Les nouveautés : films et séries à voir sur Netflix du 2 au 8 décembre

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 2 au 8 décembre 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

L’Amant de Lady Chatterley

Disponible sur Netflix - Durée : 2h06

Ça parle de quoi ? Connie épouse Sir Clifford Chatterley et devient Lady Chatterley. Mais alors que privilèges et abondance lui sont promis, son époux revient paralysé de la Première Guerre mondiale. Elle entame alors une liaison avec le garde-chasse du domaine.

Pourquoi il faut le regarder ? Nouvelle adaptation du roman sulfureux de D.H. Lawrence, L’Amant de Lady Chatterley est réalisé par la cinéaste, Laure de Clermont-Tonnerre à qui l’on doit le film Nevada.

Si vous cherchez un film d’époque gentiment érotique et qui verse également par moments dans la critique sociale, L’Amant de Lady Chatterley est fait pour vous. Éloigné de l’atmosphère un brin racoleuse de films comme Cinquante nuances de Grey, le long-métrage se concentre principalement sur le destin contrarié d'une jeune femme soumise au diktat des mœurs en vigueur. Le film est porté par le duo d’interprètes Emma Corrin et Jack O'Connell, tous deux très crédibles dans le rôle des deux amants.

Notre critique de L’Amant de Lady Chatterley

Scrooge : Un (mé)chant de Noël

Disponible sur Netflix - Durée : 1h36

Ça parle de quoi ? Par une froide nuit de Noël, le vieillard radin Ebenezer Scrooge doit affronter son passé et changer le futur avant qu'il ne soit trop tard.

Pourquoi il faut le regarder ? Alors en pleine période d’expérimentation de la motion capture avec Le Drôle de Noël de Scrooge, Beowulf ou encore Le Pôle Express, si la version de Robert Zemeckis ne vous a pas convaincu techniquement avec ses images de synthèse imparfaites mais audacieuses, peut-être bien que Scrooge, Un (mé)chant de Noël, le film d’animation de Stephen Donnelly corrigera le tir.

L’animation semble ici très soignée. Le studio d’animation Axis (qui a collaboré avec Netflix pour Love, Death & Robots et a fait des vidéos pour Riot) chargé de l’illustration du long-métrage a été inspiré pour retranscrire et se réapproprier graphiquement le conte Un Chant de Noël de Charles Dickens. La direction artistique est aux petits oignons, les characters designs élégants et les couleurs sont chatoyantes et féeriques pour transporter les petits comme les grands dans l'aventure. Qui plus est, le casting vocal so british se chargera de ramener l’esprit de Noël avant l’heure avec Olivia Colman, Jessie Buckley ou encore Luke Evans. Un chouette cadeau.

Drunk

Disponible sur Netflix - Durée : 1h51

What a séquence

Ça parle de quoi ? Quatre amis expérimentent une théorie selon laquelle le corps souffrirait d'un déficit d'alcool dans le sang. Après de premiers résultats concluants, la situation leur échappe progressivement.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Thomas Vinterberg, Mads Mikkelsen et Thomas Bo Larsen, ça fait toujours des étincelles. Si les trois compères l’ont déjà prouvé dans La Chasse qui avait secoué la Croisette en 2012, ils ont réitéré l’exploit avec Drunk sorti en 2020, récompensé aux Bafta, aux Oscars et aux César dans la catégorie meilleur film international. Avec un postulat aussi simple que délirant, le réalisateur créer de véritables moments de comédie au sein d’un drame déchirant qui monte crescendo dans la tragédie. 

Une expérience où la mise en scène s’amuse d’ailleurs à scruter l’évolution de ses sujets tel un scientifique scrutant ses cobayes dont la rigueur s’illustre par des cartons textes qui indiquent le taux d’alcoolémie ou des cadres qui ne jureraient pas dans un film de voyeurisme. Ici, il sera question de performance et d’auto-destruction dont la frontière entre les deux deviendra de plus en plus floue pour cette bande de potes complètement ivres.  

Notre critique de Drunk

Warriors of Future

Disponible sur Netflix - Durée : 1h41

Ça parle de quoi ? Lorsqu'une météorite transportant une plante néfaste s'écrase sur Terre, un commando suicide n'a que quelques heures pour sauver sa ville de la destruction totale.

Pourquoi il faut le regarder ? Ancienne terre bénie pour le cinéma de genre asiatique, bien avant l’avènement de la Corée du Sud, Hong Kong compte bien frapper fort avec Warriors of Future et son budget colossal (pour l’industrie locale) de 60 millions dollars.

Si son scénario peu original peut vous laisser de marbre, vous serez en revanche peut-être happés par la direction artistique qui renvoie aussi bien à Edge of Tomorrow qu’au jeu vidéo Titanfall. On note le soin apporté à la conception des exosquelettes, des armures et des véhicules ainsi qu'au décor apocalyptique. Une chose est certaine, il n’y aura pas de répit pour une unité d’élite chargée de sauver la ville d’une catastrophe cosmique. De quoi faire frémir un autre film de l’espace chinois, The Wandering Earth 2. 

HOT SKULL

Disponible sur Netflix - Durée : 8 épisodes de 60 minutes 

Ça parle de quoi ? Ancien linguiste, Murat Siyavus semble mystérieusement immunisé à l'épidémie de folie, transmissible par la langue et par la parole. Traqué, il va tenter d'en savoir plus sur "le crâne de feu", marque de la maladie.

Pourquoi il faut la regarder ? Les films post-apocalyptiques ne manquent pas, il y en a eu tellement qu’on a pu voir des sous-genres se dessiner. Parmi eux, un ressort scénaristique a émergé : le patient immunisé. Avec des productions telles que Les Fils de l'homme en fier représentant pour les films ou encore The Last of Us dans le jeu vidéo, quel allait être le prochain sauveur de l’humanité ? 

Si Netflix a récemment servi le médiocre long-métrage Awake où le monde ne pouvait pas trouver le sommeil à l’exception d’une gamine, la plateforme va peut-être se rattraper avec la série turque Hot Skull. Il sera question cette fois-ci, et à la différence des autres productions citées, de suivre le miraculeux personnage lui-même (alors que d’habitude, le héros est le protecteur de l’élu). Une variation où le spectateur pourra plonger dans la tête du personnage et comprendre comment il perçoit lui-même ce privilège... ou cette malédiction.

Robert Downey Sr., le père

Disponible sur Netflix - Durée : 1h30

Ça parle de quoi ? Robert Downey Jr. rend hommage à son père défunt dans ce documentaire qui revient sur la vie et la carrière éclectique du réalisateur avant-gardiste Robert Downey Sr.

Pourquoi il faut le regarder ? Netflix ne produit pas uniquement des documentaires sur les meurtriers en série comme celui consacré à Dahmer, le tueur cannibale. Vous pouvez aussi découvrir sur la plateforme un film dédié à Robert Downey Sr. certes, moins célèbre que son fils aujourd’hui, mais qui a connu une carrière intéressante d’acteur et de réalisateur. Robert Downey Sr. a joué chez William Friedkin ou chez Paul Thomas Anderson et a accouché de longs-métrages indépendants, proches du mouvement absurde.

Les conversations entre les deux hommes qui émaillent le documentaire auront sans doute un beau potentiel pour émouvoir, autant sur leur relation qu'en parlant de leur carrière, le tout filmé dans ce noir et blanc à propos.

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