Don't Worry Darling : pourquoi le thriller psychologique avec Florence Pugh fait encore polémique

Mathieu Victor-Pujebet | 23 août 2023
Mathieu Victor-Pujebet | 23 août 2023

Les polémiques autour de Don't Worry Darling, avec Florence Pugh et réalisé par Olivia Wilde, continuent gaiement de fleurir dans la presse et sur le Net.

Près d'un an après sa sortie dans les salles américaines et françaises, le dernier film réalisé par Olivia Wilde, Don't Worry Darling, continue de faire parler de lui plus pour ses polémiques plus que pour ses qualités cinématographiques. Pour rappel, outre le bruyant départ de Shia LaBeouf de la production du film, d'importantes tensions auraient émergé lors du tournage de Don't Worry Darling entre la comédienne Florence Pugh et la cinéaste Olivia Wilde.

Un conflit qui aurait pris de telles proportions que l'actrice a accepté d'apparaître sur le tapis rouge du film lors de sa projection à la dernière Mostra de Venise, mais a refusé de participer à sa conférence de presse (même si le tournage de Dune 2 a été utilisé comme raison officielle). D'après plusieurs rumeurs persistantes, ces tensions seraient liées à la disparition de la réalisatrice du tournage pendant plusieurs jours et un quasi-abandon de poste.  

 

Don't Worry Darling : Photo Florence Pugh"Mais où est Olivia ?"

 

Don't worry Olivia

En effet, cette période absence, Olivia Wilde l'aurait passée avec le comédien Harry Styles avec qui elle entretenait une relation intime. Et depuis, plusieurs sources affirmaient que Florence Pugh avait dû gérer le tournage elle-même pendant ce temps. Toutefois, selon une source anonyme du média américain World of Reel, ce serait essentiellement le chef opérateur du film, Matthew Libatique, qui aurait en partie assuré la tenue du projet :

"Le jour où Wilde a disparu, Florence [Pugh, ndlr] et Matthew [Libatique] ont pris les commandes du film. Je dirais que c'est grâce à Matthew surtout que les caméras ont pu continuer de tourner. Ils ne pouvaient pas se permettre de voir ce tournage s'arrêter, alors il a essayé de suivre au mieux la vision d'Olivia. Une fois qu'elle est revenue sur le plateau, comme si de rien n'était, c'est là que Pugh lui a hurlé dessus."

 

Don't Worry Darling : photo, Nick Kroll, Olivia WildeOlivia Wilde dans Don't Worry Darling

 

Cette douce ambiance sur un plateau de cinéma n'est pas sans rappeler le tournage grotesque de X-Men : Apocalypse, "réalisé" par Bryan Singer, où le cinéaste avait gaiement quitté la production du film à cause d'un "problème de thyroïde". Pour rappel, Florence Pugh est actuellement à l'affiche du passionnant nouveau film réalisé par Christopher Nolan, Oppenheimer, et passera tout bientôt une tête dans Dune 2le 1er novembre prochain dans nos salles de cinéma françaises.

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commentaires
Morgane Lafé•e
03/09/2023 à 05:03

Cet acharnement sexiste sur Olivia Wilde devient vraiment dérangeant. Tout ça en plus pour nous expliquer que le film a été réussi grâce à un homme. Of course, comment n'y avions-nous pas pensé ?
Les conflits entre réalisateurs et acteurs et les soucis d'attitude des uns et des autres sont légion à Hollywood, mais on n'en entend généralement pas parler. Il faut dire qu'on s'en contrefiche dans la plupart des cas. Comme par hasard, quand c'est une réalisatrice, qui plus est plutôt canon et surtout ancienne actrice (en gros, qui n'a pas su rester à sa place), ces histoires relationnelles de tournage font tout un foin. Et la presse dans tout ça ? Elle a un énorme rôle à jouer dans cet acharnement sexiste en relayant ces infos inintéressantes comme si c'était l'affaire du siècle. Pendant ce temps, les viols et harcèlement, voire prostitution forcées d'actrices, continuent tranquilou à Hollywood... Continuez comme ça, MESSIEURS les journalistes, à cirer les pompes qu'il faut.

Grey Gargoyle
25/08/2023 à 19:05

@Fox

[aparté
J'aime bien l'idee des "Têtes de gondole" (^_^)]

En fait, très honnêtement, je ne maîtrise pas du tout le sujet de la stop-mo. La seule chose que j'ai compris à ce sujet, c'est que c'est une niche à part. Il y a quelques artistes experts du domaine au niveau mondial et ils se connaissent entre eux. À priori, ils sont basés souvent au Royaume-Uni. Ceci étant, vous avez des artistes à Toulouse, à Lille ou en Rhône-Alpes qui font aussi ça de manière artisanale. Mais sur les projets de long métrage, il vaut probablement mieux avoir un bon réseau, être plutôt mobile et parler anglais. Le marché de l'emploi est très petit et il est mondial apparemment. En tout cas, c'est ce que m'avait dit une connaissance.

Comme vous me parliez de Wes Anderson, du coup, j'ai été gratter pour voir comment ça s'était passé.
Et vous voyez en fait que cela a été un parcours assez long entre les séquences d'animation de La vie aquatique (sous-traitées à Henry Selick) et l'Île aux Chiens (dont il est le réalisateur). Il a fallu qu'il prenne du temps et de l'assurance pour être légitime.
Pour Del Toro, cela a été transparent. Mark Gustafson est co-réalisateur (tout comme Louis Clichy était co-réalisateur des Astérix avec Alexandre Astier).

Si vous voulez, ma démarche est de remettre un peu sur le devant de la scène des gens qui ont tendance à injustement ne pas être connus du tout du grand public.
Presque inconsciemment, tout le monde attribue L'Etrange Noël de M. Jack à Tim Burton au lieu d'Henry Selick, ce qui est compréhensible parce que le character design est du pur Burton.

Cependant, en animation, le cinéma, ... ben, c'est de l'animation. Je ne vois pas trop comment le dire autrement. Voilà. L'art, c'est l'animation elle-même.
Ce que je veux dire par là, c'est qu'être réalisateur sur un film d'animation sans vraiment comprendre ce qu'est l'animation elle-même, cela risque d'être plus proche de la situation d'un commanditaire qui fait du tourisme dans les bureaux du studio qu'autre chose. Les animateurs détestent d'ailleurs travailler avec des gens comme ça. On ne s'improvise pas Miyazaki du jour au lendemain.
Beaucoup de gens peuvent être impliqués dans un processus créatif sans pour autant qu'on leur reconnaissent le statut de réalisateur. Pensez à tous les dessinateurs, par exemple, qui travaillent sur les personnages.

Le truc, c'est que tout s'organise autour du "pipeline" et qu'un réalisateur qui vient de la prise de vues réelles n'aura absolument aucun repère par rapport à ça.
Ça ne veut pas dire que la porte est fermée mais que ça va prendre du temps et de vrais efforts pour s'affirmer dans ce domaine-là.
C'est pour ça que je me méfie des "parachutages". Je veux bien croire qu'une fois de temps en temps on puisse tomber sur un polymathe qui apprend tout immédiatement tel le Jarod de la série Pretender mais souvent, c'est qu'il y a anguille sous cailloux.

Pour les deux Mark, je ne les connaissais vraiment pas. Ce sera une bonne occasion d'en apprendre davantage sur ce milieu professionnel.
Pour Andy Gent, merci beaucoup pour le tuyau ! :-)

Bonne journée à vous aussi.

Fox
25/08/2023 à 10:22

@Grey Gargoyle

Ha ha !
En effet, les deux noms que vous citez sont des pointures. Et pour des mecs aussi créatifs que Burton, Del Toro ou Anderson, s'entourer de personnes comme ça est inestimable parce qu'ils possèdent un savoir-faire propre. Mais encore une fois - peut-être que je me trompe lourdement ? -, je ne peux pas imaginer que les réals cités ne soient que de simples "têtes de gondoles" : leur identité visuelle est tellement forte qu'elle se reconnait aussi bien dans les films live que dans l'anime (que ce soit en termes de design, de découpage, de cadre, de rythme...). Ce qui me laisse penser qu'ils sont très impliqués dans le processus créatif.

Sur le sujet, je lisais justement il y a pas longtemps une petite interview d'Andy Gent sur le site Tim-Burton.net (je ne peux pas vous mettre le lien malheureusement, le bot considère ça comme un spam...). Très sympa si vous avez l'occasion !

Bonne journée,

Blake
25/08/2023 à 01:12

Ironique que ce soit un homme qui save the day pour un film qui trash les hommes…

Grey Gargoyle
24/08/2023 à 21:43

@Fox
PS: merci, cela m'a donné l'occasion de me renseigner sur Mark Gustafson et Mark Waring. ;-)
Je dois acquérir davantage d'informations sur le monde de la stop-mo.

Grey Gargoyle
24/08/2023 à 19:07

"Désolé si mon intervention a été mal interprétée : je souhaitais plus poursuivre votre propos en le complétant un peu, pas nécessairement le contredire."

Pas de souci entre nous. Merci beaucoup pour votre message.
J'ai seulement eu un peur que mon propre commentaire puisse être mal interprété. (^_^)

Au plaisir également de mon côté. :-)

Fox
24/08/2023 à 17:16

@Grey Gargoyle

Désolé si mon intervention a été mal interprétée : je souhaitais plus poursuivre votre propos en le complétant un peu, pas nécessairement le contredire.

Vous avez raison sur l'animation... en partie ! (rooh, le lourd ! :D )
Non plus sérieusement, je suis d'accord avec vous : c'est quelque chose de tellement spécifique que ça ne s'improvise pas et il est très difficile de faire la bascule, sauf après un apprentissage acharné, ou alors en sachant s'entourer (et là, on tombe vite dans la direction artistique plus que de la réa en elle-même).
Mais il y a, je crois, quelques exceptions (logiques !) et elles se font à mon avis dans la stop-motion (principalement). Ce n'est qu'une supposition mais je pense qu'un gars comme Wes Anderson peut plus facilement "faire son boulot de réal'" grâce à la stop-motion parce que c'est palpable : les décors existent, les personnages existent, la caméra est à positionner, la lumière à régler... Je pense que dans ce domaine très spécifique, il est possible de passer "plus facilement" (avec des gros guillemets, car c'est tout de même un exercice pas évident) du live vers l'anime (qui est pour le coup, dans ce cas, du "semi-live" en fait).

Après, c'est vrai que ce que vous soulignez - en tout cas c'est le sentiment que j'en ai - concerne plus les aspects techniques du métier de réal. Et on peut logiquement considérer de fait qu'un réal' qui ne "met pas les mains dans le cambouis" est un peu un imposteur, vu qu'il délègue cette (grosse) partie à d'autres. C'est d'ailleurs ce que ne se prive pas de dire Dupieux, qui considère comme impensable que le réal ne cadre pas lui même - ce qui fait qu'il est son propre DP sur ses films.
Avec le temps, je suis un peu plus mesuré, parce qu'il reste l'écriture (le réal' est parfois scénaristique), la gestion du jeu et des comédiens, la définition d'un tempo et/ou d'une ambiance générale qui caractérisera le métrage... En fait, il y a tellement de composantes à ce métier que c'est parfois difficile de juger, surtout si on n'a pas assisté à au moins un tournage du réal' en question pour "vérifier sur pièce". Pour reprendre mon exemple, John Woo est-il un mauvais réal' parce qu'il se fiche pas mal du jeu de ses comédiens (façon de parler) ? Ou bien est-ce Woody Allen l'imposteur, vu qu'il ne se soucie pas de la caméra (façon de parler bis) ? Le problème est complexe. Mais oui - pour clore ce mini-débat -, il y a des escrocs partout. Et les escrocs savent très bien faire illusion (sauf quand on se rapproche d'un peu trop près bien sûr).

Petit aparté (final) : c'est assez marrant d'ailleurs de voir que Robert Rodriguez se fait pas mal défoncer dans la section commentaires sous la critique de son dernier film. Et pourtant, il occupe bien souvent les postes de réal', DP, scénariste, compositeur, monteur, et parfois producteur ! On peut dire ce qu'on veut - qu'il n'est pas Orson Welles ou Spielberg -, n'empêche que le mec mouille le maillot. Comme quoi...

Au plaisir également.

Grey Gargoyle
24/08/2023 à 14:37

@Fox
"En fait, vous avez raison... mais en partie !"
NB : je précise bien que je ne cherche pas à faire de mon commentaire une généralité. (^_^')

"Après, bien sûr - et comme vous le soulignez -, il y a parfois des "accidents" ou des paresseux, ce qui fait que tout le boulot se retrouve sur les mêmes... alors que ce n'est pas forcément ce qui était prévu."
Oui.
Heu, enfin, dans mon cas... disons qu'après avoir entendu 2-3 commentaires en off de gens différents qui avaient travaillé avec une personne que j'admirais sincèrement au préalable et qui fait quasi-unanimement l'objet de critiques dithyrambiques de la part de la presse spécialisée depuis le début de sa carrière, hum,... cela m'a fait relativiser ce que je pensais du sujet.
Mais, vraiment, j'insiste, je ne dis absolument pas que c'est une généralité.
Les vrais passionnés visent à devenir cinéastes, alors que certains veulent simplement un statut social de réalisateur et la liberté et le prestige professionnel qui peuvent aller avec (je parle uniquement, ici, des longs métrages, parce que réalisateur d'épisode de série télévisée, c'est une autre limonade...). Or, si le producteur est d'accord, dans ce cas, un technicien va réaliser le film en sous-main et le réalisateur en portera la signature parce que c'est plus vendeur. Je répète cependant que ce n'est vraiment pas le cas général.

Par contre, le cas le plus concret dont j'ai parlé avec des professionnels en activité, c'est celui des films d'animation. Si vous voyez un réalisateur qui signe pour la première fois un long métrage d'animation alors qu'il avait préalablement fait carrière dans d'autres domaines, y compris la réalisation en prise de vue réelle, le dessin ou le scénario, vous pouvez être quasi-certain que son nom n'est là que pour épater la galerie. En réalité, le film a été réalisé en sous-main par un collaborateur.
Depuis quelques années, c'est devenu "tendance" de coller son nom à un film d'animation mais c'est une activité qui demande un vrai savoir-faire technique qui ne s'acquière qu'en animation...
J'invite les personnes intéressées à investiguer de leur côté pour voir de quoi je peux bien parler.
Merci pour cet échange
Bien à vous.

Fox
24/08/2023 à 12:53

@Grey Gargoyle

En fait, vous avez raison... mais en partie !
Si on prend le poste de réal', oui parfois, on a le sentiment qu'il n'en a pas foutu une ramée sur le plateau. Mais ça ne l'empêchera pas de récolter tous les lauriers au moment de la promo (parce que c'est lui "le chef").
Mais ça ne veut pas dire que les réalisateurs ne maitrisant pas certains aspects de leur poste sont nécessairement mauvais (ou des imposteurs). Parfois, c'est une question de sensibilité et donc ils préfèrent déléguer.
Prenons deux exemples diamétralement opposés : Woody Allen et John Woo. Clairement, la technique n'intéresse pas le premier : il préfère se consacrer à l'écriture et à la direction d'acteur parce que c'est son truc ; la partie "image", il la délègue à son chef op' (et ce n'est un mystère ni un secret pour personne). A l'inverse, John Woo se fout presque de la direction d'acteurs : sur le plateau de Face/Off, il n'écoutait apparemment pas les dialogues des comédiens lors des répèt' avant les prises de vues... vu qu'il avait de la musique dans les oreilles ! Il considérait que les acteurs "connaissaient leur boulot" et que lui pouvait se concentrer sur le tempo de la mise en scène (et déjà caler dans sa tête le futur montage de la scène).
Qui est meilleur dans ce cas ? C'est franchement une question de point de vue.

On trouve même ce type de "préférences" chez les "techniciens". Chez les dir phot', il y a certes la partie image qui est indispensable à connaître, mais il y a aussi toute la partie électrique liée à la lumière à gérer. Le dialogue avec le chef électro est essentiel, mais les niveaux de compétences divergent en fonction, là encore, des préférences de chacun : certains sauront exactement quel type de projo utiliser, où le placer, avec quelle intensité et avec quelle couleur précisément ; d'autres se contenteront de dire "je voudrais du jaune pâle dans le fond" !

En réalité, ce qui est important quand l'équipe de tournage est constituée, c'est de s'assurer des connaissances de chacun sur chaque secteur et de la bonne entente entre les visions des métiers. C'est un équilibre à trouver et il en va de la sérénité sur la plateau (et de l'efficience aussi). Et parfois, à profil pourtant semblable, les relations peuvent être totalement différentes. Gaspar Noé, pourtant très bon chef op' (c'est sa formation de base), travaille depuis de très nombreuses années avec le non moins excellent Benoit Debie : parce qu'ils ont la même vision, s'entendent très bien, et peuvent compter l'un sur l'autre pour tourner simultanément à deux caméras, nourrir la réflexion ensemble... Là où un Dupontel serait plus "en contrôle" : il sait s'entourer de très bons chefs op'... mais en change à chaque film ! Parce qu'il souhaite garder la main et prendre la responsabilité des choix "image" (la seule fois où il a conservé le même sur deux films consécutifs, ça a commencé à être un peu conflictuel - de son propre aveu).

Après, bien sûr - et comme vous le soulignez -, il y a parfois des "accidents" ou des paresseux, ce qui fait que tout le boulot se retrouve sur les mêmes... alors que ce n'est pas forcément ce qui était prévu. Pour le cas de Don't Worry Darling, je ne sais pas si la rumeur est vraie (l'absence imprévue de Wilde et la prise en main du plateau par Libatique et Pugh). Mais de base, j'ai toujours un a priori - négatif - sur ces comédien(nes) qui passent à la réa' un peu du jour au lendemain : gérer un plateau et, de surcroit, assurer un minimum de la partie technique propre à ton poste, ce n'est pas donné à tout le monde. Que ce soit Libatique - excellent DP par ailleurs - qui aurait repris les rênes ne me surprendrait pas.

Cidjay
24/08/2023 à 12:30

@Hasgarn : non merci. je ne me comporte pas comme un enfant gâté.
Je ne me barre pas de mon entreprise pour aller faire des keketteries avec la première venue en laissant tout le monde en plan et en revant sans explication.
Je suis respectueux des personnes avec qui je travaille et qui comptent sur moi pour avancer dans leur travail.
et je ne gagne vraiment pas la même paye que tous ses enfants gâtés d'hollywood.
Donc non, merci !
Je n'ai pas besoin d'aller en Ukraine pour apprendre les valeurs du respect et de l'humilité et de la vie en général.
Après si tu en as besoin, je te laisse le billet, ce serait con de l'avoir payé pour rien.

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