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Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en juin

Par La Rédaction
10 juin 2022
MAJ : 11 juillet 2022
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Parce qu’il n’y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d’autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois de juin ?

 

Disney+ : photo Star

 

DÉJÀ DISPONIBLE

La Valse des pantins

Sortie : 1982 – Durée : 1h49

 

La Valse des pantins : Photo Robert De NiroC’est l’histoire d’un mec

 

Ça parle de quoi ? Un comique méconnu, pour se faire reconnaître, enlève le présentateur d’un show télévisé et n’accepte de le libérer qu’à la condition de participer à son spectacle.

Pourquoi il faut le regarder ? Énorme flop à sa sortie, La Valse des pantins s’impose néanmoins comme l’un des films les plus importants de la carrière de Martin Scorsese. Il convient de saluer la finesse du regard du cinéaste sur le personnage de Rupert, épaulée par la performance hallucinante de Robert De Niro. Alors qu’il pourrait rendre ce fan obsessionnel profondément antipathique, le réalisateur choisit d’embrasser son point de vue, aussi absurde soit-il.

Au milieu des rues de New York et de ces bureaux froids où on le fait toujours patienter, Rupert est surtout un homme seul, ostracisé par une société qui lui a appris que la célébrité compte plus que tout. Derrière la quête vaine de reconnaissance et de succès, le cinéaste des plus grands films de gangsters ne fait que revenir à la notion d’un rêve américain illusoire qui traverse sa filmographie. Un très grand film, qu’il est important de (re)découvrir (surtout si vous avez aimé Joker, qui lui a tout piqué).

Ms Marvel

Durée : 6 épisodes entre 30 et 50 min

 

Miss Marvel : photoÇa rebute déjà moins que She-Hulk

 

Ça parle de quoi ? Kamala Khan, une jeune fille de confession musulmane, se découvre du jour au lendemain d’extraordinaires capacités. Grande fan de Carol Danvers, cette adolescente de Jersey City va s’apercevoir que de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu’après l’introduction tiède et globalement ratée de Moon Knight, le MCU devrait apporter de la fraicheur à sa nouvelle garde avec le personnage de Kamala Khan, dans le sillon de la Kate Bishop d’Hailee Steinfeld. L’actrice de 19 ans Iman Vellani, qui joue son tout premier rôle à l’écran, incarne ainsi une héroïne simple et pétillante dont les problématiques sont plus terre-à-terre que la plupart des personnages dont l’histoire est souvent mélodramatique et poussive de base (avec un parent mort, en général). 

Les films Spider-Man de Jon Watts étant trop limité en termes de narration pour exploiter pleinement la vie d’adolescent de Peter Parker – autre qu’à travers ses pérégrinations sentimentales -, la série créée par Bisha K. Ali devrait donc être la première vraie teen série du MCU (et ce n’est pas un gros mot tant que le scénario va plus loin que les habituelles amourettes et querelles de cour de récré). On remarque également, dès la bande-annonce, l’ambiance pop et colorée qui se dégage de ce projet dont on n’attendait rien, mais qui pourrait bien surprendre.

Notre critique du premier épisode de Miss Marvel

Brazil – le 10 juin

Sortie : 1985 – Durée : 142 minutes (on espère)

 

Brazil : photoBienvenue sur Disney+

 

Ça parle de quoi ? Sam Lowry, fonctionnaire modèle d’une mégapole étrange, à la fois d’hier, beaucoup d’aujourd’hui et tout à fait de demain, a des problèmes avec sa maman et avec l’État, tout puissant. Pour couronner le tout, des songes bizarres l’entraînent chaque nuit sur les ailes d’Icare, à la recherche d’une jeune femme blonde, évanescente, inaccessible. Chaque fois qu’il est sur le point de l’atteindre, leurs trajectoires se séparent et le songe s’interrompt cruellement. Pourtant une nuit, la belle Jill Layton entre dans sa vie…

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est le chef-d’oeuvre de Terry Gilliam, ex-Monty Python passé à la réalisation et responsable de bien des sueurs froides pour les exécutifs américains. Brazil ne fait pas exception. Sorti dans la douleur, suite à une bataille interminable pour le final cut, il s’est vautré au box-office. Il lui a fallu quelques années, beaucoup d’efforts de la presse et plusieurs héritiers directs pour devenir culte. Aujourd’hui, c’est un classique qu’il faut absolument découvrir – dans sa version européenne bien sûr.

L’univers kafkaïen et baroque que Gilliam déploie, à la fois cruel et fantasmagorique (les scènes de rêve restent d’immenses moments de poésie) happe tout autant aujourd’hui. Quant à la dystopie qui s’y niche, sa noirceur, savamment entretenue par un scénario qui joue avec les préconçus du spectateur, elles restent des modèles du genre. Jusqu’à cette fin radicale qui corrompt de l’intérieur le système hollywoodien. Une puissance dévastatrice, traumatique, toujours aussi punk des dizaines d’années plus tard.

Le mans 66

Sortie : 2019 – Durée : 2h33

 

Le Mans 66 : photo, Christian BaleRamener la coupe à la maison

 

Ça parle de quoi ? Basé sur une histoire vraie, le film suit une équipe d’excentriques ingénieurs américains menés par le visionnaire Carroll Shelby et son chauffeur britannique Ken Miles, qui sont envoyés par Henry Ford II pour construire à partir de rien une nouvelle automobile qui doit détrôner la Ferrari à la compétition du Mans de 1966.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que le classicisme de James Mangold redonne régulièrement foi en la puissance d’émerveillement d’Hollywood. L’histoire de Ford, Ferrari et de leur affrontement au Mans, c’est du pain béni pour lui. D’autant plus que c’est un duo de comédiens très populaires qui y prend le volant. Matt Damon et Christian Bale, tous deux excellents, jouent deux hommes qui tentent d’accomplir l’impossible, de renverser une puissance étrangère au cours d’une passionnante course contre la montre, sans oublier bien sûr de se lier d’amitié.

Un pur produit américain doublé d’un pur divertissement, qui pâtit de quelques défauts, mais coupe vraiment le souffle lors des séquences de course. La musique épique de Marco Beltrami et Buck Sanders, ainsi que la mise en scène millimétrée de Mangold rendent chaque virage ébouriffant, chaque course effrénée et chaque changement de vitesse crucial. Le contrat est plus que rempli.

 

BIENTÔT DISPONIBLE

Tueurs nés – le 24 juin 

Sortie : 1994 – Durée : 1h59

 

Tueurs nés : Photo Woody Harrelson, Juliette Lewis

 

Ça parle de quoi ? Mickey et Mallory Knox, un jeune couple, décident de s’embarquer dans une virée sanglante, tuant les gens qu’ils rencontrent sur leur route, eux qui ont été victimes de mauvais traitements de la part de leurs parents respectifs. Leur déchéance à travers les États-Unis est détaillée dans les médias.

Pourquoi il faut le regarder ? À sa sortie en 1994, le film d’Oliver Stone est devenu instantanément culte. Témoin du renouveau du road movie dans les années 90, auprès de Thelma et Louise ou encore de True RomanceTueurs nés s’est distingué par ses visuels complètement hallucinants, mélangeant found footage, animation, noir et blanc et à peu près tout ce qu’une caméra permet de faire (plans embarqués, débullés, granuleux, flous).

Le film est également très violent, déjà parce qu’il raconte la cavale de deux tueurs en série, mais aussi parce qu’il a été écrit par un certain Quentin Tarantino. Tueurs nés a d’ailleurs été classé R à sa sortie aux États-Unis et interdit aux moins de 16 ans en France. Aux côtés de Juliette Lewis et de Woody Harrelson, on retrouve aussi un Robert Downey Jr. pré-Iron Man en journaliste passionné par les tueurs en série, un personnage symptomatique d’une époque fascinée par le macabre. Un classique à (re)découvrir sans modération.

Toy Story 4 – le 27 juin

Sortie 2019 : – Durée : 1h40

 

Toy Story 4 : photoUn des grands mystères de l’Humanité enfin résolu

 

Ça parle de quoi ? Woody a toujours privilégié la joie et le bien-être de ses jeunes propriétaires – Andy puis Bonnie – et de ses compagnons, n’hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L’arrivée de Forky, un nouveau jouet qui ne veut pas en être un dans la chambre de Bonnie, met toute la petite bande en émoi. C’est le début d’une grande aventure et d’un extraordinaire voyage pour Woody et ses amis. Le cowboy va découvrir à quel point le monde peut être vaste pour un jouet…

Pourquoi il faut le regarder ? Après Toy Story 3 qui était une magnifique conclusion aux aventures de Buzz, Woody et Andy, Toy Story 4 s’annonçait clairement comme le volet de trop, celui pensé pour remettre des sous dans la machine pour l’arrivée de Disney+ – et effectivement, du contenu dérivé n’a pas tardé à rejoindre la plateforme.

Mais le film d’animation réalisé par Josh Cooley évite habilement tous les écueils en donnant à la franchise une nouvelle direction narrative inattendue (avec une fin encore plus couillue et déchirante que précédemment), tout en gardant le souffle aventureux et la réflexion plus philosophique qui la caractérise. Sans oublier l’animation et de la direction artistique sublimes qui rend compte de l’usure de ces jouets qu’on ne sera jamais trop grands pour apprécier.  

Only Murders in the Building saison 2 – le 28 juin

Durée : 10 épisodes de 30 minutes

 

 

Ça parle de quoi ? Charles, Olive et Mabel se lancent dans une course contre la montre pour démasquer l’assassin d’un autre résident de l’Arconia. Mais malheureusement, les problèmes s’accumulent : le trio est publiquement mis en cause dans cette affaire, devient malgré lui le sujet d’un podcast concurrent et doit affronter un groupe de voisins new-yorkais convaincu de sa culpabilité.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que le trio de voisins que forment Steve Martin, Martin Short et Selena Gomez a su briller d’une alchimie aussi inattendue que redoutablement efficace, et que suite au terrible cliffhanger sur lequel s’achevait la première saison, il nous tardait de découvrir la suite des aventures de ces attachants podcasteurs.

Fort de son format relativement court (dix épisodes d’une trentaine de minutes par épisodes), Only Murders in the Building a su séduire la critique et les téléspectateurs par son concept original, sa mise en scène énergique et son récit bien ficelé, lequel alternait suspense et humour avec une adresse séduisante. Un cocktail attractif à retrouver, on l’espère, au travers de cette seconde saison, laquelle promet son lot de rebondissements, mais aussi de nouveaux visages, suite, notamment, à l’arrivée au casting de l’actrice et comédienne Cara Delevingne

Baymax ! – le 29 juin

Durée : 6 épisodes de 20-30 minutes

 

Baymax ! : photoBesoin de tendresse

 

Ça parle de quoi ? Retour dans la ville imaginaire de San Fransokyo, où l’imposant robot gonflable Baymax, compagnon de santé personnel, s’efforce d’accomplir sa mission : aider et soigner les gens.

Pourquoi il faut la regarder ? Avant de découvrir Avalonia, l’étrange voyage, le réalisateur Don Hall revient à l’univers des Nouveaux Héros, et de son irrésistible mascotte : Baymax. Huit ans après la sortie du film d’animation super-héroïque, cette série nous ramène à San Fransokyo, aux côtés du robot bibendum et infirmier. À chaque épisode, le gentil personnage aidera un habitant de la mégapole, déroulant ainsi une galerie de portraits.

Si le concept de Baymax ! a l’air aussi mignon qu’enchanteur, ses bandes-annonces laissent entrevoir un tempo comique particulièrement efficace. Et surtout, là où certaines séries en animation de Disney+ affichent une qualité visuelle et technique discutable, les équipes de Don Hall ont visiblement mis les petits plats dans les grands pour offrir une claque graphique aussi impressionnante que le film dont il s’inspire.

Les séries Marvel (Daredevil, The Punisher, Jessica Jones…) – le 29 juin 

Sortie : 2015 à 2018 – Durée : 39 épisodes de 50 minutes

 

Daredevil saison 3 : photo, Charlie CoxY aura les versions pour les malvoyants ?

 

Lesquelles ? DaredevilJessica JonesLuke CageIron FistThe DefendersThe Punisher

Pourquoi il faut les regarder ? Parce qu’alors que les séries de super-héros s’enchaînent à toute vitesse sur Disney+, c’est aussi le bon moment de découvrir ou de redécouvrir ce qu’elles étaient chez Netflix. Bien moins rattaché au MCU que le ne sont maintenant WandaVision, Loki et autres, les super-héros de Netflix évoluaient à une échelle plus urbaine et loin des enjeux cosmiques des Avengers. Ces séries, étant la fois rafraîchissantes, mais aussi bien plus sombres et réalistes, nous proposaient un univers quasi-parallèle et une vision très différente de ce qu’on avait au alors cinéma. 

Et même si elles étaient inégales, il reste nécessaire de les voir pour quiconque est passionné par les super-héros Marvel afin d’en découvrir une version différente, souvent plus transgressive et jusqu’au-boutiste. C’est notamment l’excellent Daredevil qui trône sur la sélection et qui demeure la série la plus indispensable. Si, en voyant Spider-Man : No Way Home, vous vous demandiez qui peut être ce mystérieux avocat engagé par Peter pour le défendre, vous n’avez probablement pas encore vu la meilleure série de Marvel. Celle-ci étant, il faut le noter, suffisamment populaire pour que Disney ait engagé un nouveau projet sur le personnage avec les mêmes acteurs principaux. Une raison de plus pour découvrir désormais la série, ainsi que toutes les autres.

Pourquoi la série Daredevil est la meilleure des séries Marvel

Mais aussi…

Disney les making-of Buzz l’éclair, Abbott Elementary, Sadie Sparks, Club Mickey Mouse, Grey’s Anatomy saison 17, Clem saison 12, Amours et autres délices, Station 19 saison 4, Soprano : à la vie, à la mort, Love, Victor saison 3, Tout recommencer, John Ruffo : avis de recherche, Motherland : Fort Salem saison 2, Fire Island, Hollywood Stargirl,The Kardashians – A Robin Roberts Special, Ma super ex, X-Men : Dark Phoenix, Big Mamma, Big Mamma 2, Big Mamma : de père en fils, Halliday Bercy 2003, Rise : la véritable histoire des Antetokounmpo, Trevor : la comédie musical…

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