Dans la peau de John Malkovich : la comédie noire la plus folle, inquiétante et drôle de ces 30 dernières années
À quelques mois de l'an 2000, Spike Jonze et Charlie Kaufman vont retourner le cerveau de nombreux spectateurs, en racontant comment une collection de personnages azimutés s'affrontent pour posséder le cerveau de John Malkovich. On ne sait pas si le résultat vous donnera envie de passer vos vacances Dans la peau de John Malkovich, mais il devrait à coup sûr vous valoir une de vos plus belles hallucinations de cinéma.
Bienvenue à l'étage de la 4ème dimension
AÏE CONCEPT
“Petit malin”. L’expression, souvent dégainée pour pointer du doigt un film qui se repose trop sur un concept alléchant, mais encombrant, qui préfère rouler des mécaniques plutôt que de bien huiler les rouages de sa narration, parle pour elle-même. Et au premier abord, elle semble inventée pour désigner le premier long-métrage de Spike Jonze, réalisateur surdoué de clips, qui débarque dans les salles obscures à la faveur de Dans la peau de John Malkovich.
Il y est question de Craig Schwartz, marionnettiste raté condamné à un travail de bureau lénifiant au 7e étage et demi d’un obscur immeuble, où il côtoie la charismatique Maxine, laquelle lui apparait aussi désirable que rétive à ses attentions. Tandis que sa vie s’étiole irrémédiablement, alors que Lotte, son épouse, lui préfère leurs animaux de compagnie, il découvre sur son lieu de travail une porte dérobée, laquelle lui permet de se téléporter dans la conscience de John Malkovich. Craig voit là l’occasion de s’accomplir, et donner enfin forme à son existence.
Un théâtre, mais pas de guignols
Un point de départ original. Malin à l’évidence, et dont on sent qu’il ouvre dès son exposé tant de possibles qu’il a des airs de piège pour tout scénariste ou réalisateur digne de ce nom. Mais dès son ouverture, Spike Jonze en conjure bon nombre. Le film débute sur une représentation théâtrale, un spectacle de marionnettes dirigées par Craig, et si la métaphore, avec le sujet, avec les péripéties à venir, est transparente, la caméra ne l’aborde pas moins avec un premier degré absolu.
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25/04/2021 à 22:25
@@Pseudo1
Peut-être que ça viendra un jour, même si ce n'est pas une priorité... car à ce compte, ça voudrait dire que tout le monde passe facilement à côté de tous nos "vieux" articles, ce qui est au fond la norme dans la presse... Mais c'est pour ça qu'on les republie et remet en avant régulièrement, pour leur redonner un peu de lumière ,)
25/04/2021 à 15:06
Ah ok, je comprends. Merci de votre réponse.
Dommage de ne pas créer un tag ou une rubrique où les rassembler après leur "exploitation abonnés", on passe facilement à coté de ces articles du coup :/
25/04/2021 à 12:42
@Pseudo1
Oui, c'est le cas. Exemples récents :
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25/04/2021 à 12:33
@ la rédac
Je me rappelle d'un rédacteur qui m'avait répondu en comm que vos contenus abonnés devenaient dispos en public après un certain temps. Est-ce bien le cas ? Si oui, comment y accéder ?
(j'ai testé récemment en remontant sur plusieurs contenus dans la catégorie abonnés, mais aucun résultat concluant)