron s’est enfin dévoilé au travers d’une première bande-annonce.

Il faut tenter d’attendre

Extrêmement anticipé aux quatre coins du globe, Le Garçon et le Héron a récolté une salve de premiers avis positifs, preuve que le « never-ending man » a bien toujours le pouvoir de séduire les foules. Et au vu de ces images, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. D’emblée, la poésie de l’animation caractéristique au studio et son co-créateur éclate aux yeux du spectateur. Mais rapidement, le caractère tortueux du récit prend le pas sur le dessin et les couleurs chatoyantes.

Aussi, on ne sait pas trop si le film rappelle les esprits du Voyage de Chihiro ou les yokai de Princesse Mononoke. Quoi qu’il en soit, une atmosphère sinon horrifique, du moins angoissante se dégage de ce nouvel aperçu. Imagerie presque apocalyptique, notes de piano et choeurs de faussets, personnages en proie à des évènements qui semblent les dépasser… tout ou presque semble être conçu pour susciter simultanément inconfort et attraction 

Alors on n’est pas expert en biologie/physionomie, mais… il y a un souci, là

À noter que le roman de Yoshino prend place en 1937, soit, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale ; le Japon vient alors d’entamer un processus de militarisation. D’après le synopsis du film, un jeune homme apprend d’un mystérieux héron que sa mère décédée dans un bombardement serait finalement toujours en vie. Mahito s’en va alors à sa recherche au sein d’un monde régi par la magie.

Si ces prémisses semblent bien entendu fort engageantes, il s’agira toutefois de patienter jusqu’à la diffusion du film en salles, le 1er novembre prochain.