Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 26 août au 1er septembre

La Rédaction | 26 août 2022
La Rédaction | 26 août 2022

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 26 août au 1er septembre 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

rick et morty saison 5

Disponible sur Netflix - Durée : 10 épisodes de 20 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? Des aventures du savant alcoolique Rick et son petit fils plus si limité Morty. Cette fois, ils affrontent un simili-Namor, des spermatozoïdes géants... et eux-mêmes.

Pourquoi il faut le regarder ? La saison 4 de Rick et Morty avait quelque peu déçu, surtout après une saison 3 qui restera peut-être l'apogée de la série. Cette cinquième salve d'épisodes remet tout le monde d'accord avec quelques-unes des plus inventives des péripéties du duo. Les parodies pleuvent (Hellraiser, Marvel, Super Sentai et on en passe), les gags s'enchaînent et les concepts de science-fiction complètement barrés sont explorés les uns après les autres, avec une énergie contagieuse.

Mieux encore, les personnages évoluent subtilement. Autrefois tyran, Rick n'est plus que l'ombre de lui-même, rattrapé par ses erreurs, désormais bien incapable de se sortir de toutes les situations. Morty, au contraire, s'émancipe de plus en plus de son grand-père, jusqu'à un final en deux épisodes dantesques, qui remet en question jusqu'aux fondations de leur tandem. L'occasion parfaite de réviser l'effritement de leur relation avant leur retour le 5 septembre sur Adult Swim en France.

 

me time : enfin seul ?

Disponible sur Netflix - Durée : 1h41

 

 

Ça parle de quoi ? Un père au foyer se retrouve avec du temps pour lui pour la première fois depuis des années. Pendant que sa femme et ses enfants sont absents, il essaie de renouer avec son ancien meilleur ami pour un week-end qui va bouleverser sa vie.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous aimez les comédies américaines à l’humour bas du front et Kevin Hart, il n’y aura pas d’autre issue pour vous que de voir ce film. Amateur de bromances et d’aventures aléatoires à la Very Bad Trip, vous devriez y trouver votre compte si l’idée d’avoir pour guide des festivités un Mark Wahlberg en absolue déconfiture de sa carrière, mais qui garde le sourire, ne vous rebute guère. 

Me Time : Enfin seul ? est sans doute un Projet X pour adulte, jouant sur l’attrait de l’évasion et de la relâche totale pour quiconque n’aurait pas le moral au quotidien. Une formule qui, on l’espère, sera efficace et parviendra à donner quelques rires. Il y a peu de chance en revanche, que vous trouviez ici plus qu’un divertissement aux aspirations assez maigres.

 

seoul vibe

Disponible sur Netflix - Durée : 2h18

 

Seoul Vibe : photo, Song Min-hoFlirter au feu rouge

 

Ça parle de quoi ? Les jours précédant les JO de 1988 à Séoul, des pilotes et mécaniciens jouent les infiltrés pour démanteler un énorme réseau de blanchiment d'argent.

Pourquoi il faut le regarder ? Pas besoin d'une raison particulière pour avoir envie de regarder un film avec plein de grosses voitures qui roulent à toute vitesse, font des tonneaux, et enchaînent les crissements de pneus à en faire pleurer un mécanicien. Évoquant une sorte d'hybride entre Fast & Furious et Baby Driver, Seoul Vibe semble ainsi garantir un sympathique condensé d'adrénaline, porté de surcroit par un joli parterre de comédiens (on remarque notamment la présence au casting de Go Kyung-pyo, récemment aperçu dans le très joli Decision to Leave de Park Chan-wook).

L'action routière semble avoir le vent en poupe dans le catalogue coréen de Netflix. Qu'il s'agisse des expéditions punitives engagées par le taxi vengeur de Taxi Driver, ou des (trop) multiples courses poursuites azimutées de Carter, l'heure est décidément à la mécanique débridée. À la barre de ce nouveau bébé survitaminé, Moon Hyun-sung, à qui l'on doit notamment la comédie d'aventure The King's Case Note, et le drame sportif As One. De quoi promettre une expérience ambitieuse et tumultueuse. 

 

la vie scolaire

Disponible le 28 août - Durée : 1h51

 

La Vie scolaire : photo, Zita HanrotQuand tu cherches 4 000 enseignants pour la rentrée parce que le gouvernement a tué le métier de prof

 

Ça parle de quoi ? Une année au cœur de l’école de la république de la vie… et de la démerde ! Samia, jeune CPE novice, débarque de son Ardèche natale dans un collège réputé difficile de la ville de Saint-Denis. Elle y découvre les problèmes récurrents de discipline, la réalité sociale

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'après le très sympathique Patients, Grand Corps Malade et Mehdi Idir remettent le couvert avec La Vie scolaire. En choisissant le point de vue d'une CPE dans un quartier difficile, le film pourrait enchaîner les poncifs sur l'éducation en banlieue. À l'inverse, les réalisateurs se montrent aussi tendres que leur troupe de personnages, souvent drôles et attachants.

La Vie scolaire n'en est pas une comédie toute rose, et elle choisit même par instants de se confronter à des problématiques qui reflètent tout le dysfonctionnement de l'éducation nationale, et le manque de suivi des élèves en difficulté par un système qui baisse les bras. Mais il y a encore des individus pour y croire, et donner une touche d'espoir.

 

une fille facile

Disponible le 28 août - Durée : 1h32

 

Une fille facile : photo, Mina Farid, Zahia DeharZahia Dehar comédienne, le plot twist de 2019

 

Ça parle de quoi ? Naïma a 16 ans et vit à Cannes. Alors qu'elle se donne l'été pour choisir ce qu'elle veut faire dans la vie, sa cousine Sofia, au mode de vie attirant, vient passer les vacances avec elle. Ensemble, elles vont vivre un été inoubliable.

Pourquoi il faut le regarder ? Ne tournons pas autour du pot. Un film porté par l'ancienne escort-girl Zahia Dehar, cela suscite forcément la curiosité. Choisie par Rebecca Zlotowski pour incarner un rôle à mi-chemin entre une poupée gonflable et une incarnation de Brigitte Bardot, la jeune femme est parvenue à livrer une performance sinon juste, du moins fascinante, et assurément impudique.

D'une vacuité apparente qui justifierait presque la comparaison avec Sofia Coppola, ce conte solaire pseudo-féministe conjure une pensée plus profonde qu'il n'y paraît. Néanmoins, Une fille facile a peut-être justement trop cherché à jouer dans le cérébral, à trop assagir un caractère sulfureux plus voulu que figuré. Simultanément chronique estivale, roman d'apprentissage, déconstruction de la femme-objet, et fenêtre sur la violence des rapports de classes, le film aurait sans doute eu davantage de mérite à savoir sur quel pied danser.

 

i came by

Disponible le 31 août - Durée : 1h50

 

I Came By : Photo George McKayRebel made in London

 

Ça parle de quoi ? Londres. Un jeune graffiteur rebelle qui s'attaque aux maisons de l'élite fortunée, mais découvre un secret choquant qui l'entraîne dans un voyage qui le met en danger, lui et ses proches.

Pourquoi il faut le regarder ? Après Under The Shadow et Wounds, deux films horrifiques très bien ficelés, Babak Anvari revient avec I Came By, un film qui s’annonce tout aussi cauchemardesque que les deux précédents. Si le cinéaste faisait appel à Armie Hammer et Dakota Johnson pour Wounds, le casting d’I Came By est aussi cool puisqu’il confie le premier rôle au jeune George MacKay.

Si c’est 1917 de Sam Mendes qui l’a révélé au grand public en 2019, l’acteur britannique a déjà prouvé à plusieurs reprises l’étendue de son talent, notamment dans Captain Fantastic, aux côtés de Viggo Mortensen, mais aussi dans Le Secret des Marrowbone ou encore Le Gang Kelly de Justin Kurzel (Macbeth, Nitram). En bref, le jeune anglais a un talent fou et rien que pour ça, on a hâte de découvrir I Came By (en et plus, il y a Kelly Macdonald).

 

kingdom saison 3

Disponible le 1er septembre - Durée : 26 épisodes d'environ 24 minutes

 

Kingdom : photoDeux frères dans le tourbillon de la guerre

 

Ça parle de quoi ? Troisième saison de l’adaptation animée du manga Kingdom. Dans la période de l’ancienne Chine, Shin et Hyou sont des orphelins de guerre dans le royaume de Qin. Ils rêvent un jour de pouvoir se rendre sur un champ de bataille. Lorsqu’ils sont séparés, leur destin à chacun va en effet les emmener dans l’histoire de la guerre. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que le manga dont est tirée la série anime est un des meilleurs dans le genre historique et épique. Véritable saga sur les guerres de l’ancienne Chine, l’auteur a su rendre son récit aussi didactique que passionnant et émouvant. Si l’anime n’est pas parvenu à convaincre à ses débuts avec un dessin rebutant et un usage de la CGI 3D très désagréable à l’œil, il s’améliore franchement par la suite.

Cette saison 3 s’affranchit de plus en plus de la 3D pour rendre davantage honneur aux dessins de l’œuvre originale. Même si elle n’égale jamais les sublimes planches du manga, la série reste trépidante à suivre et rythme très bien le cours des intrigues et l’évolution des protagonistes. Entre conflit de pouvoir, fraternité et humanités mises en péril, Kingdom n’a rien à envier aux séries occidentales les plus plébiscitées, au niveau de son histoire. C’est une valeur sûre, à essayer et à ne pas regretter.

 

identity

Disponible le 1er septembre - Durée : 1h27

 

Identity : photo, John Cusack, Amanda PeetOn ne voit pas assez ces deux-là

 

Ça parle de quoi ? Surpris par un orage, dix personnes se retrouvent coincées dans un motel perdu en plein désert. Au cours de la nuit, ils se font assassiner les uns après les autres, et vont essayer de découvrir qui est le grand méchant parmi eux.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est un pur petit plaisir régressif, à classer aux côtés de Motel avec Kate Beckinsale. Conçu comme une partie de Cluedo sous la pluie, avec des personnages-sac à viande à sacrifier dans un décor idéal de cinéma, Identity est le parfait petit classique de vidéoclub (pour les plus jeunes : comme Netflix, mais dans une boutique, avec un rayon porno), vu dix fois mais toujours amusant à revoir.

C'est d'autant plus vrai qu'Identity est mené par une équipe en or. Derrière la caméra, c'est James Mangold, réalisateur à la filmographie riche puisqu'elle va de Copland à 3h10 pour Yuma, en passant par Une vie volée et Logan. Devant la caméra, c'est une distribution de haut vol : John Cusack et Amanda Peet avant 2012, Ray Liotta, Clea DuVall, Alfred Molina, John Hawkes, ou encore Jake Busey. De quoi élever le scénario finalement très bête, et pas si méchant.

Avertissement pour celles et ceux qui ne l'auraient pas encore vu : c'est l'un des twists les plus bêtes et faciles du monde. Mais ça fait partie de son charme.

 

MAIS AUSSI...

Amour entre adultes, Plan de carrière, A fond les Maloof, Ludik saison 1, I am a killer saison 3, Saaho, Famille en jeu, Flash saison 7, Good Boys, The photograph, Mes autres vies de chien, Connasse : princesse des coeurs...

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