Barbarella : quand la science-fiction érotique faisait de Jane Fonda une icône

Mathieu Jaborska | 16 janvier 2021 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Mathieu Jaborska | 16 janvier 2021 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Quiconque a déjà assisté à une diffusion du Barbarella de Roger Vadim peut attester de la folie kitsch qui s'y niche, aux côtés d'un érotisme ravageur principalement causé par les charmes de l'incroyable Jane Fonda. Improbable litanie poétique à la gloire du surréalisme des années 1960, le long-métrage n'est pas culte pour rien. Mais comment un tel projet a-t-il pu voir le jour ? Ecran Large enfile son costume spatiomamaire et vous emmène dans les coulisses de cette aventure sensorielle.

 

photo, Jane FondaLa vraie Jane Bond

 

Dino le danger diabolique

Difficile de retracer l'itinéraire de Barbarella pour qui ne s'est pas muni par le passé d'une dizaine d'ouvrages généralistes sur les années 1960 ou de plusieurs biographies qui se recoupent en quelques points, si on ne compte pas l'ouvrage Barbarella - Une Space Oddity de Véronique Bergen, s'attardant plus spécifiquement sur le personnage. Le dernier Blu-ray français propose certes une très belle copie du film, mais pêche cruellement par son manque de bonus, de commentaire ou de quoi que ce soit qui pourrait nous renseigner sur sa genèse.

Il faudra se contenter de plusieurs entretiens d'époque, quelques analyses trainant sur le web et deux documentaires disponibles sur OCS : le gargantuesque Jane Fonda in Five Acts produit par HBO et le plus modeste Jane Fonda, une femme passionnée et passionnante.

Que des monuments érigés à la gloire de la vedette, promue en sex-symbol grâce à Barbarella et donc généralement la référence commune des récits recensés. Et pourtant, c'est un autre monstre du cinéma qui est à l'origine du projet : Dino De Laurentiis, nabab hollywoodien connu comme le loup blanc, et responsable des deux plus grandes expériences visuelles pop de l'époque.

 

BDL'assaut de Sogo, plus guerrier dans la BD

 

Pendant les années 1960, le producteur récupère les droits d'une bande dessinée, célébrée comme le premier vrai comic book érotique, écrite par Jean-Claude Forest. Du pain béni pour cet homme d'affaires avisé, très au courant des deux passions de son public : le sexe et la science-fiction. Barbarella n'est donc pas le seul film du genre à être produit. Selon un ouvrage intitulé Diabolika: Supercriminals, Superheroes and the Comic Book Universe in Italian Cinema dont nous n'avons pu lire que des comptes-rendus, le businessman aurait accepté de financer le Danger: Diabolik ! de Mario Bava pour aider la production du long-métrage.

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commentaires
Actrice sexy Vintage
17/01/2021 à 12:03

ah qu'il est bien hereux le Vadim d'avoir eu des actrices comme Jeanne Fonda ou Bardot,
je n'apprecie pas ces films, ce n'est pas ma Cam, mais il a de bons goûts pour les Top Actrices, a tel poitnn qu'elle furent ses amantes et ses futures epouses lol

Adam
16/01/2021 à 19:12

Jane Fonda était magnifique à regarder mais pas suffisante pour éviter que je m endorme dans ce film...

RobinDesBois
16/01/2021 à 18:29

Barbarella garde tes bottines
Et vient me dire une fois pour toute
Que tu m'aimes ou sinon
Je te renvoie à ta science fiction