Le mal-aimé : Midnight Special, le vrai héritier de Spielberg ?

Gaël Delachapelle | 7 novembre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Gaël Delachapelle | 7 novembre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Parce que le cinéma est un univers soumis aux modes et à la mauvaise foi, Ecran Large, pourfendeur de l'injustice, se pose en sauveur de la cinéphilie. Le but : sauver des abîmes un film oublié, mésestimé, amoché par la critique, le public, ou les deux à sa sortie. 

Place à Midnight Special de Jeff Nichols, où Michael Shannon tente de protéger son fils doté de pouvoirs extraordinaires.

 

Affiche

 

"Un grand drame de SF, intense et déchirant" (cinemateaser)

"Un thriller ramassé et haletant" (LES inrockuptibles)

"Il y avait tout. Et au final, le film s'oublie à vitesse grand V " (Mad Movies)

"À force de trop jouer sur la rétention, le film s'accule lui-même à un final très démonstratif" (LE MONDE)

 


Midnight Special - Bande-Annonce - VO par Ecranlarge

 

 

LE RÉSUMÉ EXPRESS

Alton (Jaeden Martell), 9 ans, est un enfant doté de pouvoirs surnaturels qui lui permettent, notamment, de faire de la lumière avec ses mains et de projeter des visions aux gens, à travers des rayons de lumières aveuglants et super puissants qui sortent de ses yeux (en gros, c'est Superman, comme le montre les comics qu'il lit). Le problème, c'est que quand tu es un enfant de 9 ans avec des super pouvoirs et que tu vis au sein d'une secte religieuse dans l'Amérique profonde, bah tu passes pour le sauveur de l'humanité.

Traqués, Alton, lui et son père, Roy (Michael Shannon), ainsi que l'ami de ce dernier, Lucas (Joel Edgerton), fuient dans une voiture au milieu de la nuit. Ils vont de motel en motel, poursuivis dans tout l'État par des fanatiques religieux, envoyés par le regretté Sam Shepard, un vieux prédicateur, mais aussi par la NASA et le FBI, qui veulent faire de l'enfant une arme (une thématique très SF 80s, oui). Sur le chemin, ils récupèrent maman Mary-Jane Watson (Kirsten Dunst), au passage, qui a été séparée de son fils par la secte religieuse.

Pendant ce temps, Adam Driver se la joue spécialiste de la NASA, enquêtant sur la petite famille pour faire avancer le scénario, et servir d'intermédiaire entre Alton et le spectateur, afin que ce dernier comprenne la partie SF du long-métrage. Lorsque le FBI récupère l'enfant pour l'étudier, Adam Driver rencontre Alton, qui lui explique le scénario à travers une vision. Le spécialiste de la NASA ramène donc l'enfant aux parents, avant de se faire rembarrer par le scénario quand il demande pour venir avec eux, son personnage ayant rempli sa fonction de passeur dans le récit. 

Après une grosse course-poursuite, pas toujours très bien filmée, la mère emmène son fils dans un champ, où apparaît soudainement une dimension extraterrestre, visuellement sidérante, mais dont on ne saura finalement pas grand-chose. Alton quitte sa mère pour rejoindre l'autre monde, tandis que le père et son ami se font arrêter. Lucas se retrouve interrogé par Adam Driver, donc ça devrait bien se passer pour lui. Le dernier plan du film montre le père, avec des électrodes sur la tête, recevant un signal de son fils, avec une lueur qui apparaît dans ses yeux. 

FIN    

 

Photo Jaeden Lieberher, Michael ShannonQuand le méchant Zod est en colère contre le petit Superman...

 

LES COULISSES

Après son premier essai Shotgun Stories en 2007, et surtout son deuxième film Take Shelter (primé à Deauville et à la Semaine de la critique, à Cannes en 2011), Jeff Nichols est officiellement considéré comme un jeune cinéaste prometteur, dans le paysage du cinéma indépendant américain. Son troisième film, Mud - Sur les rives du Mississippi, reçoit un accueil élogieux de la part de la critique lors de sa présentation en compétition à Cannes, en 2013. Avec un modeste succès public (600 000 entrées en France, 32 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget de 10 millions), le film confirme Jeff Nichols comme un véritable auteur, qui marche dans les pas d'un certain Steven Spielberg, autant dans ses motifs thématiques que visuels.

Michael Shannon, son acteur fétiche, est présent dans chacun de ses longs-métrages, représentant une sorte de figure paternelle dans son cinéma. Même dans Mud, où Matthew McConaughey tient le rôle-titre, l'acteur est présent au casting, dans un second rôle. Une participation rendue possible par Warner Bros., qui a accepté de prêter l'acteur à Nichols, pour deux jours de tournage sur son film, Michael Shannon étant déjà, à l'époque, accaparé par le tournage du blockbuster Man of Steel de Zack Snyder.

De cette entente cordiale, entre le studio et le réalisateur, va naître le projet Midnight Special, récit de science-fiction spielbergien dans l'âme, représentant le projet le plus ambitieux de son jeune auteur à ce jour. Il s'agit pour Jeff Nichols de sa première collaboration avec une grosse major hollywoodienne, avec un budget confortable de 18 millions de dollars. Ce qui, à titre de comparaison, est beaucoup moins que les 50 millions attribués à Super 8, l'autre trip spielbergien de J.J. Abrams, qui se range plus dans les frais d'un blockbuster hollywoodien grand public.  

Midnight Special représente donc le projet le plus ambitieux et le plus cher de Jeff Nichols. Mais de grands moyens pour de grandes ambitions ne garantissent pas toujours le succès auprès du public... 

 

Photo Jeff NicholsJoel Edgerton, Michael Shannon et Jeff Nichols, sur le tournage de Midnight Special

  

LE BOX-OFFICE

Car oui, si Midnight Special reçoit encore une fois les éloges de la critique presse, notamment en France, le road-trip SF de Jeff Nichols ne rencontre pas le succès auprès du public. A peine plus de 250 000 entrées en France (on est loin des 600 000 de Mud), le film n'engendre que 6 millions de dollars au box-office mondial, ce qui représente un véritable four par rapport au budget du film, soit le plus gros de sa carrière à ce stade. 

Malgré un véritable succès auprès de la critique, Midnight Special devient alors, instantanément, le plus gros échec de la carrière du jeune cinéaste. Un échec sur lequel il reviendra plus tard, révélant ne pas être satisfait du résultat final, ayant l'impression d'avoir conçu son film de SF dans une dynamique négative. En effet, Jeff Nichols a écrit le scénario peu de temps après la présentation de Mud à Cannes, où ce dernier, malgré son succès critique, n'avait pas trouvé d'acheteur sur le marché du film.

Le réalisateur ayant nourri beaucoup de rancoeur, par rapport à l'accueil de son troisième film, qu'il considère comme un échec à Cannes, le long-métrage aurait donc été écrit comme une réponse directe à cette déception, ce qui peut expliquer son regard assez sombre et pessimiste sur l'Amérique profonde, beaucoup plus lumineux dans Mud. À ce jour, Midnight Special est considéré, par Nichols, comme son plus gros échec commercial, ce qui est malheureusement vrai. Mais aussi comme son film le moins réussi. Ce qui est... complètement faux, selon nous. 

 

PhotoAdam Driver, face à une anomalie dans le box-office...          

  

LE MEILLEUR

Car non, Midnight Special n'est ni un ratage ni le pire film de son auteur. Loin de là. Il s'agit même d'un des films les plus aboutis de Jeff Nichols, qui vient conclure une sorte de trilogie spirituelle avec Take Shelter et Mud, autour de la question du foyer familial et de sa dissolution progressive. Une thématique purement spielbergienne qui finit de confirmer définitivement le jeune cinéaste américain comme le digne héritier du papa d'E.T. l'extra-terrestre.

Autre lien entre les trois films : le portrait de l'Amérique profonde que dresse Nichols. Ici, il dépeint une Amérique sectaire, à travers les fanatiques religieux du Ranch. Une communauté vivant à l'écart de la société, mené par un prédicateur, interprété par le regretté Sam Shepard. Ce dernier envoie deux hommes traqués Alton et sa famille, leur confiant comme mission de ramener le "sauveur" de l'humanité.

L'enfant, ou l'adolescent, à partir duquel tout passait dans le regard dans Mud, à travers le personnage d'Ellis (Tye Sheridan), ne regarde plus le monde autour de lui : c'est le monde qui a les yeux rivés sur l'enfant et ses pouvoirs, perçus comme un miracle. 

Cette figure de l'enfant, déjà présente dans Mud, arrive également à un aboutissement, notamment dans la relation père-fils qui traverse la filmographie de Nichols. L'autre thématique de cette trilogie est bel et bien la figure paternelle, tout aussi centrale que la question du foyer. Jeff Nichols est un auteur inquiet, dont les films parlent pour la plupart de fin du monde. Dans Take Shelter, il s'agit de l'angoisse qu'une tempête vienne détruire le foyer qu'a construit le personnage de Michael Shannon avec sa famille. Dans Mud, il s'agit de la maison d'Ellis et ses parents, qui doit être vendue, finissant par dériver sur l'eau. Dans Midnight Special, la maison n'existe plus, devenue mobile, à travers une voiture qui roule de motel en motel, dans un road-trip nocturne.

 

photo, Michael ShannonMichael Shannon, dans Take Shelter 

 

La trilogie donne à voir cette disparition progressive du foyer, qui n'est pas sans rappeler cette angoisse existentielle, déjà présente chez Spielberg - notamment l'éclatement de la sphère familiale dans Rencontres du troisième type. Si Take Shelter et Mud contenaient déjà cette filiation dans ses thématiques, Midnight Special la confirme davantage dans ses motifs visuels. Le long-métrage déploie des images de science-fiction assez sidérantes, notamment à travers les pouvoirs d'Alton, qui ne sont pas sans rappeler les halos lumineux qui entoure la figure de l'enfant lumière, présente chez le Spielberg de la période E.T..

Mais c'est surtout dans le dernier quart d'heure que Nichols s'impose comme le descendant direct du réalisateur. Dans son dernier tiers, Midnight Special part dans un pur trip de SF sensorielle, en faisant apparaître l'autre monde dont parlaient les personnages. Une dimension cachée qui révèle une ville extraterrestre à l'architecture assez originale, et dont le visuel témoigne également de l'économie d'un film au budget qui reste tout de même bien inférieur à la moyenne des productions du genre. D'ailleurs, le design des extraterrestres évoque immédiatement ceux de Rencontres du troisième type, achevant de confirmer l'influence de tonton Spielberg sur Nichols.

Le départ de l'enfant, dans cette dimension, marque également la fin de la relation père-fils dans la filmographie du jeune cinéaste, le foyer familial ayant été complètement dissolu en fin de film, pour mieux être rebâti dans Loving, sorti quelques mois après son film de SF. Midnight Special marque donc une conclusion dans le cinéma de Jeff Nichols, ainsi qu'un aboutissement dans sa filmographie, même s'il n'est pas pour autant exempt de défauts.   

 

Photo Jaeden LieberherL'enfant lumière, figure purement spielbergienne

 

LE PIRE

L'un des défauts majeurs du film (et il a été relevé par beaucoup de critiques), concerne le personnage d'Adam Driver, qui, il faut le dire, ne sert pas à grand-chose dans l'intrigue ; si ce n'est justement à faire avancer le récit, servant de passeur pour qu'Alton retrouve sa famille, afin qu'il puisse rejoindre l'autre monde en fin de film.

S'il venait tout juste d'être révélé au grand public avec sa performance en Kylo Ren, dans Star Wars : Le Réveil de la Force de J.J. Abrams, sorti en 2015, cela n'en demeure pas moins dommage. En effet, l'acteur excelle dans la peau de ce jeune agent de la NASA, un peu nerd, pour lequel on a vraiment de l'empathie.

Et cela fait aussi beaucoup de peine lorsqu'il se fait rembarrer par Michael Shannon et Joel Edgerton, après avoir ramené Alton, observant cet autre monde de loin.

On le retrouve en fin de film, dans la salle d'interrogatoire, probablement pour sortir Lucas de ce merdier, comme le personnage fonction qu'il est dans le scénario. Difficile, donc, de ne pas ressentir un gâchis de potentiel pour un personnage avec un tel potentiel et aussi bien interprété.

 

Photo Adam DriverAdam Driver, qui passe son temps à interroger le scénario...

 

Problème quasi-similaire pour le personnage du prédicateur, interprété par feu Sam Shepard, qui n'apparaît qu'une seule fois, en début de film, pour introduire la communauté du Ranch. L'acteur, bien plus présent dans Mud, aurait pu camper un antagoniste plutôt charismatique, qui aurait permis à Nichols de peaufiner davantage son portrait de l'Amérique profonde sectaire, qui ne sert que de toile de fond à son road-trip SF. 

Si ce sentiment de potentiel gâché est particulièrement prégnant sur les personnages de Driver et Shepard, il l'est, en vérité, pour la plupart des protagonistes entourant le personnage de Michael Shannon et Alton. À vouloir trop se concentrer sur la relation père-fils, qui parsème sa filmographie, le cinéaste en oublie parfois ses seconds rôles, qui sont pourtant tout aussi intéressants, et qui plus est, interprétés par d'excellents acteurs. Ainsi, les personnages de la mère et de Lucas, joués par Kirsten Dunst et Joel Edgerton, passent également au second plan, même si cette dernière est bien plus présente en fin de film, accompagnant Alton jusqu'à l'autre monde.

 

photo, Sam ShepardLe regretté Sam Shepard, en prédicateur de l'Amérique profonde

 

Si Midnight Special est aussi le film le plus ambitieux de son auteur, c'est avant tout parce qu'il s'attaque au genre de la science-fiction, et que son road-trip est aussi un pur film d'action, où les personnages sont dans une fuite perpétuelle, à cause du FBI ou des fanatiques religieux du Ranch. Qui dit poursuites et fuite, dit forcément courses-poursuites, et cela amène son lot de scènes d'actions nerveuses.

Jeff Nichols s'était déjà essayé à une scène de fusillade dans Mud, la plus difficile du film selon lui. Si le résultat était loin d'être mauvais, et même plutôt bien découpé, on sentait tout de même que le cinéaste n'était pas totalement à l'aise avec l'action, comme il peut l'être avec le drame.

Il réitère l'exercice sur son road-trip SF, enchaînant les scènes de courses-poursuites et de fusillades. On sent une nette amélioration par rapport au climax de Mud (la violence et la brutalité de la fusillade dans le motel), mais le film peine à convaincre lors de sa course-poursuite finale, la faute à un montage qui manque peut-être un peu de nervosité, même si le tout est largement rattrapé par le trip sensoriel du climax.

 

photo, Kirsten DunstUn aperçu du trip sensoriel du climax, derrière Kirsten Dunst...

 

Si Midnight Special apparaît comme l'un des films les plus ambitieux et aboutis du cinéaste, qui a le mérite de sortir de sa zone de confort en s'attaquant à un genre aussi codifié pour y injecter ses obsessions, cela ne lui évite pas quelques maladresses dans l'exercice. Ce n'est peut-être pas anodin si Nichols considère le film comme un échec. Il s'agit de son premier film produit par un gros studio, avec son budget le plus ambitieux.

Et si Jeff Nichols n'avait tout simplement pas été à la hauteur de ses ambitions ? A-t-il eu la même liberté artistique avec une grosse major comme Warner que pour ses précédents films, qui étaient des productions bien plus modestes ? Sans doute pas. Cela pourrait expliquer, notamment, le fait que les personnages d'Adam Driver et Sam Shepard soient aussi survolés dans l'intrigue, mais aussi le fait que le cinéaste ne soit pas satisfait du résultat final, avec le recul. 

Ce dernier est revenu par la suite à quelque chose de plus classique, avec Loving, où il a retrouvé notamment Joel Edgerton, aux côtés de Ruth Negga, pour nous raconter une magnifique histoire d'amour, où il est question de construire une famille, et de bâtir une maison. On revient donc toujours à cette question du foyer chez Jeff Nichols.

 

Photo Kirsten DunstKirsten Dunst, excellente mère, malheureusement peu exploitée

 

SCÈNE CULTE

Le climax du film, pur trip sensoriel, où Jeff Nichols déploie tout un imaginaire de SF sidérant, qui renvoie indéniablement au Rencontres du troisième type de Spielberg. Attention, spoilers, bien évidemment !!! 

 

 

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commentaires

11/11/2020 à 09:42

Je savais pas qu'il était mal aimé... J'ai adoré ce film. Et cette B.O !...

La Classe Américaine
09/11/2020 à 08:35

Bravo EL d'avoir réhabiliter ce film qui n'est ni un thriller, ni un drame familial, ni un film de SF et en meme temps tout cela a la fois et c'est certainement pour cela qu'il s'est planté parce qu'il est impossible de le mettre dans une case. Tous les acteurs sont exceptionnels et son final extrêmement émouvant. Ce film touche du bout du doigt le niveau de Rencontre du 3ème Type, c'est dire ou on se situe.

Domilo
09/11/2020 à 01:10

Pareil pour moi, je ne me souviens déjà plus qu'à peine de ce film et ce dont je me rappelle le mieux est de m'être demandée plusieurs fois où le réal voulait en venir avec son histoire laborieuse et sans queue ni tête avec ce gamin qui manifeste des pouvoirs tout à fait chelous. Je me souviens aussi n'avoir jamais bien compris le passé ni le présent de cette famille, les rapports entre les personnages -la ère, le père, l'enfant, l'ami- qui ne sont pas bien définis. Si bien q'ion n'arrive à aucun moment à s'intéresser à leur sort. L'autre impression que j'ai eue est qu' il y avait effectivement beaucoup trop de références pour ne pas lasser (Charlie, Rencontre du troisième type). Et puis j'ai mal vécu cette fin révoltante et incompréhensible à l'image du scénario— quelle mère laisserait partir son fils avec des mecs certes lumineux mais qu'elle ne connait pas -et qui prennent pas la peine de se présenter en plus ;) ! Et by the way pourquoi des ET prendraient-il la peine de se déplacer avec une ville-vaisseau entière pour embarquer avec eux un môme qui envoie des rayons par les yeux -et repartir aussi sec sans même faire un petit tour de Terre ? Non franchement, j'ai pas du tout adhéré.

alulu
07/11/2020 à 18:35

Je kiffe ce film, il n'y a que le final un peu trop démonstratif qui frelate le truc. Le film aurait été parfait avec une fin plus intimiste comme à l'image de tout le reste du métrage.

Cépafo
07/11/2020 à 17:04

''Pourfendeur de l'injustice" ??? Y'en a qui n'ont pas froid aux genoux chez E.L. Redescendez un peu les gars, Marvel c'est que de la fiction.

Pour ce qui est de ce film , merci .Je sais quel film me matter ce soir.

Hank Hulé
07/11/2020 à 16:45

Je surkiffe ce film ! Entre Carpenter et Spielberg et quelle BO !

Sascha
07/11/2020 à 15:41

Je ne vais pas faire original ni dans le détail : j'adore ce film. Une pépite méconnue et sous-estimée que j'ai loupé en salle mais que j'ai adoré visionner chez moi.

Peter_H
07/11/2020 à 14:51

J'ai trouvé le film assez beau et touchant... et la bande originale du film est vraiment très réussie. Dommage pour le personnage de Kirsten Dunst qu'on aimerait effectivement voir plus !

Hasgarn
07/11/2020 à 13:34

J'ai vraiment pas aimé. Je suis resté sur le bord de la route.
Exercice vain, même si beau.

TOCAP
07/11/2020 à 12:45

Mad Movies avait raison: sitôt vu sitôt oublié .

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