Le mal-aimé : Dune, le film maudit renié par David Lynch

Geoffrey Crété | 9 août 2020 - MAJ : 16/02/2024 16:14
Geoffrey Crété | 9 août 2020 - MAJ : 16/02/2024 16:14

Parce que le cinéma est un univers à géométrie variable, soumis aux modes et à la mauvaise foi, Ecran Large, pourfendeur de l'injustice, se pose en sauveur de la cinéphilie avec un nouveau rendez-vous. Le but : sauver des abîmes un film oublié, mésestimé, amoché par la critique, le public, ou les deux à sa sortie. 

  

Affiche officielle

"Le pire film de l'année" (Roger Ebert)

"Un film de science-fiction énorme, creux, sans imagination, froid" (Variety)

"La plupart des films de science-fiction offrent une évasion, mais Dune est aussi difficile qu'un examen de fin d'année" (Time)

"Plusieurs personnages de Dune sont des médiums, ce qui les met dans l'unique position de comprendre ce qui se passe dans ce film" (New York Times)

  


 

LE RESUME EXPRESS

Dans une galaxie lointaine, très lointaine, en l'an 10191. L'univers régi par l'Empereur Padishah Shaddam IV est obsédé par une chose : l'Epice, une précieuse et mystérieuse substance qui offre des pouvoirs fous, et qu'on ne trouve que sur la planète aride d'Arrakis, alias Dune.

Le duc Leto Atréides hérite de la planète convoitée et succède à ses grands ennemis, les Harkonnens. Il s'y installe avec sa concubine Jessica et leur fils Paul. Mais l'Empereur a en réalité prévu d'assassiner le duc, perçu comme une menace. La Guilde, qui contrôle les déplacements dans l'espace grâce à l'Epice, souhaite que Paul soit lui aussi tué, car il représente une menace plus grande encore selon leurs présages de drogués. Le fils Atréides confirme sa nature extraordinaire en survivant au test de la boîte qui brûle, proposée par une vieille Bene Gesserit - un ordre entre les nonnes, les sorcières et les généticiennes.

Alors que Paul découvre à peine sa nouvelle planète, et les légendaires vers géants des sables qui rôdent dans les dunes et avalent les usines d'épice, le palais est attaqué par les Harkonnens et les soldats de l'Empereur. Le duc est trahi par le médecin personnel de la famille, qui le livre au Baron en cachant un poison dans sa dent pour essayer de tuer l'ogre - sans succès. Le docteur permet aussi à Paul et Jessica, emmenés dans le désert pour y mourir, de survivre.

 

Photo Kyle MacLachlan, Sting

 

La mère et son fils rencontrent le peuple du désert, les Fremen. Parfaitement adaptés aux conditions de vie extrêmes, sous-estimés par tout le monde, ils attendaient justement l'arrivée d'un légendaire messie : le Kwisatz Haderach. Grosse ellipse qui survole un des coeurs du livre : Paul est adopté par la tribu avec sa mère, constitue une armée, tombe amoureux de Chani, développe ses pouvoirs au contact de l'épice et apprend à chevaucher les vers comme tout Fremen digne de ce nom. Jessica, devenue leader mystique des Fremen, acouche d'Alia, fille du duc dotée de pouvoirs uniques grâce/à cause de l'épice.

Conscient qu'il domine ses adversaires parce qu'il a la capacité de détruire toute l'Epice, il prépare une attaque alors que l'Empereur arrive à Arrakis. Alia tue le Baron, Paul tue l'homme de main de l'Empereur, joué par Sting qu'on a vu en string spatial. Il reprend le contrôle d'Arrakis et fait tomber la pluie, devenant pour de bon ce Kwisatz Haderach.

FIN

 

photo, Jürgen Prochnow, Kyle MacLachlan

  

LES COULISSES

L'histoire est désormais bien connue : Dune a failli être une superproduction à 15 millions de dollars dans les années 70, avant Star Wars. Soutenu par Michel Seydoux, Alejandro Jodorowsky avait réuni une équipe extraordinaire : Salvador Dali, Mick Jagger, David Carradine, Orson Welles, Amanda Lear et son fils en acteurs ; Jean Giraud alias Moebius, H.R. Giger, Chris Foss et Dan O'Bannon au département artistique ; Pink Floyd et Magma à la musique. Le documentaire Jodorowsky's Dune de Frank Pavich revient en détails sur ce projet incroyable, qui s'est écroulé faute de financements, et principalement parce que le cinéaste voulait un film psychédélique d'une dizaine d'heures.

En 1976, alors que le cadavre du film de Jodorowsky est encore chaud, Dino De Laurentiis rachète les droits. Il demande à Frank Herbert d'écrire l'adaptation, qui devient un énorme scénario équivalent à trois heures de film. En 1979, De Laurentiis propose le projet à Ridley Scott qui vient de tourner Alien, où il a collaboré avec Giger. Le réalisateur projette de tourner deux films, et travaille plusieurs mois sur le scénario avant de partir : "Après 7 mois, j'ai abandonné Dune, alors que mon co-scénariste Rudy Wurlitzer était arrivé à une version qui me semblait être un bon condensé du livre. Mais je réalisais que Dune allait demander bien plus de travail : au moins deux ans et demi. Et je n'avais pas le coeur à ça suite au décès de mon grand frère. Honnêtement ça m'a fait peur. Donc j'ai été voir Dino pour lui dire que le scénario était à lui". Ridley Scott s'envolera à la place dans une autre adaptation de SF : Blade Runner, tiré de Philip K. Dick.

 

Photo David Lynch, Frank HerbertDavid Lynch et Frank Herbert

 

En 1981, alors Dino De Laurentiis a renégocié les droits pour récupérer ceux des suites, sa fille et associée Raffaela découvre Elephant Man. David Lynch semble alors une évidence. Courtisé par les studios, et notamment pour réaliser Le Retour du Jedi, Lynch n'a pas lu Dune, n'a aucun goût pour la science-fiction, mais accepte le challenge. En 1983, le scénario, qu'il a co-écrit, est terminé. 

C'est le premier rôle de Kyle MacLachlan, 25 ans, qui deviendra un des acteurs fétiches de Lynch. Val Kilmer aurait refusé le rôle du Duc et Glenn Close, celui de Jessica ("Je ne voulais pas être la fille qui passe son temps à courir et tomber derrière les hommes").

Helena Bonham Carter était castée dans le rôle de la princesse Irulan, mais doit abandonner pour filmer Chambre avec vue de James Ivory. Virginia Madsen expliquait en 2016 chez Duneinfo : "Les deux tournages se chevauchaient de trois jours et ils ne voulaient pas la laisser s'en aller. Donc il y a une grosse panique pour trouver quelqu'un d'autre. J'ai passé des essais (...) J'ai lu du Shakespeare, rien venant du scénario parce que personne n'avait le droit de le lire. Ils ont pris un polaroïd de moi, et apparemment David Lynch l'a vu et m'a choisie". Exactement comme lorsqu'il choisira Naomi Watts pour Mulholland Drive, des années après.

Virginia Madsen ajoute qu'elle avait signé pour trois films. "Ils pensaient qu'ils allaient faire Star Wars pour les adultes".

Le studio contrôle la teneur du film pour maintenir l'aspect grand public. La scène où Feyd-Rautha sort du bain à vapeurs devait être différente : Sting avait accepté d'apparaître totalement nu, avant que les producteurs ne paniquent et exigent qu'il porte quelque chose. D'où ce slip de l'espace, quasi bricolé à la dernière minute. Le budget initial est dépassé pour passer la barre des 40 millions. 

Le premier montage de Dune dure plus de quatre heures. La version que Lynch aime, près de trois heures. Mais le studio Universal et les producteurs visent la durée classique, autour des deux heures. En collaboration avec leur réalisateurs, les De Laurentiis coupent beaucoup, retournent quelques scènes pour simplifier l'histoire et ajoutent la voix off de Virginia Madsen, notamment pour ouvrir le film.

  

Photo Kyle MacLachlan

 

LE BOX-OFFICE

Après le succès d'Elephant Man, le prochain film de David Lynch est très attendu. Mais malgré la médiatisation, Dune est un échec : à sa sortie, il est dépassé par Le Flic de Beverly Hills, qui n'a coûté que 15 millions. Au terme de sa carrière, la superproduction n'aura engrangé qu'une trentaine de millions, pour un budget d'une quarantaine de millions. Les projets de suite sont abandonnés, alors même que Lynch était en train d'écrire le deuxième film.

En 1988, Dune est remonté pour la télévision dans une version longue d'un peu plus de trois heures, en deux parties. Lynch, qui n'a jamais souhaité revenir sur le montage, refuse que son nom soit utilisé : le film est donc signé Alan Smithee, célèbre pseudonyme utilisé pour désavouer une oeuvre.

 

Photo Kyle MacLachlan, Sean Young

 

Depuis, le cinéaste reconnaît volontiers que Dune est le seul vrai échec de sa carrière. Interrogé par Les Inrocks en 2011, il disait : "J’aime à dire que mes films sont mes enfants et qu’il est hors de question que je les mette en rang pour choisir celui que je préfère. Je peux vous dire en revanche que l’un d’eux me cause beaucoup de souci : Dune. C’est celui qui me tourmente le plus ! Je n’avais pas le final cut et le film ne correspond pas à celui que je voulais faire, que je devais faire. Ça a été une grande leçon. Le plus troublant, c’était que j’étais persuadé dès le départ que cette superproduction me laisserait un goût amer, mais j’ai voulu vérifier et en effet j’ai vu. J’ai vu que désormais je n’accepterai plus que des projets où je garderai le contrôle de tout, que plus jamais je ne me laisserai traiter comme une pauvre marionnette."

Pourtant, Frank Herbert apprécie la version de David Lynch. En 1985, il expliquait : "J'ai aimé le film. Ce qui est parvenu à l'écran est un festin visuel qui commence comme Dune commence, et on entend mes dialogues tout au long. J'ai des objections bien sûr. Paul était un homme qui jouait à Dieu, pas un Dieu qui peut faire tomber la pluie".

 

Photo Kyle MacLachlan, Sean Young

 

LE MEILLEUR

Celui qui vénère la saga de Frank Herbert pourra certainement s'étouffer devant le film, mais une chose reste certaine, encore plus avec le temps : l'adaptation de David Lynch ne ressemble à aucune autre superproduction de science-fiction. Cette personnalité tour à tour grossière et fabuleuse est un point non négligeable, qui fait de Dune une oeuvre à la fois insensée et unique, fascinante et repoussante.

Alors même qu'il est coincé dans le cadre rigide d'une superproduction, avec deux producteurs très impliqués, David Lynch parvient à insufler son âme dans le film. S'il semble s'être désintéressé et avoir abdiqué dans certaines parties, et notamment dans la trajectoire classique du héros et les scènes d'action, le cinéaste s'engoufre dans quelques précieuses brèches pour laisser exploser sa folie. C'est particulièrement frappant dans les scènes autour du Baron, dont le caractère grotesque présent dans le livre est poussé au paroxysme. 

Lynch avait certainement la capacité de créer un monde nouveau et étranger, et repousser les limites de l'imagination. Sans aller aussi loin que les délires de Jodorowsky, il orchestre des scènes folles, du micro (Alia dans le ventre de sa mère) au macro (la planète Harkonnen). Il n'hésite pas à déranger, dégoûter, déstabiliser, avec le vicieux et très sexuel Baron, ou avec l'émissaire de la Guilde dans son aquarium.

 

Photo

 

Alors même qu'il affirme ne pas apprécier la science-fiction, David Lynch capte toute la beauté effrayante et énigmatique de l'espace : l'échelle des décors, la palette de couleurs sublime, la musique magnifique de Toto. Et revoir cette incroyable scène sur le rituel de la Guilde, qui utilise les pouvoirs de l'Epice pour naviguer dans l'espace, rappelle que Dune, aussi imparfait soit-il, demeure une oeuvre unique, semblable à une erreur (trop bizarre, trop cher, trop obscur) dans la matrice hollywoodienne.

Si la vue de certains effets spéciaux donne aujourd'hui la migraine, avec notamment des boucliers incroyables, la direction artistique reste passionnante. Voir la version TV à 20 millions réalisée dans les années 2000, en trois parties vendues sur le respect de l'oeuvre, rappelle à quel point Lynch a véritablement créé un univers solide, tangible, avec une vraie matière. Dune a ses défauts, ses erreurs, ses faiblesses, ses égarements, mais aussi une chose précieuse : un pouvoir de fascination non altéré par le temps, qui en fait encore, trois décennies plus tard, un film extraordinaire.

  

Photo

LE PIRE

Le problème n'est pas tant liberté prise par David Lynch dans l'adaptation, que ce qu'il décide d'évacuer. Dans Jodorowsky's Dune, le cinéaste d'origine chilienne explique qu'il est nécessaire de "violer le livre" pour l'adapter, et il avait l'intention de prendre des libertés encore plus grandes : son duc était un oenuque, Jessica transformait une goutte de son sang en sperme, le père du héros était torturé de manière particulièrement sanglante, Paul était tué à la fin et sa conscience se dispersait dans tous les êtres vivants tandis que Dune devenait un Eden qui traversait l'espace pour propager son énergie.

Pour condenser un premier roman très dense, Lynch a ainsi décidé de zapper la partie consacrée à Paul chez les Fremen, qui occupe une très large partie de l'histoire dans le livre. Entre ellipse et dialogues explicatifs, cet apprentissage, qui marque l'évolution du héros du statut d'adolescent à celui d'homme (leader, guerrier, amant, père, messie), se retrouve ainsi expédié. D'où l'impression d'une intrigue approximative, qui se repose sur les ficelles ordinaires du genre pour arriver au climax héroïque. Dès qu'il s'aventure dans les sables de Dune, le film semble ainsi se perdre, jusqu'à un final grandiloquent qui est loin d'être à la hauteur de la première heure. Les quelques scènes d'action grossières et peu inspirées, desquelles se dégage l'odeur nauséabonde d'un studio qui veut divertir le public, n'arrangent pas l'équation.

 

Photo Kyle MacLachlan

 

Dune est sorti dans l'ère Star Wars, un an après Le Retour du Jedi. D'un côté, il y a donc le désir logique de surfer sur la vague pour récupérer un public séduit par le space opera. De l'autre, il y a pourtant une évidence : les récits de Frank Herbert n'ont pas grand chose à voir avec ceux de George Lucas, et sont nettement plus complexes et étranges.

Sur le papier, Paul Atrédies a beau être un Luke Skywalker (un jeune homme doté de pouvoirs extraordinaires qu'il apprendra à maîtriser pour embrasser son destin de messie), il est au coeur d'une mythologie bien plus obscure et baroque, et donc bien plus compliquée à appréhender. Sans compter qu'il n'y a aucun alien mignon ou sidekick charmeur pour prendre le spectateur par la main. Vouloir emballer Dune comme un film à grand spectacle dans un cadre mainstream, en poussant le curseur dans ce sens, était donc le meilleur moyen de déplaire à tout le monde - les néophytes comme les fans.

Lynch se débat en outre avec de nombreux éléments du livre, et notamment ces monologues intérieurs constants qui permettent à l'intrigue d'avancer et se préciser. Dune laisse donc l'impression que le cinéaste, par goût ou par obligation, a tenté de se débarrasser de certains éléments majeurs du livre. Il en a ainsi perdu la richesse, faisant de son film hollywoodien un film malade, bicéphale, étiré jusqu'à l'extrême entre son esprit et celui de l'industrie. C'est dans ce gouffre que Dune est le moins réussi et satisfaisant ; mais également le plus fascinant pour l'oeil aguerri.

 

Photo

 

SCENE CULTE

En 2010, Sean Young, qui interprète Chani, a publié ses archives personnelles du tournage, filmées avec sa caméra Super 8. Images collector.

 

  

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commentaires
Anderton
06/09/2021 à 15:47

@jakob : tu confonds David Lynch avec David Fincher... Sauf si tu as tenté une blague ! :-)

Anderton
06/09/2021 à 15:45

J'ai vu ce film pour la 1ère fois en 1997; la VHS était proposée dans un magazine ciné SF/fantastique portant sur le 5ème Elémént (j'avais foncé sur ce magazine car fan inconditionnel du film de Besson alors que je ne l'avais même pas encore vu !)
Dune de Lynch m'avait profondément mis mal à l'aise à l'époque : les décors, l'allure des personnages (costumes, apparences physiques, maquillages...), les effets spéciaux... Tout me paraissait mal foutu, laid, presque indigeste au point de ne pas réussir à aller au bout du métrage. Et pourtant, j'avais été très touché par Elephant Man et je me disais alors que Dune devrait être forcément bon... Pour ma part, ça a été une douche glaciale et je n'ai jamais osé le revoir depuis mes 13 ans, ni même lire l'oeuvre d'Herbert.
La version de Villeneuve me séduit et pourra peut-être m'encourager à lire le livre et me pousser à redécouvrir la version lynchienne...

jakob
25/02/2021 à 10:35

Le seul vrai échec de sa carrière? Hrm...... Alien³ me vient à l'esprit avant Dune.

laisse-auto
04/01/2021 à 14:29

Dune, notre mère la terre....Oui mais une new version qui risque d'être un copier-coller, non ?

truc
12/09/2020 à 02:59

tout jeune la premiere fois que je l'ai vue, ce film m'avais fasciné!!!

Ash77
11/09/2020 à 19:38

Ah, Dune de Lynch... Soupir de béatitude en repensant à ce classique. Qu'est ce que je l'ai aimé ce film, qu'est ce que je l'ai regardé. Il ne ressemble à aucun autre. Film culte? Assurément.
Mais j'attends avec impatience la version de Villeneuve. Mais ça ne sera pas le même plaisir...

Kult
10/09/2020 à 21:48

Film culte. POINT BARRE

Shogui
10/09/2020 à 06:36

Excellent commentaire. Merci. Tout ce que je pense, mais en mieux.????
J'ai été fasciné par ce film. Et même en le revisionnant après tant de débauche de fonds verts et de CGI, il suffit que je me déconnecte de tous ces trucages sans poésie de ces 30 dernières années pour que la magie opère. Il me suffit de se connecter au psychédélisme de Lynch. C'est quasi mystique.
Un narrateur de génie avec qui la production hollywoodienne n'aura plus jamais l'honneur de collaborer intelligemment.
Je ne sais pas si je vais aimer la nouvelle version et je ne tire pas à boulet rouge dessus sans l'avoir vu avant. Qui sait si cela peut être une belle surprise ? A moi de ne pas m'attendre à un univers lynchéen.

Fred_NTH
16/08/2020 à 00:46

Le rédacteur qui écrit les vannes sous les photos est parti en vacances ? (emoji tirage de langue)

Opale
10/08/2020 à 08:38

Vu au ciné à l'époque et je n'ai quasi aucun souvenir de ce film si ce n'est une absence de son au début du film et la salle qui se mit a hurler! Je l'ai revu hier soir et j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal. En fait je trouve le film laid, horriblement kitsch, truffé de bonnes idées mais sans âme et complètement dépassé techniquement. C'est un film prématurément daté. Dommage.

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