Don't Worry, Darling : Matrix, Inception... Olivia Wilde dévoile les influences de son thriller psychologique

Axelle Vacher | 27 avril 2022
Axelle Vacher | 27 avril 2022

Pour son prochain thriller, Don't Worry, DarlingOlivia Wilde a révélé avoir été inspirée par une poignée de films "repoussant les limites de l'imagination".

Après une carrière d’actrice qui l'a sûrement laissé sur sa faim, Olivia Wilde a préféré se détourner des projecteurs et des projets privilégiant sa plastique à ses talents d’interprète, pour réaliser son premier long-métrage, Booksmart, en 2019. Comédie délicieuse relatant les péripéties de deux lycéennes qui, à l’issue de leur année de terminale, réalisent être passées à côté de leur vie sociale, Booksmart et son esthétique singulière affirmaient ainsi les talents de l'actrice pour la mise en scène. Forte de ce premier succès critique et commercial, Wilde retourne ainsi derrière la caméra une seconde fois, et en profite pour radicalement changer de registre.

Thriller psychologique porté par Harry Styles et Florence Pugh, duo aussi improbable qu'intrigant, Don't Worry, Darling, se répond avant tout d’une large interrogation éthique et identitaire, inspirée, selon Wilde de grands films questionnant la nature même d’une présupposée réalité unique. Ainsi, la cinéaste s’est, sur la scène du Palace César où se déroule la CinemaCon de Las Vegas 2022, un peu plus étendue sur les influences derrière ce nouveau métrage.

 

Don't Worry, Darling : photo, Harry Styles, Florence PughQuelque chose nous dit qu'ils ne termineront pas le récit aussi amoureux

 

Dans une communauté idyllique et expérimentale isolée par le désert californien, Alice (Florence Pugh), une jeune femme au foyer, sombre petit à petit dans l’angoisse et la paranoïa à mesure qu’elle interroge les véritables motivations de Jack, son époux (Harry Styles). Employé à développer le projet Victory, un programme supposé changer la face du monde, ce dernier semble toutefois affublé d’une compagnie douteuse, laquelle nourrit un peu plus la méfiance d’Alice. 

Une intrigue somme toute anxiogène, se jouant manifestement d’une profonde dichotomie entre l’existence idéale que promet cette nouvelle vie communautaire, et les relents poisseux d’une violence sous-jacente que perçoit, confinée chez elle, le personnage interprété par Florence Pugh. Inspiré d’Inception (Christopher Nolan), Matrix (les soeurs Wachowski) ou encore The Truman Show, la cinéaste considère de fait Don’t Worry, Darling comme une « lettre d’amour aux films repoussant les limites de notre imagination » :

 

Don't Worry, Darling : Photo Florence PughPas détendue, Pugh

 

« Je veux que vous imaginiez une vie où vous disposez de tout ce que vous pouvez désirer. Et pas uniquement des choses matérielles, tangibles, comme une belle maison, une belle voiture, de belles conditions climatiques. Mais aussi les choses qui comptent réellement, comme l’amour, le partenaire idéal, les amitiés inconditionnelles, la sensation de prendre part à quelque chose de significatif. Que seriez-vous prêt à faire pour obtenir cette vie parfaite ? Que seriez-vous capable de sacrifier pour cette juste cause ? Seriez-vous capable de détruire le système conçu pour vous servir ? » 

Des interrogations soulevées lors de sa présentation à la CinemaCon également sous-tendues par les récits des métrages dont s’est inspirée la cinéaste. De la réalité merveilleuse quoi que mensongère du Truman Show aux rêves fragmentés d’Inception, l’imagination n’est définitivement pas la seule chose que repoussent ces récits : les trois films mentionnés interrogent également tous l’ambiguïté dont peut se répondre la réalité même au sein de laquelle leurs personnages évoluent.

De quoi se poser davantage de questions d’ici la sortie du métrage le 28 septembre dans les salles françaises.

Tout savoir sur Don't Worry Darling

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Olympe
28/04/2022 à 00:18

Harry Styles c'est non.

Tom’s
27/04/2022 à 23:22

Vu l’incroyable prise en mains de sa carrière et le sujet ce film devient attendu .

alulu
27/04/2022 à 20:04

Le numéro 13 ne lui a pas porté chance, elle fait juste tièpe dans Lazarus.

RobinDesBois
27/04/2022 à 19:51

@Kyle sympa la référence à House ^^

Son personnage reste mémorable dans cette série. On pouvait s'attendre à ce qu'elle devienne l'une des plus grandes actrices en activité après ça, si elle rebondit en tant que réal c'est encore mieux pour elle.

Kyle Reese
27/04/2022 à 18:00

Cool tout ce j’aime. Olivia Wilde n’est définitivement pas qu’un numéro …