Après Dune, Foundation : L'Incal, Hyperion... les grands classiques de SF qu'on rêve de voir adaptés

La Rédaction | 23 octobre 2021 - MAJ : 04/11/2021 18:00
La Rédaction | 23 octobre 2021 - MAJ : 04/11/2021 18:00

Après le film Dune et la série Foundation, permis de rêver. Quels classiques de littérature voudrait-on voir adaptés au cinéma ou en série ?

Qui aurait pu rêver, il y a encore quelques années, qu'un film Dune et une série Foundation arriveraient coup sur coup sur nos écrans ? Réputé inadaptable depuis le Dune de David Lynch, la mini-série Dune de Syfy et la tentative avortée de Jodorowsky, le livre culte de Frank Herbert a finalement été remis sur le devant de la scène par Denis Villeneuve, chez Warner Bros. La folle saga d'Isaac Asimov, elle, a été adoptée par Apple, pour un projet forcément fou vu l'ambition du cycle de livres.

À partir de là, difficile de ne pas rêver des prochains grands cycles de SF qui pourraient être adaptés. Petite sélection, légèrement fantasmée.

 

Photo, Leah HarveyQuand tu trouves l'édition rare de ton livre préféré

 

HYPERION

Résumé méga express : Au 29e siècle, l'univers est dominé par l’Hégémonie, la confédération des planètes colonisées par l’Homme, en conflit avec les Extros, un groupe d’humains rebelles qui a fondé une nouvelle civilisation dans l’espace. Au centre de cette bataille se trouve la planète Hyperion, qui abrite les mystiques Tombeaux du Temps, gardés par une créature cauchemardesque nommée le Gritche.

Tandis qu'une bataille pour ce lieu extraordinaire se prépare, sept pèlerins sont choisis pour aller à la rencontre du Gritche. Selon la légende, un seul d'entre eux survivra, et pourra alors exaucer un vœu...

 

photo, Brad PittSi t'as lu Hyperion, tu sais

 

Pourquoi c'est fabuleux : Parce que c'est un voyage incroyable, qui regorge d'idées et images folles. Difficile de ne pas être marqué à vie par la description de ce foutu Gritche, créature métallique qui empale ses victimes sur un gigantesque arbre de métal aux épines monstrueuses. À la fois partout et nulle part, capable de voyager dans le temps et l'espace, il échappe à l'entendement, et hante les pages du livre.

L'imaginaire de Dan Simmons est donc riche, avec notamment ces Tombeaux du temps, mais l'auteur a avant tout construit ce voyage autour de personnages. L'histoire s'écrit ainsi en flashbacks, pour découvrir ce qui a mené le Consul, le prêtre, le soldat, la détective, le templier, le poète et le père de Rachel vers cette destination cauchemardesque. L'occasion de plonger dans ces existences tourmentées, avec à la clé des réflexions passionnantes sur la valeur de l'art, la frontière entre l'humain et la machine, ou encore le sens de la guerre et la valeur des codes éthiques. Hyperion s'étire ainsi entre les sphères intimes et cosmiques, sur fond de grande guerre de civilisations galactiques.

 

photoComment donner vie au Gritche ?

 

Comment on imagine ça : En tant que gros morceau de SF difficile à adapter, Hyperion a quelques points communs avec Dune. La mythologie est complexe avec de forts accents mystiques. Il y a beaucoup de personnages, avec des pans entiers de cultures différentes à assimiler. Le récit est bavard et introspectif, avec bien plus d'attente et monologues intérieurs que de batailles spatiales. Et contrairement à Dune, c'est une histoire de groupe, sans trajectoire classique de héros qui facilite l'accès.

Quelques personnes se sont déjà cassé les dents sur l'adaptation des Cantos d'Hyperion et Les Voyages d'Endymion. En 2009, Warner Bros. planchait sur une adaptation que devait réaliser Scott Derrickson (Doctor Strange), et qui devait condenser Hyperion et La Chute d'Hypérion en un film. En 2011, Syfy avait mis en route une mini-série, notamment produite par Bradley Cooper.

Le format série à la Foundation semble effectivement plus malin pour adapter toute la saga, qui s'étale sur plusieurs siècles (Endymion commence 272 ans après La Chute d'Hyperion). Difficile d'imaginer un seul film pour raconter les Cantos d'Hyperion sans jeter à la poubelle la moitié des mots de Dan Simmons, même si le budget cinéma serait idéal pour donner vie à cet univers.

SURPRISE. Le succès de Dune ayant sûrement aidé, Bradley Cooper a remis sur pied le projet Hyperion, mais cette fois en film, chez Warner Bros.

 

Photo Natalie PortmanArbres bizarres dans Annihilation (on fait comme on peut)

 

L'INCAL

Résumé méga express : Le petit détective privé John Difool se retrouve avec l'Incal, un étrange être aux pouvoirs mystérieux composé de deux éléments : l'Incal lumière et l'Incal noir. Bien malgré lui, il va devoir s'enfuir face aux scientifiques Techno-Technos, le chef d'État-dictateur de la Terre, l'Impéroratriz ou encore les aliens Bergs, qui convoitent tous le pouvoir immense de l'Incal.

Pourquoi c'est fabuleux : L'Incal, c'est la rencontre magique entre Alejandro Jodorowsky et Moebius. D'un côté, le réalisateur fou de La Montagne sacrée et El Topo (qui a failli adapter Dune, comme relaté dans le documentaire Jodorowsky's Dune). De l'autre, le dessinateur Jean Giraud, co-fondateur de Métal hurlant et notamment derrière Blueberry. Autant dire un fantasme total pour toute personne aimant les esprits dérangés, avec une imagination démente dans les mots et les traits.

 

photoTechno-crade

 

D'abord né dans les pages de Métal Hurlant en 1980, L'Incal a donné lieu à six albums (suivis d'autres BD comme Avant L'Incal, Final Incal ou encore la série La Caste des Méta-Barons), célébrés comme un sommet de la bande-dessinée. Et des décennies après, cette fantastique aventure reste une référence géniale, avec un imaginaire totalement débridé qui ne ressemble à rien d'autre.

La mouette de béton Deepo, le Méta-baron, Kill tête de chien, Animah la reine des rats, l'androgyne Solune, le Prez : entre les idées de Jodorowsky et les coups de crayon de Moebius, c'est un univers entier qui se déploie sur les pages, avec des couleurs vives, des personnages fous, et autant de violence que d'humour. Le tout dans une structure relativement classique, qui permet d'accrocher d'emblée, et s'embarquer avec un plaisir immense dans cette aventure rocambolesque.

 

photoJohn Difool décolle

 

Comment on imagine ça : Comme un rêve tellement fou qui restera sûrement un rêve. D'ailleurs, personne n'a jamais sérieusement réussi une seule tentative d'adaptation, malgré un projet au Canada avec Pascal Blais, et une vague rumeur avec Nicolas Winding Refn. La seule chose qui s'en rapproche reste Le Cinquième Élément de Luc Besson, qui a repris "quelques" idées, à tel point que Jodorowsky, Moebius et l'éditeur Les Humanoïdes Associés l'ont attaqué en justice - et ont perdu.

Mais s'il fallait rêver, ce serait une mini-série avec des épisodes relativement courts, pour épouser le rythme fou de la BD, et permettre des sorties de route stylistiques comme la série Legion, par exemple.

SURPRISE. Depuis, un film L'Incal a été annoncé. Taiki Waititi (Jojo Rabbit, Thor : Ragnarok) le réalisera, et co-écrira le scénario.

 

photo, Milla JovovichLe Plagiat Element

 

LE PROBLÈME À TROIS CORPS

Le résumé express : Pendant les années 60, une scientifique chinoise, traumatisée par les conséquences de la Révolution Culturelle, prend une initiative en apparence bien innocente... et va révolutionner l'histoire de l'espèce humaine. Et mieux vaut ne pas en savoir plus. Ne posez surtout pas les yeux sur la 4e de couverture du roman.

Pourquoi c'est fabuleux : Parce que c'est tout simplement un des textes les plus ambitieux et audacieux de toute l'histoire de la science-fiction, doublé d'un regard parfaitement singulier sur le genre, et sur l'humanité. Liu Cixin, en quelques 2000 pages, s'est lancé pour défi de revisiter l'histoire de son pays, mais aussi celle de toute la planète durant la seconde moitié du XXe siècle, tout cela pour amener le genre sur des rivages encore inconnus. Bien des fois, la science-fiction a tenté de conceptualiser l'altérité, la fin de notre monde, et des univers de potentiels illimités. Cixin est peut-être le premier à y parvenir avec autant d'intelligence.

Parallèlement, la culture chinoise du romancier fait aussi beaucoup du sel du roman qui constitue une création résolument à part, en cela qu'elle permet de défricher un tant soit peu un regard chinois sur le genre, mais aussi sur l'histoire du pays. Non sans ambiguïté ou terrains inconfortables pour le lecteur occidental, l'écrivain ne se souciant pas d'engendrer une relecture toujours compatible avec sa vision du monde.

 

Photo livreStargate à côté, c'est Bienvenue chez les Ch'tis

 

Comment on imagine ça : Avec un peu d'angoisse, parce que, si on est pour le moment quasi sans nouvelles du projet, Netflix a fait main basse sur Le Problème à Trois corps, que doivent adapter David Benioff et D.B. Weiss, déjà derrière l'adaptation d'un certain Game of Thrones. Leur CV parle pour eux, au moins sur le papier, tant les auteurs/producteurs à être parvenu à transformer en succès planétaires un ouvrage reconnu dans un genre très spécifique sont rares. Nul doute que le duo a les compétences pour passer à la moulinette de la tradition hollywoodienne l'intrigue imaginée par Cixin.

Mais on voit très mal comment Netflix pourrait produire une série dont le matériau de base est clairement favorable au Parti Communiste Chinois, dont l'auteur trouve que le génocide des Ouïgours est une chouette idée, et dont l'intrigue est essentiellement centrée autour de l'Empire du Milieu. D'autant plus que la plateforme n'est pas disponible en Chine, ne le sera pas de sitôt et que le pays ne lui ouvrira pas ses frontières sur la foi d'une série, fût-elle coûteuse et pro-chinoise (Pékin ayant largement les moyens de produire elle-même un divertissement de ce type).

À vrai dire, pour retranscrire un point de vue éminemment chinois, traversant le XXe siècle et se questionnant sur la vie humaine au-delà des limites que nous lui connaissons, on imagine volontiers une production chinoise. D'autant plus qu'un autre de ses textes, The Wandering Earth, a déjà eu le droit à une adaptation locale, également visible sur Netflix, et qu'on en reprendrait bien une deuxième salve.

 

Photo Ken Watanabe"Moi, de toute façon, je jouerai dedans"

 

LE FLEUVE DE L'ÉTERNITÉ

Résumé qui file comme l'eau vive : Tous les humains ayant foulé la planète Terre, plusieurs dizaines de milliards d'âmes, s'éveillent soudain sur les rivages d'un immense fleuve inconnu, dans ce qui ressemble à l'au-delà. Parmi cette foule d'individus sidérés sont mêlés les anonymes et les femmes ou hommes ayant marqué leur temps, sans que personne ne comprenne comment le phénomène a bien pu avoir lieu. 

Pourquoi c'est fabuleux : Philip José Farmer a été le fer de lance d'une science-fiction teintée de mysticisme et d'exploration spirituelle. Et c'est sans doute avec cette saga qu'il pousse le plus loin la barque, jusqu'aux confins de la fresque philosophique. Malgré son ambition folle, l'intrigue ne patine jamais, et parvient à jongler entre héros et méchants issus de l'histoire, de la mythologie et de l'expérience collective d'une humanité face à une épreuve impensable, tout en explorant un terrain dont la seule limite est sa propre imagination.

 

photo"Les vêtements sont par là !"

 

Totalement unique en son genre, cette aventure n'est pas sans évoquer les visions ahurissantes ou hallucinogènes de Philip K. Dick et de sa trilogie divine, qui ferait presque figure d'aimable rêverie en comparaison. Une puissance cosmogonique qui n'est pas sans une profonde réflexion politique, la même qui a toujours irrigué les textes du romancier, qui fut le premier à imaginer l'alliance entre humains et extraterrestres, ou à jouer avec la pop culture, revisitant personnages légendaires et héros de fictions, tels Phileas Fog ou Cyrano de Bergerac.

Comment on l'imagine : Pour un délire de cette ampleur, il faudrait rien de moins qu'un Noah Hawley. Il a prouvé qu'il était parfaitement capable de revisiter des figures connues avec Légion, tandis que son investissement actuel sur la série Alien commandée par Disney+ achèvera de le familiariser non seulement avec certains aspects de la SF, mais aussi avec les exigences d'un projet nécessitant un gros budget.

En outre, le showrunner a fait montre, peut-être plus que tous les créateurs de sa génération, d'un talent incomparable en matière d'étrangeté. D'étrangeté, et de la capacité à l'amener à un public plutôt large. En effet, qu'il s'agisse de la vénéneuse Fargo ou des hallucinations esthétisantes de Légion, un public pas forcément familier de la banalité du mal, ou du gore baroque a pu s'y familiariser. Autant dire que le concept sans limites, parfois provocateur, et surtout joliment alambiqué du Fleuve de l'Eternité lui tend les bras.

 

photoElle est bleue ma rivière

 

LA TRILOGIE DE MARS

Résumé méga express : En 2026, l'humanité, contrainte d'abandonner une Terre épuisée, polluée et surpeuplée, décide d'envoyer cent personnes sur Mars afin d'y installer une colonie. Sur place, ils seront forcés de survivre, s'adapter, coexister, et devront poser les fondations d'un monde nouveau sur la planète rouge, qui définira l'avenir de l'espèce.

 

photoIs there life on Mars ?

 

Pourquoi c'est fabuleux : Parce que c'est un parangon de la science-fiction moderne et une des oeuvres fondatrices de Hard SF (ou Real Science-Fiction), écrite par un des grands auteurs d'anticipation de notre époque. Dans ses trois romans (Mars la rouge, Mars la verte et Mars la bleue), Kim Stanley Robinson traite de la conquête et la colonisation de Mars et du système solaire par l'Homme dans son ensemble, grâce à un travail de documentation complet et rigoureux effectué pendant vingt ans, dans différents domaines.

À travers l'histoire de ces pionniers et de leur descendance, l'auteur raconte l'évolution de l'humanité et ses avancées sous tous les aspects (scientifique, politique, économique, sociologique ou encore religieux), avec une précision redoutable et une ambition effarante. Au milieu des canyons et des roches martiennes, cette nouvelle société se retrouve confrontée à l'inconnu de cette planète rouge hostile, et à des choix idéologiques et personnels (comme devenir un martien à part entière ou un colon terrien), pouvant engendrer des crises et déclencher des révolutions.

 

photoRed Planet

 

Comment on imagine ça : Comme Seul sur Mars, mais pas seul. La Trilogie de Mars se déroulant dans un futur proche et réaliste, et la conquête de Mars étant envisagée depuis plusieurs années, le film réalisé par Ridley Scott pourrait parfaitement servir d'inspiration pour un long-métrage tiré des romans de Kim Stanley Robinson, avec une vulgarisation nécessaire dans l'écriture afin de rendre l'oeuvre plus accessible, et un peu moins d'humour pour appesantir l'atmosphère (sans mauvais jeu de mots).

James Cameron avait acheté les droits de la saga dans les années 90 pour l'adapter en série télé, avant de se consacrer à True Lies puis Titanic. En 2015, une adaptation par la chaîne Spike TV a été annoncée avec J. Michael Straczynski (Babylon 5, Sense8, Thor, World War Z) comme showrunner et scénariste, puis Vince Gerardis (Game of Thrones) a ensuite été affilié au projet. Mais la série n'a plus donné de nouvelles depuis et n'en donnera probablement plus jamais.

 

photoLes Pionniers

 

La série Mars créée par Ben Young Mason et Justin Wilkes, et produite par Brian Grazer et Ron Howard (qui ont travaillé ensemble sur Apollo 13), autour d'une colonie qui s'installe sur Mars en 2033, est sans doute ce qui se rapproche le plus d'une adaptation de la Trilogie de Mars à ce jour.

La réalisation entre fiction et documentaire colle au réalisme exacerbé du matériau d'origine, et renforce la crédibilité du récit grâce aux interviews d'ingénieurs et de scientifiques qui entrecoupent les épisodes. Les deux saisons sont disponibles sur Disney+ et donnent une idée assez claire de ce à quoi pourrait ressembler un film tiré de l'oeuvre de Kim Stanley Robinson.

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commentaires
aggelon
02/11/2021 à 22:17

Ténébreuse de Marion Zimmer Bradley, évidemment ! :D

Antarka
02/11/2021 à 20:38

Perso je rêve d'adaptations des sagas de Peter F Hamilton. Ça me semble bcp plus simple à adapter que Dune ou l'Incal, et j'adore tout ce que fait ce mec.


29/10/2021 à 09:31

On va rêver très très fort, alors !
Je rajoute à cette belle liste le Cycle de Skaith, de la magnifique Leigh Brackett.
Décédée en 1978, Leigh était une scénariste et romancière issue du Pulp.
En tant que scénariste, elle a travaillé sur des petits films dont vous avez peut-être entendu parler : Rio Bravo, Le Grand Sommeil, le Privé de Altman, et l'Empire contre-attaque. Et si celui-là est le meilleur film de la neuneulogie (c'est bien comme ça qu'on dit quand il y a 9 films ?), je parierais ma chemise qu'elle y est pour quelque chose.
Le Cycle de Skaith donc...
Je vous le pitche vite fait : Eric John Stark (aucun lien de parenté avec le Tony de chez Marvel), un aventurier capable de survivre dans les mondes les plus hostiles débarque pour retrouver son père adoptif sur Skaith, une planète mourante où des tribus errent, combattent et rêvent de l'Homme Sombre qui, un jour, les conduira vers les étoiles...
Ce Stark-là, c'est un mix étrangement crédible de Tarzan, d'Indiana Jones, de Conan et de Starlord. Pas mal comme pedigree...
Alors pour les puristes, oui : le Cycle de Skaith, c'est plutôt de la Science Fantasy.
Mais il vous emmènera aux confins de notre galaxie pour une mission de sauvetage et d'évasion, qui va finir par impacter toute une planète, toutes ses races et toutes ses cultures. C'est épique, romantique, tragique et crépusculaire.
Ca parle de changement climatique à long terme, et de la manière dont ça fait régresser les civilisations, les croyances, les esprits.
On y trouve des vaisseaux spatiaux et des épées, des prêtres illuminés et des mutants, des batailles dantesques à la Lord of the Rings et une histoire d'amour condamnée. Pour les amoureux des animaux, on y trouve aussi de (très) gros toutous (télépathes).
Compte-tenu de l'oubli lamentable dans lequel sont tombés cette chère Leigh et son oeuvre littéraire, peu de chances qu'on voit jamais le Cycle de Skaith porté sur un quelconque écran.
Mais si je vous ai suffisamment teasé, jetez vous sur le bouquin : il a été réédité en omnibus, sous le titre Stark et les Rois de Etoiles, par le Belial (https://www.belial.fr/leigh-brackett/stark-et-les-rois-des-etoiles_numerique).
Cela dit, vous n'êtes pas forcés de me croire... Alors, je vais laisser conclure Ray Bradbury : "Il n'y a qu'une Leigh Brackett et il n'y a qu'un Eric John Stark — et nul ne peut rivaliser avec eux."

dams50
27/10/2021 à 22:32

@Pascal éh, mais oui, "Les racines du mal" de Dantec, pourquoi pas ?
Après tout, on a déjà eu Babylon A.D. et La sirène rouge de Dantec adaptés (avec plus ou moins de réussite il est vrai). Après j'hésite sur le genre : je vois "Les racines du mal" plus comme un polar noir cyberpunk qu'une œuvre SF proprement dite. En tout cas, sa lecture m'avait soufflé.

Bon et puis Hyperion, ben je sais pas. C'est tellement énorme. D'autant plus que de ce que je sens de ce Dune 2021, c'est qu'il semble poser un jalon en disant "oui, on peut faire un blockbuster SF respectueux de l’œuvre originale, si dense soit-elle". Et ça, appliqué à Hyperion, ça doit mettre une p**** de pression. Impensable désormais de faire n'importe quoi avec un tel joyau.

Jeemde
25/10/2021 à 13:30

J'ajouterais "élévation" de Brin. Ce qui sera difficile c'est de bien adapter visuellement certaines races extraterrestres. Ce serait aussi une œuvre à adapter en format série compte tenu du nombre de rebondissements

Boddicker
25/10/2021 à 10:50

Perso, je suis de plus en plus déçu par Foundation depuis l'épisode 2, je trouve cheap, prétentieux, mou... ça me fait presque penser à Defiance qui était juste cheap mais sans prétention et sympa du coup :)

Rakis
25/10/2021 à 09:48

Hypérion, évidemment, même si ce sera forcément un sacré casse tête. Les Guerriers du Silence, de Bordage, que j'ai vu cité, excellent aussi ! Les Loups des Etoiles de Edmond Hamilton. Il y a aussi la très imaginative saga des 7 Soleils (mais bon, 7 tomes...), de Kevin J. Anderson, avec des créatures qui ramènent le bestiaire de Cameron/Avatar dans le caniveau. La SF est si riche, même pour Star Wars, ils peuvent fouiller dans le lointain, et s'ils adaptent la trilogie Dark Bane, je signe tout de suite ! Du Stra Wars vu côté Sith et par pour les p'tis n'enfants.

Sabatel
25/10/2021 à 07:50

Autremonde de Tad Williams serait parfait en série !

La Souris
25/10/2021 à 00:35

Bien mais il manque selon moi un des maîtres de la SF, français qui plus est: Bordage et ses "Guerriers du silence". Un space-opera d'anthologie qui s'il avait été écrit par un anglo-saxon serait depuis longtemps devenu un incontournable mondial.

Antarès
24/10/2021 à 22:53

Assez déçu par l'adaptation actuel de Fondations par Apple j'ai décroché à l'épisode 4 (j'avais adoré les livres). Mais j'aimerais une adaptation propre du cycle des robots d'Asimov également. Pour le reste ça m'a donné des idées de lecture.

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