Après Run Rabbit Run : les 5 films d'horreur à (re)voir absolument

La Rédaction | 30 juin 2023
La Rédaction | 30 juin 2023

Le film d'horreur Run Rabbit Run est déjà numéro 1 sur Netflix. S'il vous a plu, voici cinq films similaires à (re)découvrir.

C'est le petit événement du moment : ce film d'épouvante australien est premier du top 10 des films les plus regardés sur Netflix. Malheureusement, à nos yeux, Run Rabbit Run est une énième arnaque. Malgré une mise en scène assez soignée, tout dans ce film est vu et revu. Pourtant, on est toujours les premiers à se jeter sur les histoires de famille dysfonctionnelles qui tournent à l'horreur absolue... Écran Large vous recommande donc cinq autres (bien meilleurs) films avec des enfants flippants, à (re)découvrir absolument. 

 

 

LES AUTRES

Sortie : 2001 - Durée : 1h44

 

Les Autres : photo, Nicole Kidman"Ferme les yeux"

Après les claques de Tesis et Ouvre les yeux, Alejandro Amenábar a brillamment réussi son passage aux États-Unis avec Les Autres. Terrifiant récit à la photographie somptueuse, et porté par une Nicole Kidman au sommet, le long-métrage est un instantané culte qui n'a pas démérité son statut.

Avec le classique Les Innocents de Jack Clayton en référence, le cinéaste a imposé une vision glaçante du fantastique qui en a terrifié plus d'un et qui encore aujourd'hui enivre autant qu'elle effraie avec son histoire brumeuse et déchirante. Les Autres est encore aujourd'hui une éclatante réussite pour le cinéma de genre.

Notre dossier sur Les Autres

 

mister babadook

Sortie : 2013 - Durée : 1h34

 

Mister Babadook : mr babadookBaba...dook, dook, DOOK !

 

Dans Mister Babadook, Amelia est une veuve qui a dû élever seule son fils Sam. Quand il découvre un livre rempli d'inquiétants dessins et de prédictions peu réjouissantes, Sam développe une obsession pour un monstre mystérieux nommé Babadook.

Alors que le garçon devient de plus en plus violent, sa mère perd peu à peu pied avec la réalité, et l'on ne sait plus qui est le plus à plaindre. L'épouvante et les possessions vont crescendo, jusqu'à atteindre une résolution inattendue. Une belle – mais surtout terrifiante – métaphore du deuil : de sa noirceur, mais aussi de sa nécessité. 

Notre critique de Mister Babadook

 

GOODNIGHT MOMMY

Sortie : 2014 - Durée : 1h40

 

Goodnight Mommy : photoA boy's best friend is his mother

 

Goodnight Mommy est un excellent petit film autrichien, réalisé par Veronika Franz et Severin Fiala. Ce huis clos intimiste ne met quasiment en scène que trois personnages pendant tout le récit : de jeunes jumeaux, Elias & Lukas, et leur mère anonyme. Après une opération de chirurgie esthétique, le visage de celle-ci est recouvert de bandages.

La paranoïa des garçons va alors les pousser à croire que cette femme n'est pas vraiment leur mère... Grâce à cette peur d'enfance classique, le récit reste haletant tout du long, et les nombreux retournements de situation du troisième acte en font l'un des films d'épouvante les plus efficaces de ces dix dernières années.  

Notre critique de Goodnight Mommy

 

hérédité

Sortie : 2018 - Durée : 2h07

 

Hérédité : Photo Toni ColletteUn film brûlant

 

Le premier film d’Ari Aster a propulsé le réalisateur sur le devant de la scène, au point d’être considéré par beaucoup comme le nouveau maître de l’horreur (postulat confirmé par les superbes Midsommar et Beau is Afraid). Et pour ceux en besoin d’intrigues familiales infernales, difficile de trouver mieux que ce film d’horreur implacable, mené avec une précision qui touche au sublime.

Plans léchés, images-choc et ambiance pesante, Hérédité a tout du parfait cauchemar, et agit comme un lent poison d’une efficacité redoutable. Amis de "l’elevated horror" (et ennemis des jumpscares), il est grand temps de rentrer dans l’esprit malsain d’Ari Aster.

Notre critique d'Hérédité

 

relic

Sortie : 2020 - Durée : 1h29

 

 

Relic : photo, Bella Heathcote, Robyn Nevin, Emily MortimerLa sainte trinité 


Ari Aster, Robert Eggers ou Jennifer Kent (derrière Mister Babadook également présent dans ce dossier) : une nouvelle vague horrifique a commencé à faire frémir le public avec une sophistication qui lui a valu le nom outre-Atlantique d'"Elevated Horror" entre gros guillemets. Et Relic s'inscrit parfaitement dans cet élan de renaissance d'un genre terni par l'émergence des spectacles grossiers et opportunistes du torture porn et autres found footage.

Pour son premier film, Natalie Erika James surprend par l'intelligence intimiste avec laquelle elle convoque une peur organique absolument irréfrénable. Avec sa photographie claustrophobe et une narration toute en sous-entendus, la réalisatrice précipite son film vers un impressionnant climax cauchemardesque et achève de faire du film une véritable réussite d'une profonde richesse

Notre critique de Relic