Le trailer de Sonic, le film avait déclenché une vague d’indignation qui a gêné Jim Carrey, ce qui semble avoir agacé le producteur Adi Shankar.
La bande-annonce de Sonic, le film est sortie il y a plus de trois mois, mais la plaie n’est toujours pas refermée pour les fans. Les premières images ont suscité de violentes réactions de la part du public, scandalisé (légitimement) par le visuel de la mascotte de SEGA, accessoirement un des personnages de jeux vidéo les plus iconiques.
La pilule n’est tellement pas passée que Sony a finalement décidé de repousser la date de sortie de trois mois pour que le design du hérisson soit retravaillé et que l’équipe VFX puisse littéralement sauver les apparences.
Face à ce torrent de haine et contre toute attente, le seul à défendre Sonic a été son ennemi juré, le Docteur Robotnik (avec Jim Carrey sous la moustache). Le comédien n’a pas apprécié la situation, entre la colère bruyante d’une partie du public et la décision du studio de réagir, et il a dénoncé la forte notion de propriété des fans, qui devient insensée selon lui.
Son avis (respectable, on ne dit pas le contraire) est pourtant loin de faire l’unanimité. Même s’il n’est pas impliqué dans le film, le producteur Adi Shankar a de la bouteille concernant les adaptations d’univers pixelisés, avec Castlevania ou la future série Devil May Cry annoncée sur Netflix. Dans une lettre ouverte qu’il a exclusivement envoyée à ScreenRant, il a expliqué son point de vue.
Jim Carrey en Docteur Robotnik dans Sonic, le film
« Cher Jim, le public n’est pas « impliqué dans la création » du film dans lequel vous avez joué. L’univers de Sonic a déjà été créé, il y a plusieurs décennies. Ce film, auquel vous avez prêté vos talents, l’adapte de manière incorrecte. C’est cette perspective, où Hollywood se pense dans le droit de démanteler une iconographie comme bon lui semble et la réassembler d’une manière qui a souvent peu de point commun avec la source, qui a mené à cette tension entre les joueurs et l’industrie du film. »
Il est évident qu’un équilibre doit être trouvé entre les deux points de vue. Jim Carrey a en partie raison quand il met en garde contre les fans qui dictent à outrance leurs envies à l’industrie, et s’offusquent de plus en plus bryamment quand un film laisse part à la créativité du réalisateur (d’où des pétitions souvent absurdes). D’un autre côté, il ne faut pas que les studios oublient qu’avant leurs films, il y a un matériau de base et des fans à respecter.
Sonic, le film est produit par Tim Miller (Deadpool) et réalisé par Jeff Fowler. Sonic sera doublé par Ben Schwartz et devrait arriver en salles le 5 février 2020.
« des fans a respecter » oué bon, on parle pas non d’une adaptation d’un grand classique de la littérature. Si les « fans » de Philip Roth ont pu supporter sans broncher des adaptations toutes plus insipides les unes que les autres, les (ex)gamins qui se sont défoulé sur leur console Sega dans les 90’s devraient survivre si le look d’un hérisson bleu est pas a leur goût.
Pas simple à comprendre votre dernière phrase (ou alors il manque quelques mots).
Je vous propose ça « C’est la perspective de voir Hollywood se permettre de produire une version qui n’a pas grand chose à voir avec le matériau original qui crée des tensions entre les gamers et l’industrie du cinema. »
Nan mais la c’est pas une question de respecter les fans ou autre, c’est juste que le design est hideux, l’incrustation est très mauvaise et l’animation passable… Après si c’était fait exprès, je dis pas, mais comme le film a l’air de se prendre au sérieux, le public à le droit de dire que c’est moche. Et surtout en sachant que ce personnage a déjà un design validé par le public depuis des décennies. Pour le coup, Jim Carrey a tout faux dans sa déclaration, et réagit comme si il n’avait pas vu les images, ce qui est probable.
@grift
Effectivement la traduction manquait de clarté, elle a été rectifiée !
« Même s’il n’est pas impliqué dans le film, le producteur Adi Shankar a de la bouteille concernant les adaptations d’univers pixelisés, avec Castlevania ou la future série Devil May Cry annoncée sur Netflix. »
Ouais donc en gros, le mec vient se mêler d’une affaire qui ne le concerne pas vraiment, juste pour se donner une bonne image auprès des gamers en prévision de ses futures productions.
Un bel opportuniste.