Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en novembre

La Rédaction | 9 novembre 2021 - MAJ : 09/11/2021 11:41
La Rédaction | 9 novembre 2021 - MAJ : 09/11/2021 11:41

Parce qu'il n'y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois d'octobre?

 

photo Star

 

DÉJÀ DISPONIBLE

candice renoir saison 1 à 8

Sortie 2013 à 2020 - Durée : 88 épisodes de 52 minutes

 

photo, Cécile BoisUne portière bien claquée

 

Ça parle de quoi ? Capitaine de police, divorcée, 4 enfants... et blonde ! Candice Renoir a mis sa carrière entre parenthèses pendant dix ans. Lorsqu'elle reprend du service, elle se sent quelque peu "rouillée", mais va vite résoudre les enquêtes criminelles les plus complexes par son bon sens et son esprit d'observation hors du commun.

Pourquoi il faut la regarder ? Il y a bien des raisons de se lancer dans Candice Renoir. Tout d'abord parce qu'on a qu'une seule vie, et que peut-être, sommeille en vous un fan hardcore de cette policière adepte de la couleur rose. Il serait donc regrettable de ne pas tenter votre chance. D'ailleurs, peut-être rêvez-vous de vivre à Sète ? Il se trouve que c'est le décor principal de la série, et que son visionnage est bien moins coûteux qu'une maison de charme dans la région, voire qu'un aller-retour en train.

Et si rien de tout cela ne vous tente, sachez que ces 8 saisons (oui, quand même) constituent un échantillon d'une espèce en voie de disparition, connue sous l'appellation "d'unitaire bizarre avec des flics super sympas et des blagues super lourdes". Une formule souvent moquée, en dépit de ses invraisemblables capacités d'addiction. Sans compter que la comédienne principale de Candice Renoir, Cécile Bois, demeure l'atout maître de cette sympathique série, grâce à une interprétation malicieuse et lumineuse.

idiocracy

Sortie 2006 - Durée 1h24

 

PhotoDeux semaines après l'élection de Zemmour

 

Ça parle de quoi ? Un homme à l'intellect limité est congelé puis réveillé en 2515, où il découvre qu'il est à présent le plus intelligent de la planète. Non, il n'est pas devenu plus futé : c'est le reste du monde qui est devenu idiot.

Pourquoi il faut le regarder ? Idiocracy est de la trempe de ces films qu’il devient presque dur de juger objectivement avec le temps. Non pas (uniquement) parce que les techniques et les technologies évoluent, mais parce que le traitement de son sujet a pris une pertinence tellement inattendue, qu’il rend le film culte indépendamment de toutes pures qualités cinématographiques.

En effet, Idiocracy est mis en scène et écrit en partie comme moult comédies américaines débiles de l’époque. Mais en poussant à fond tous les compteurs de connerie de ses personnages, en déformant tous les traits les plus abrutissants de la société américaine (hyperconsommation, ultra populisme, etc.), Idiocracy se révèle être un jouissif portrait au vitriol des États-Unis peint avec de la graisse de bacon. Et faire de Terry Crews, un Donald Trump aux cheveux lisses à l’avance, ça ne s’invente pas. 

Les meilleurs films et séries politique

BIENTÔT DISPONIBLE

dopesick - le 12 novembre

Deux épisodes le 12 novembre, le rythme pour les 6 épisodes restants sera hebdomadaire - Durée : 1h par épisode

 

photo, Michael Keaton"Ce médicament pourrait me transformer en The Baldman"

 

Ça parle de quoi ? L'histoire de l'entreprise qui a déclenché à elle seule la pire épidémie de drogue de l’histoire américaine et des héros émergeant dans cette lutte intense pour combattre les lâches sociétés et leurs alliés qui prospèrent sur fond de crise pourtant nationale. 

Pourquoi il faut la regarder ? Le scénario de Dopesick avait déjà l'air d'être du tout bon et la bande-annonce mettait l’eau à la bouche. Dans ce récit très Germinal, on suivra donc, d’un côté, les pontes du Big Pharma en train de camoufler la dangerosité de leur médicament à l’aide d’un lobbying colossal, et de l’autre, l’échelle humaine d’un toubib constatant sur sa communauté les effets indésirables du médicament. Le ton Germinal devrait être encore plus féroce lorsqu’on constatera les premiers décès dans les chaumières de mineurs américains, prêts à tout pour réussir à supporter un vilain mal de dos.

Si nous ne sommes pas sûr que la période soit propice pour un documentaire sur le Big Pharma qui a orchestré une addiction massive à un médicament anti-douleur dans le seul but d’en tirer du profit, Dopesick semble un incontournable. Une raison parmi d'autres : son casting riche, où on retrouvera Michael Keaton, Peter Sarsgaard, Will Poulter ou encore Kaitlyn Dever.

Aux commandes, c’est Danny Strong et la production exécutive de Dexter et The Handmaid’s Tale, de quoi proposer une série rondement ficelée et dont le postulat est de décrire non sans une once de fiction ou de dramaturgie les faits réels qu’elle souhaite dépeindre.

Maman, j'ai raté l'avion (ça recommence) - LE 12 NOVEMBRE 

 

photo, Archie YatesArchie Yates

 

Ça parle de quoi ? Max Mercer, un jeune garçon facétieux et plein de ressources qui se retrouve seul à la maison pendant que sa famille est en vacances au Japon pour les fêtes. Lorsqu’un couple marié avide de récupérer un précieux héritage jette son dévolu sur la maison des Mercer, c’est à Max que revient le devoir de protéger le domicile familial des intrus…

Pourquoi il faut le regarder ? Probablement pas pour l'originalité du scénario de Maman, j'ai raté l'avion (ça recommence) qui, à en croire sa bande-annonce, reprend toutes les grandes lignes de celui de John Hughes, avec un même humour poussif, cartoonesque et espiègle qu'on est plus prompt à apprécier à l'approche de Noël. Il y a surtout une certaine curiosité de voir Dan Mazer, collaborateur régulier de Sacha Baron Cohen, s'essayer au gentil divertissement familial.

Le casting est aussi de bonne facture. Après nous avoir attendris dans Jojo Rabbit, le jeune Archie Yates ne devrait pas avoir de mal à être un sale gosse attachant. Le film devrait également donner un peu plus de visibilité à Ellie Kemper, mémorable dans la sitcom The Office, et Timothy Simons l'inoubliable Jonah Ryan de Veep,  tandis que Rob Delaney pourra peut-être se racheter après Tom et Jerry.

sale temps à l'hôtel el royale - le 17 novembre
Sortie 2018 - Durée 2h22

 

photo, Chris HemsworthCharles Manson n'a jamais Thor 

 

Ça parle de quoi ? Janvier 1969. Situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada, l’hôtel l’El Royale, établissement autrefois luxueux, est désormais aussi fatigué que ses clients. Dans cet hôtel oublié des riches et des puissants depuis longtemps, un prêtre, une chanteuse de soul, un voyageur de commerce, une hippie et sa sœur, un homme énigmatique, et le gérant de l’hôtel vont se retrouver par hasard… ou pas. Au cours d’une nuit comme seul le destin sait les orchestrer, tous auront une dernière chance de se racheter, avant que l’enfer ne se déchaîne…

Pourquoi il faut le regarder ?  Scénariste spécialiste du climax et du twist passé par Alias et Lost : les disparus, Drew Goddard a surpris son petit monde en réalisant La Cabane dans les bois en 2012, film d’horreur jouant avec tous les codes du genre de manière respectueuse à travers une mise en abyme bien maline. Après être parti créer Dardevil sur Netflix, en 2015, Goddard revenait aux affaires avec Sale temps à l'hôtel El Royale, faisant monter la hype avec un casting de folie furieuse (Jon Hamm, Dakota Johnson, Jeff Bridges, Chris Hemwsworth, cynthia erivo, etc.)

Malheureusement, Goddard semble s’être laissé dévorer par ses ambitions, voulant organiser une série de coups de théâtre plus absurdes les uns que les autres au sein d’une histoire se voulant ancrée dans son époque au travers des thématiques comme des personnages. Un beau gâchis véritablement douloureux, car le film n’est ni dénué de qualités plastiques, ni d’idées de mise en scène. Notamment une scène impliquant Erivo, Hamm et Bridges qui vous restera longtemps en tête

Notre critique du film

patton - LE 17 NOVEMBRE

Sortie 1970 - Durée 2h52

 

photo, George C. ScottPatton en fait des tonnes

 

Ça parle de quoi ? En 1943, le général Patton est envoyé à Tunis afin de prendre le commandement des troupes américaines après la débâcle de Kasserine face à l’Afrikakorps nazi d’Erwin Rommel. Il enchaîne les succès, mais lorsqu’on le lui demande, refuse de laisser les lauriers de ses victoires au maréchal Montgomery des forces armées britanniques.

Pourquoi il faut le regarder ? Avez-vous déjà vu un film de guerre sans guerre ? Cela dure trois heures et ça s'intitule Patton. Consacré non pas aux combats qui opposèrent les troupes alliées et les forces de l'Axe (quelques scènes fugaces tout au plus), mais plutôt un portrait fascinant d'un militaire demeuré dans l'histoire américaine, réputé pour être un stratège de génie et un rebelle dans l'âme. Soldat controversé, guère apprécié du reste de l'état major, voire franchement opposé à un autre haut-gradé célèbre, le général Montgomery, notre protagoniste n'est pas un simple outil de propagande, bien au contraire.

Le film de Franklin J. Schaffner se plaît à travailler une mise en scène parfois très sophistiquée (comme lors de l'ouverture, presque abstraite). Le militaire se mue peu à peu en une figure d'autorité extrêmement complexe, qui interroge le goût de l'administration américaine pour la guerre, la conquête et la mort. Un passionnant voyage, aux côtés d'un personnage truculent, haut en couleur, et faussement drôle.

hawkeye - LE 24 NOVEMBRE

Sortie 2021 - Durée : Six épisodes

 

photo, Hailee Steinfeld, Jeremy RennerNouvelle partenaire

 

Ça parle de quoi ? L’ancien Avenger Clint Barton a une mission apparemment simple : retourner dans sa famille pour Noël. Possible ? Peut-être avec l’aide de Kate Bishop, une archère de 22 ans qui rêve de devenir une super-héroïne. Ils vont devoir faire équipe alors qu’une présence du passé de Barton menace de faire dérailler l’esprit festif.

Pourquoi il faut la regarder ? Même s'il n'a pas servi à grand-chose dans la plupart des batailles qu'ont menées les Avengers (dont il est un des membres fondateurs), Hawkeye est enfin l'occasion d'apprendre à connaître et apprécier le Clint Barton de Jeremy Renner en lui donnant un réel arc narratif, ses trois pauvres scènes dans Endgame ne pesant pas bien lourd.

À en croire les bandes-annonces, la prochaine série de Marvel devrait également retrouver l'humour propre au MCU, avec de l'action plus physique, pour nous offrir - on l'espère - des séquences d'action plus maîtrisées que dans Falcon et le Soldat de l'Hiver. Comme les autres séries liées à l'univers étendu, les épisodes présenteront un nouveau personnage qu'on pourra sûrement retrouver plus tard au cinéma et qu'il convient donc de ne pas louper : Kate Bishop (Hailee Steinfeld) pressentie pour reprendre l'arc et le nom d'Hawkeye.

 

the beatles get back - LE 25 novembre 

Trois épisodes d'environ 2h diffusés les 25, 26 et 27 novembre 2021

 

photo, John LennonBon les mecs, on va essayer de faire une séparation qui déboite aussi, okay ?

 

Ça parle de quoi ? Une série documentaire en trois parties qui nous ramène aux sessions d'enregistrements intimes du groupe, durant une époque charnière de l'histoire de la musique.

Pourquoi il faut la regarder ? Ce n’est pas tous les jours que des dizaines d’heures d’images originales et restaurées des Beatles réapparaissent et sont mises en scène par Peter Jackson, renommé entre autres pour la qualité de son adaptation du Seigneur des Anneaux.

C’est donc un condensé de ces plus de 50 heures inédites d'enregistrement qu’on retrouvera en mini-série de 3 épisodes, racontant la période chargée précédant la croustillante séparation de l’un des plus grands groupes de l’histoire du rock, le tout dans une qualité quasi paranormale.

The Beatles: Get Back est à voir parce que c’est une pièce inédite de l’histoire de la musique et aussi parce que c’est un sacré drama. Tout y est. Des histoires de copines qui s’incrustent au studio, des caprices de star, l’envie pour un groupe de se retrouver, un concert sauvage arrêté par la police, des gens qui débarquent pour achever un montage qui ne plaît évidemment pas à tout le monde, des lettres de menace ou encore des mecs qui claquent la porte la veille du show. Tout y est, on vous dit.

sunshine- LE 25 novemBRE

Sortie 2007 - Durée 1h47

 

Photo SunshineEt on ne vous parle même pas du casting...

 

Ça parle de quoi ? En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l’extinction de l’espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de sept hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l’humanité.

Pourquoi il faut le regarder ? Des années après sa sortie, Sunshine reste l’un des meilleurs films de science-fiction contemporains, et pas juste grâce à la sublime bande originale de John Murphy, depuis reprise partout, des plus laides des pubs télévisuelles aux pires des frasques super-héroïques.

Le ton tragique qui se dégage du scénario d’Alex Garland en fait encore une œuvre bouleversante et la mise en scène de Danny Boyle, toujours décriée par ses détracteurs, quasi tous épileptiques, y trouve l’occasion de s’épanouir, surtout dans un dernier acte en forme de crescendo stroboscopique. Certains ont beau déplorer un changement de genre trop radical, ces ultimes minutes tendent vers le métaphysique sans jamais l’annoncer. On ne peut donc pas lui reprocher ni son ambition ni ses partis-pris, qui feront beaucoup de bien à une plateforme abritant peu d'oeuvres aussi noires.

Mais aussi...

The Premise, Next, Raven saison 4, Hysterical, Dans la maison, Où le coeur nous mène, Les petits braqueurs, The Gifted, Under the Helmet : The Legacy of Boba Fett, Stumptown, Marvel's Hit Monkey, The Choe Show, Mr Inbetween saisons 1 et 2, The Ringer...

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commentaires
Ankytos
10/11/2021 à 11:14

"faire de Terry Crews, un Donald Trump aux cheveux lisses à l’avance"

D'accord avec vous sur l'intérêt d'Idiocracy au vu de sa (triste) pertinence au regard de l'évolution de la société.
En revanche, la comparaison du Présemident du film avec Trump est à nuancer : comme l'expliquait très bien un autre que moi, Trump est bien pire car le président incarné par le super Terry Crews sait qu'il est idiot et, lorsqu'il met la main sur quelqu'un de bien plus intelligent, il s'empresse de lui donner des responsabilités... on ne peut pas dire que Trump avait cette forme d'intelligence :)

Bubble Ghost
10/11/2021 à 08:03

The Beatles Get Back par Peter Jackson, ça a juste l'air énorme. Et je dis cela, alors que je ne suis même pas un fan du groupe, ne possédant aucun de leurs albums.

alulu
09/11/2021 à 20:51

Franklin J. Schaffner, lui c'était un bon, Goldsmith aussi d'ailleurs. Sunshine le film trip par excellence. Au passage, Chapelwaite c'est plus que bien.

zetagundam
09/11/2021 à 16:09

Malheureusement, des films comme Patton et Sunshine se font beaucoup trop rares de nos jours.

Quand à Idiocracy, il suffit de faire un tour rapide sur Twitter et Youtube pour s'apercevoir que le film c'est trompé de quasiment 500 ans