Joker a séduit les spectateurs du monde entier, mais pas seulement. Des cinéastes prestigieux, comme Michael Mann, font connaître leur soutien au film.
Appelé à devenir le film classé R au plus gros box-office mondial pour un bon bout de temps, mais désormais considéré comme un des meilleurs films de super-héros, ou situé dans un environnement inspiré de comics, Joker fait toujours couler beaucoup d’encre, des semaines après sa sortie. Il faut dire que le succès retentissant du long-métrage vient reconsolider l’image de Warner en tant que studio désireux de proposer une alternative à la lucrative recette cristallisée par Disney.
Ainsi, le studio organise actuellement aux États-Unis des projections prestigieuses, où Joker est introduit puis commenté par des cinéastes connus et reconnus. Ce fut le cas il y a quelques heures, lorsque Scott Cooper (Les Brasiers de la Colère, Hostiles) s’est chargé de montrer le film. Mais initialement, c’est Michael Mann qui devait tenir le rôle de maître de cérémonie.
Finalement indisponible, le réalisateur de Heat, Le Sixième sens ou plus récemment Hacker, a néanmoins tenu à s’exprimer via une lettre, lue avant la projection, dans laquelle il ne tarit pas d’éloges sur le Joker de Todd Phillips.
« J’aime ce film. Je pense qu’il est brillant, et non seulement le meilleur film de Todd, mais aussi excitant parce qu’il se situe à une frontière. Et c’est généralement là que se produisent de belles choses. Le scénario de Todd Phillips et Scott Silver a cette pertinence, qui a lieu quand un travail est authentique et va droit au but. »
Ses propos, publiés par Indiewire, s’attardent particulièrement sur l’ambiguïté de Joker, qui lui a beaucoup été reprochée par la critique américaine, mais qui fait pour Mann toute la valeur du film.
Non, mais donnez-lui au moins le meilleur maquillage
« Arthur nous dérange et nous émeut simultanément. C’est à la fois un enfant victime et un adulte agresseur. Les deux sont vrais, comme c’est parfois le cas dans les affaires les plus schizophréniques. Que ces deux vérités cohabitent est inconfortable. Nous nous retrouvons à vouloir fuir cette réalité. Le film est un contrepoint. C’est pour cela que le personnage d’Arthur et le film demeurent si fortement en mémoire. »
L’enjeu est de taille pour Warner, car la saison des récompenses est déjà sur toutes les lèvres à Hollywood. En effet, ce type de séances va permettre aux nombreux votants de l’Académie des Oscars qui n’ont pas encore vu le film de le découvrir, et possiblement à sa réputation d’enfler.
Manhunt ? Bis…
Merci beaucoup pour vos lumières 😉
En effet, je ne connaissais pas « Le Sixième Sens »
@NANY
Si, mais des années avant sortait Le Sixième Sens (Manhunt en anglais), adapté du best-seller de Harris et première apparition de Lecter à l’écran, joué par Brian Cox.
@NANY
Sixième sens, c’est Shyamalan
Le Sixième Sens, c’est Michael Man, adapté de Thomas Harris (Hannibal), n’hésitez pas à cliquer sur le lien 🙂
Le réalisateur de « Le sixième sens » ??? Ce n’est pas M. Night Shyamalan ???
Il est gentil Michael, mais dire que c’est le meilleur film de Todd Phillips, c’est pas un argument quand tu vois la carrière du gars …
@sylvinception
Alors pour sa défense (et c’est pas un stagiaire), c’est une coquille liée à notre système de création de lien. Mais oui, honte à lui.
Le réalisateur de « Manhunt » ???
Au bûcher le stagiaire golmon!!
Le réalisateur de Heat ??
Vous voulez dire Michael Mann ?