Sharknado : le sixième film signera normalement la fin de la saga

Qu'y a-t-il de plus génial au monde que les requins et les tornades ? Un film avec des requins dans des tornades, tout simplement, voire six films même. Ouais, ça fait beaucoup.

Si Sharknado, c'est un peu la défaite de la pensée et du vrai cinéma, c'est par contre la victoire d'une formule qui marche, d'un humour bas de plafond, du fun régressif et du plaisir coupable. Et, quelques fois, on n'en demande pas plus. Sauf qu'au bout de cinq films, on se dit que ça commence à faire beaucoup. Heureusement, Sharknado 6 arrive avec une très bonne nouvelle : la fin est proche. 

Sharknado, ôde au film d'auteur discret et sensible

Parce que bon, ce n'est pas qu'on déteste la franchise de Syfy, mais elle est tombée dans le cynisme absolu depuis fort longtemps, ne capitalisant plus que sur la popularité de sa franchise et l'amour aveugle que lui porte une frange du public, adepte des séances ciné pizzas-pétards-bières du samedi soir. Et on ne critique pas hein, on l'a fait pendant longtemps, quand on était jeunes et qu'on avait encore des rêves.

Ian Ziering, en fâcheuse posture

Comme vous vous en doutez, la franchise reviendra pour un sixième épisode dès le 25 juillet prochain. Mais cette fois, ce sera différent puisque le site TV Line nous informe que Sharknado 6 sera bel et bien le dernier volet de la saga. En effet, si l'on en croit ce que l'on nous raconte, dans Sharknado 6, Fin Shepard (toujours interprété par Ian Ziering), va devoir remonter le temps pour empêcher la première Sharknado. Ah on vous avait prévenu, c'est débile. Et comme chacun le sait, empêcher un événement de se produire, c'est empêcher ses conséquences, donc les autres films, d'arriver. Comme ça, la boucle est bouclée.

Donc au revoir Tara Reid en épouse bionique, au revoir leur fils kidnappé par une tornade de requins qui l'emmène à travers le monde, au revoir les caméos de Fabio et Tony Hawk. Tout va rentrer dans l'ordre et rien ne se sera réellement passé. Jusqu'au reboot ? On craint qu'ils aillent jusque là. Misère...