Le Village : le meilleur film (incompris) de Shyamalan

Judith Beauvallet | 7 février 2023 - MAJ : 08/02/2023 12:13
Judith Beauvallet | 7 février 2023 - MAJ : 08/02/2023 12:13

Film charnière dans la carrière de son réalisateur, Le Village clive les avis même chez les admirateurs de M. Night Shyamalan. Il est temps de rappeler pourquoi c’est, en réalité, sa plus grande œuvre.

Il faut reconnaître à M. Night Shyamalan la faculté de ne jamais laisser indifférent. Beaucoup de ses films auront été qualifiés de chefs-d'œuvre, de daubes et parfois des deux. Rares sont les personnes qui parlent de son travail avec tiédeur, qu'elles préfèrent chanter ses louanges ou maudire ses ancêtres. Au tournant de sa carrière, entre ses films les plus acclamés (Sixième Sens, Incassable, Signes) et les plus honnis (La Jeune Fille de l’Eau, Phénomènes, Le Dernier Maître de l’Air...), se trouve le film de la bascule : Le Village.

 

 

Certains le placent du bon côté de la barrière, et beaucoup d’autres du côté des navets. À l’image de son parcours en salles, où son excellent démarrage fut suivi d’une globale déception commerciale, Le Village laisse une image imprécise dans la carrière d’un Shyamalan qui a pour habitude de trancher les avis. Les meilleurs films du réalisateur posent tous une même question : la nature des choses est-elle déterminée par la perception qu’on en a, ou tous nos principes sont-ils simples superstitions ?

 

Le Village : Photo Joaquin PhoenixLe Flambeau

 

Bruce Willis dans Incassable est-il un véritable super-héros, ou juste un médium en bonne santé ? Mel Gibson dans Signes est-il un prêtre touché par la grâce qui repousse une menace planétaire, ou un beauf allumé qui casse de l’étranger ? Les grands Shyamalan reposent tous sur une même mécanique : celle qui fait passer de la croyance à la foi. Mais foi en quoi, exactement ? C’est dans Le Village que le réalisateur donne peut-être la réponse la plus aboutie et la plus magnifique de sa carrière. PS : la fin du film est spoilée dès les premières phrases du prochain paragraphe. Vous êtes prévenus.

 

Le Village : photo, Bryce Dallas Howard, Adrien BrodyNoces de coton

 

L’ÉGLISE AU CENTRE DU VILLAGE

Alors voilà : à la fin du film, on apprend que le fameux village est une micro-civilisation recréée par des darons lassés de la violence de la société et qui élèvent leurs enfants dans un mode de vie paysan du XIXe siècle. Et ces enfants ignorent qu’il existe, au-delà de la forêt, un monde moderne peuplé de hand spinners et de fans de Snyder (eh oui, c’est ça le twist). C’est utile de le rappeler (le twist, pas Snyder), parce que ce mode de vie que cette poignée d’“Anciens” choisit en toute conscience de recréer, ce n’est pas seulement un quotidien selon lequel on jardine et on cloue du bois comme un grand plutôt que d’aller faire ses courses au supermarché.

Car la vie des habitants du village semble pétrie de traditions qui, sans l’héritage d’une éducation religieuse particulière, n’ont pas de raison d’être. Surtout sous l’impulsion de personnes ayant connu un monde relativement moderne et n’ayant apporté pour seule religion dans leur nouvelle civilisation que la peur de “ceux dont on ne parle pas” et l’amour de son prochain. Alors pourquoi les femmes portent-elles exclusivement des robes ? Pourquoi Ivy dit-elle qu’il lui fallait attendre que sa grande sœur soit mariée avant de pouvoir elle-même être courtisée ? Pourquoi l’existence même de la notion de mariage ?

 

Le Village : photo, Bryce Dallas HowardPoltrone Ivy

 

Lorsqu’Ivy fait la course contre Noah, Lucius lui dit qu’elle court “comme un garçon”, ce qu’elle prend comme un compliment. Dans cette même scène, elle demande à Lucius de ne pas lui poser de questions auxquelles une jeune femme ne devrait pas répondre. Plus tard dans le film, elle lui raconte que, depuis l’enfance, elle préfère les “trucs de garçon”, comme le jeu qui consiste à tester son courage en restant le plus longtemps possible à l’orée des bois pour provoquer les créatures. 

Ce soi-disant modèle d’innocence et de pureté qu’est censé incarner le gentil hameau porte en fait les traces bien ancrées d’une éducation traditionaliste via laquelle les femmes sont implicitement dévalorisées. En filigrane d'une vie idéale façon La Petite Maison dans la Prairie transparaît un modèle plein de limites et de dogmes dont ce nouveau départ rêvé par les Anciens n’a pas su se départir. Pourtant, le personnage de William Hurt, qui est un peu le grand gourou du bled, rappelle que la chose qu’ils ont voulu protéger en créant ce fameux village est précisément l’innocence. Mais seulement l’innocence qui perçoit un vice chez une femme en pantalon, alors.

 

Le Village : photo, Judy GreerL'amour est dans les braies

 

Bien avant le twist, la structure-même du film va remettre en question ce modèle soi-disant naturel et innocent. Lors de la première moitié, c’est Lucius dont on épouse le point de vue et qui est le personnage principal. Mais lorsqu’il est mis hors-jeu par la tentative d’assassinat de Noah (alors qu’on pensait que l’innocence devait assurer la supériorité des bonhommes, tout ça), c’est Ivy qui devient l’héroïne et qui va se révéler capable d’accomplir ce que les hommes du film n’ont pas su mener à bien (Lucius a l’excuse d’être à moitié mort, ok, mais pas les deux gars qui abandonnent Ivy en pleine forêt alors qu’elle est aveugle).

 Ce renversement dans la narration du film indique que la croyance en un modèle censé être idéal est à minima questionnable, sinon dangereuse. Pourtant, comme dans beaucoup de films de Shyamalan, c’est bien un principe de croyance qui dicte le scénario et les motivations des personnages, et la mise en scène construit habilement la manière dont la superstition voit le jour.

 

Le Village : photo, Sigourney Weaver, William HurtMariage orangé

 

CINQUIÈME SENS

Dans cette micro-civilisation à l’accès inexistant au savoir du monde extérieur, les personnages doivent s’en remettre à l’observation de leur environnement pour le comprendre. À partir de là, il leur faut accepter ou remettre en question ce que les Anciens leur apprennent sur le monde et les fameuses créatures “dont on ne parle pas”. Le spectateur, qui ne sait pas encore quelle est la véritable nature de ce village, subit le même traitement (sauf pour les plus intelligents que tout le monde qui vont se ruer dans les commentaires pour dire qu’EUX, ils avaient compris le twist dès les premières images). La séquence d’introduction annonce parfaitement le conflit du film.

Suite à une scène d’enterrement où le village pleure la mort d’un enfant, le chef du village (Schtroumpf William Hurt) donne un discours. Il déclare que, dans ces moments-là, ses confrères peuvent penser qu’ils ont fait le mauvais choix, mais qu’il faut tenir bon (c’est-à-dire : si un gosse meurt d’un gros rhume, on peut se dire que c’est dommage d’avoir renoncé aux médocs, mais croyons en nos rêves les gars). À ce stade du film, le spectateur ne sait pas encore de quel “choix” il s’agit. C’est là qu’un supposé cri de “ceux dont on ne parle pas” s’élève de la forêt, pour profiter de ce moment d’hésitation et instaurer la croyance selon laquelle le choix n’existe pas, puisque les créatures ne permettent pas de sortir du village.

 

Le Village : photo, Bryce Dallas Howard, Joaquin PhoenixExemple de fest-noz

 

Suite à cette séquence, un plan montre le reflet brouillé d’une créature dans une flaque. Le symbole est clair : leur existence semble réelle, mais à travers un regard biaisé, une projection. La notion de ce regard est prédominante dans la mise en scène, notamment dans les séquences qui concernent “ceux dont on ne parle pas”, où la caméra est alors essentiellement dirigée par les yeux des personnages. Lorsque Lucius s’aventure de quelques pas dans les bois et qu’il entend une des créatures grogner près de lui, la caméra pivote en même temps que sa tête de manière à ce qu’on aperçoive une demi-ombre disparaître derrière le cadre.

On épouse son point de vue au travers duquel tout porte à croire que les créatures existent, sans que l’image le prouve tout à fait pour autant. C’est aussi le cas de la scène dans laquelle Lucius est caché derrière le mur d’une maison à gauche du cadre, et que la droite de celui-ci montre la silhouette floue d’un des monstres. La vision périphérique et l’intuition de Lucius déterminent ce qui existe près de lui sans le définir tout à fait.

 

Le Village : photo, Joaquin PhoenixYellow jacket

 

Plus le film avance et plus ces moments de suggestion vont se renforcer. Par exemple, une créature vue de haut passe furtivement dans l'encadrement de la trappe de la tour où le personnage de Michael Pitt monte la garde. Le surcadrage de cette trappe symbolise lui aussi un regard biaisé, qui se fait “à travers” une vision imposée. Dans le même esprit, de nombreux surcadrages faits à partir des encadrements de fenêtres émaillent le film, notamment quand les villageois découvrent les animaux écorchés et qu’ils sont observés depuis l’intérieur des maisons vides.

Chaque révélation sur les créatures se fait par la médiation d’un élément qui rend le regard limité et subjectif. Paradoxalement, la seule séquence où une créature est montrée frontalement et de manière nette à l’écran, c’est lorsque Noah, déguisé en “ceux dont on ne parle pas”, attaque Ivy dans la forêt. À ce stade de l’histoire, aussi bien Ivy que le spectateur sont censés savoir que la présence de créatures dans la forêt était un mensonge créé par les Anciens.

 

Le Village : photo, Adrien BrodyIncel inside

 

Pourtant, le mythe reprend vie le temps d’une séquence. Dans celle-ci, étant donné qu’Ivy est aveugle, c’est le son qui dirige la caméra et qui recrée des sensations de vision périphérique grâce aux bruitages qui situent la créature dans le cadre. Même si le spectateur est le premier trompé par le déguisement de Noah, il est étonnant que le personnage juge nécessaire de le revêtir pour attaquer précisément la seule personne aveugle du village. Seulement, cette attaque montre la manière dont une croyance devient une réalité pour celui qui y adhère, et en désirant l’existence de “ceux dont on ne parle pas” depuis le début du film, Noah finit par donner littéralement corps à sa religion, ce qui est d’ailleurs sinistrement salué par le Grand Schtroumpf à la fin du film.

Lorsque Noah meurt au fond du trou où l’a précipité Ivy, la caméra étudie son corps monstrueux (ou costume) petit à petit, en plans serrés, pour enfin découvrir son visage et révéler la supercherie. Une fois qu’il est tout à fait mort, un top shot à l’aspect très pictural le montre dans toute sa splendeur chimérique de créature mi-effrayante mi-élégante à tête d’homme. Le procédé de cette mise en scène représente le fait qu’une fois morte, la nature d’une personne jusque-là en constante évolution et indécise devient finie, son existence devient immuable. Le film pose alors moins la question de ce en quoi on veut croire plutôt que ce à quoi on veut donner une réalité, puisque l’un entraîne finalement l’autre.

 

Le Village : photo, Bryce Dallas HowardSleepy yellow

 

FOI GRACE

Comme à son habitude, Shyamalan ne donne pas une réponse absolument entière à la fin du film quant à la question : faut-il croire ? Sous-entendu : faut-il croire à la vérité qui nous semble juste, même quand on sait qu’elle n’est possible qu’à travers le mensonge ? Car à travers le personnage d’Ivy, le film opère une sorte de retour sur lui-même. Dans un premier lieu, Ivy croit à l’existence de “ceux dont on ne parle pas”, comme tous ses semblables. Ensuite, le Grand Schtroumpf lui révèle que tout est faux, et elle sait alors (on passe de la croyance au savoir) que les créatures n’existent pas.

Enfin, lorsque Noah s’amuse à essayer de la tuer en pleine forêt en prenant l’apparence et l’attitude d’une créature, elle pense désormais connaître l’existence des monstres (on passe du savoir théorique à l’expérience personnelle), sous la forme d’une attaque qui, pour elle, aurait été exactement la même que son agresseur porte un costume ou non. Quelle est la vérité qui mérite d’être retenue dans cette expérience ultime dont les différentes couches ont toute la même réalité pour celle qui l’a vécue ?

 

Le Village : Photo Bryce Dallas HowardVa sur ton chemin

 

Au début du film, on observe une bande de jeunes hommes jouer à se tenir debout le plus longtemps possible en pleine nuit, les bras en croix, dos au bois d’où menacent de sortir “ceux dont on ne parle pas”. Ivy, qui a toujours rêvé de jouer à ce jeu, reproduit la posture christique lorsqu’elle est seule dans la forêt, histoire de tendre un piège à la créature. Si, dans un premier temps, cette posture n’est qu’un jeu, dans le cas d’Ivy, elle représente une épreuve de foi et le symbole religieux devient alors aussi réel que la légende de "ceux dont on ne parle pas".

Mais s’agit-il d’une simple imagerie religieuse classique ? Pas vraiment, car tout le film, et notamment ce moment, renvoie à une idée de religion, mais qui reste vague, et semble surtout adapter le principe de foi à autre chose qu'à un dieu. Alors à quoi ? La fin du film ne tranche pas entre "le village est un bon mode de vie gentil et écolo" et "le village c’est un méchant mensonge où les gens meurent alors qu’ils pourraient être soignés".

 

Le Village : Photo Joaquin Phoenix, Bryce Dallas HowardLe Jocœur

 

En revanche, lorsque le Grand Schtroumpf rappelle aux autres Anciens que le but de leur village était de protéger l'innocence, Schtroumpf Brendan Gleeson finit par admettre que la douleur fait partie de la vie, quand bien même ils ont essayé de la fuir à travers leur mensonge. Et le Grand Schtroumpf de renchérir en disant que c'est finalement l'amour qui fait réellement tourner le monde. Une phrase qui, au sein d'une autre histoire, pourrait sonner comme le pire fond de tiroir de la plus simpliste des bluettes. Pourtant, la mise en scène lui donne magnifiquement raison lors du tout dernier plan du film.

Après avoir montré les Anciens décidant de continuer à vivre dans leur communauté en entourant le corps d'un Lucius pourtant presque mort, le cadre laisse Ivy se rapprocher et prendre tout l'espace de son regard amoureux pour Lucius. Le film se conclut en fait avec la seule certitude sur laquelle s’appuyer dans un monde où la vérité est si subjective : la réalité des sentiments et ce qu’ils permettent d’accomplir.

 

Le Village : Photo Bryce Dallas HowardLes deux filles du docteur Hurt

 

La douleur d'avoir perdu un être cher qui pousse à bâtir un nouveau modèle de civilisation pour protéger ceux qu'on aime, ou l'amour d'un de ces êtres pour qui on va jusqu'à s'extraire de cette même civilisation. Cette force-là, la vraie foi, la vraie grâce, est le seul "Bien" que le film reconnaisse. Un principe soutenu par la musique de James Newton Howard, essentiellement composée de violons (instrument romantique s'il en est), et qui participe à redonner tout leur caractère sacré aux déclarations d'amour qu'on croyait galvaudées. Amo ergo sum.

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commentaires
Pseudonaze
17/02/2023 à 18:40

J'adore ce film que je trouve très touchant et très beau picturalement.
Par contre Shyamy nous la fait un peu à l'envers... lorsque Ivy et son père sont devant la tombe de la maman de Ivy un plan nous donne à lire la date du décès et (pardonnez-moi mais je ne me souviens pas de la date exacte) on peut lire des dates situées au 18eme ou 19eme siècle du coup il utilise ce stratagème un peu malhonnête pour nous berner au sujet de l'époque à laquelle se situe l'histoire.

Geoffrey Crété - Rédaction
12/02/2023 à 20:23

@vkphoenix

Vous inventez beaucoup de problèmes.
1) On n'a JAMAIS dit que nos avis était des vérités ou des évidences, on RÉPÈTE CONTINUELLEMENT qu'on donne des avis, des points de vue. C'est le principe de la critique.
2) Notre haine Marvel ? Va falloir ouvrir les yeux. Il suffit d'aller lire nos critiques des Marvel (et pas vous focaliser sur quelques uns, qui vous arrangent) pour voir que c'est faux (allez, je vous aide : Avengers, Avengers IW, Captain America, Ragnarok, Les Gardiens de la galaxie 1 et 2, Les Eternels, Shang-Chi...).
3) Oh oui on supprime on ignore on censure. La preuve avec ma réponse, et les 15 000 réponses qu'on peut trouver sur le site, parmi tous les commentaires négatifs.
4) Arrêtez d'être de mauvaise foi. On assume tout ce qu'on dit, et à part les gens qui ne supportent pas de croiser des avis différents, tout le monde le vit très bien.

MystereK
12/02/2023 à 14:44

VKPHOENIX vous êtes un marrant, parce que vous avez détesté, personne d'autre ne peut trouver le film bon ?????? Vos goûts doivent être les goût de tout le monde ? Sinon, je ne vois aucune haine de Marvel chez Ecran Large, ils en disent du bien, ils en disent du mal, selon les films qu'ils ont aimé ou pas. Et vous ne lisez pas non plus les commentaires, parce que des commentaires anti-EL ou qui ont un autre avis qu'eux, il y e a des tonnes, la preuve, le vôtre est encore là.

Bahquoi?
09/02/2023 à 14:34

Si je me souviens bien :
Il y a un Cameo de Night dans le rôle d'un gardien de surveillance
Pourtant il n'a pas intégrer Le village dans la trilogie Glass alors qu'en soit c'était possible, le lien aurait pu être : la violence

Le village 2 the next level
08/02/2023 à 16:42

Son meilleur film je ne sais pas, mais le meilleur film de sa carrière ça c'est sûr !!

vkphoenix
08/02/2023 à 13:45

Bon en général je déteste vos titres avec parenthèses, et vos avis anti Marvel. Là vous assénez le fait que ce film Thé Village est bon alors que je l’ai détesté.
Le problème c’est que vous exprimez un avis comme une évidence. C’est aussi stupide que votre haine de Marvel.
J’adorerais vous expliquer mon avis mais vous ne lisez pas les commentaires ou vous les supprimez s’ils ne sont pas positifs.
Arrêtez de vous prétendre journalistes ou bien assumez vos avis et acceptez que l’on vous critique.

Miami81
08/02/2023 à 13:06

J'ai globalement apprécié le film, même si le rythme de la Shyamalan touch n'est définitivement pas faite pour moi. Le problème de film vient du concept même de twist du réalisateur.
Comme je m'y attendais vu ses films précédents, je l'a vu venir assez vite. et au final, le connaître, c'est planter 80% du film. D'où je pense le côté peu apprécié du film.

Morcar
08/02/2023 à 11:52

Je n'ai jamais compris pourquoi ce film avait été si peu apprécié. Personnellement je l'avais beaucoup aimé en salles, et je l'ai tout autant apprécié quand je l'ai revu depuis. J'en étais même sorti plus satisfait qu'à la séance de "Signes" deux ans avant.
C'est d'ailleurs à mes yeux le dernier vrai bon film du réalisateur. Après ça, il a parfois proposé des films sympathiques, mais plus jamais au niveau des ses premiers.

Miss M
08/02/2023 à 11:33

Un beau casting, des moments de grâce, de la naïveté délicieuse mais... une fin totalement bidon et grotesque. Il ne sait pas conclure et c'est défintivement son défaut. On dirait que ce réal est assaillit de belles idées , qu'il est capable de les lancer, mais qu'ensuite... il baille au milieu de sa séance de travail et s'endort sur sa copie.

Mouret E
08/02/2023 à 08:48

Shyalpalalane est un réalisateur extraordinaire.

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