Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix ce week-end

La Rédaction | 28 mai 2021 - MAJ : 28/05/2021 19:02
La Rédaction | 28 mai 2021 - MAJ : 28/05/2021 19:02

Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

Logo Netflix

 

Eden

Ça parle de quoi ? Des milliers d’années dans le futur, la race humaine n’existe plus. Un beau jour, deux robots agricoles découvrent une petite fille humaine. Ils élèvent secrètement Sarah jusqu’à l’âge adulte.

Pourquoi il faut la regarder ? Eden est d’abord le retour à la réalisation de Yasuhiro Irie, le réalisateur de la série animée Fullmetal Alchemist: BrotherhoodGrâce à l’aide du concepteur artistique Toshihiro Kawamoto, présent sur la mythique série de l’espace Cowboy Bebop, mais également avec l’appui de Justin Leach, remarqué pour son travail d’animateur pour la série Star Wars : The Clone Wars, Eden est une belle trouvaille de la plateforme Netflix.

L'univers futuriste de Pacific Rim : The Black semble être passé à la moulinette du monde touchant des films d'Hayao Miyazaki qui a rencontré le meilleur de Dragon Ball GT. Ce beau mélange offre une oeuvre touchante avec une petite touche d'action quand il faut. Enfin, elle contient une réflexion plus large sur l'humanité et l'avènement des robots. Avec seulement 4 épisodes, Eden est une passionnante mini-série à déguster sans modération.

 

photo"Je vois Netflix !"

 

Ragnarök saison 2

Ça parle de quoi ? Magne, un lycéen maladroit qui reçoit les pouvoirs du dieu nordique Thor. Il se retrouve rapidement plongé dans une lutte avec les Jutuls, une famille d’êtres immortels appelés les Géants qui sont les ennemis de Thor et des Dieux depuis les temps anciens. 

Pourquoi il faut la regarder ? Si, de par son nom, la série Ragnarök de Adam Prince (Borgen, une femme au pouvoir) laissait penser qu’on serait plongé dans un combat épique entre membres du panthéon scandinave, on s’éloigne rapidement du fantastique de la mythologie nordique pour quelque chose de plus dramatique. Moins American Gods que Skam, la première saison de Ragnarök a surtout permis le débat sur des questions écologiques fortes. À l’instar de Sex Education une autre série Netflix, la série aborde des thèmes sensibles au travers du regard adolescent. 

En effet, Odin, Thor et Loki sont moins présents qu’on pouvait l’imaginer, mais Ragnarök en profite pour exprimer un certain art de vie à la scandinave très ancré dans l’écologie à l’instar d’un discours de Greta Thunberg. Une relecture moderne des contes légendaires des pays du Nord qui laisse sa place aux jeunes acteurs en mettant parfois de côté la folie des Dieux. Cependant, se terminant sur une bataille épique, la première saison de Ragnarök offrait le spectaculaire attendu couplé d’un certain suspense sur le sort du héros.

Notre critique de la saison 1

 

photo, David StakstonLe Mjöllnir version de poche 

  

Mutafukaz

Ça parle de quoi ? Après un accident de scooter, Angelino commence à avoir d'étranges hallucinations d'une invasion extraterrestre tandis que des hommes menaçants sont à ses trousses.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'en plus d'être une bande-dessinée culte, aux influences innombrables, à la réussite enivrante et à l'univers singulier, Mutafukaz est aussi un long-métrage d'animation, supervisé et mis en scène par le créateur de l'oeuvre originale. Un défi d'autant plus complexe à relever que condenser plusieurs tomes menés tambour battant en un unique récit aurait de quoi assécher toute création qui se respecte, mais pas dans le cas présent.

Sorte de relecture d'Akira à la sauce méta, propulsée dans un kaléidoscope d'influences, le récit file à une allure phénoménale, engendrant une atmosphère de délicieux chaos, démultipliée par la direction artistique globale. Plus important, la mise en scène ne se contente jamais de reprendre "bêtement" celle des bandes-dessinées, et sait générer une grammaire propre, tirant parti du médium cinéma. Et puis bon, le résultat est tout simplement hilarant, pour qui aiment les univers mutants.

Notre critique du film

 

PhotoA Meat city, tout le monde est cuit à point

 

La Méthode Kominsky saison 3

Ça parle de quoi ? Malgré son âge avancé, le professeur d'art dramatique Sandy Kominsky est déterminé à poursuivre son travail.

Pourquoi il faut la regarder ? Avec son humour cinglant et sa réflexion sur le temps qui passe, La Méthode Kominsky, dernière création de Chuck Lorre (The Big Bang Theory) se déguste comme une bonne tasse de thé légèrement amerAvec des dialogues incisifs et des épisodes rythmés qui compensent une narration parfois un peu classique, La Méthode Kominsky permet surtout à Michael DouglasKathleen Turner et Alan Arkin de briller.

Cette drôle de version d’Entourage en mode cheveux grisonnants montre que le troisième âge n’est pas une période seulement de jeux télévisés et de charentaises. Dans la même veine que Grace et Frankie, cette série offre avec un brin de piquant un regard sur l’âge. Alors que Alan Arkin ne reviendra pas pour la dernière saison, le personnage de Michael Douglas va devoir faire face à une autre réalité de la vie : la mort

 

photoLa vie c'est mieux à 70 ans

   

Three Identical Strangers 

Ca parle de quoi ? Trois adolescents découvrent par hasard qu'ils sont des triplés séparés à la naissance, mais la joie des retrouvailles s'assombrit quand leur véritable histoire émerge.

Pourquoi il faut le regarder ? On dit parfois que la réalité dépasse la fiction. Parfois c’est plus simple, elle la pulvérise et la met à ses pieds en lui ordonnant de déguster les ongles de ses orteils. L’histoire de Three Identical Strangers est de celle-là, elle appartient même au haut du panier. 

On se gardera d’en dire plus. Sachez juste que le documentaire mélange adroitement images d’archives, extraits de talk-show et entretien face-cam pour servir son propos. Car si l’émotion pointe souvent face à cette affaire hors du commun, ce sont les questions psychologiques, sociologiques, voire philosophiques, que le film soulève qui l’emportent sur le pathos. Mais toute personne qui prétend rester de marbre face aux paroles émues de nos triplés est un menteur. Même le jury du festival de Sundance édition 2018 n’a pu résister, remettant au réalisateur Tim Wardle, le prix spécial du jury pour un documentaire. 

 

Photo Eddy Galland, Robert Shafran, et David KellmannIl y a un potentiel film d'horreur incroyable avec ces 3 sourires

 

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commentaires
C.Kalanda
29/05/2021 à 06:03

@GTB : ils en ont parlé lors d’un des articles des semaines précédentes ;) et je te rejoins sur la reco.

GTB
28/05/2021 à 23:38

Un oubli dans la liste et pas des moindres: La Tortue Rouge vient de débarquer dans la catalogue tiers. Magnifique film d'animation à zieuter sans modération :).