Entre passion, espoir et colère : c'est quoi un fan de Star Wars ?

Christophe Foltzer | 21 décembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Christophe Foltzer | 21 décembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Après une longue promotion des plus laborieuses, L'Ascension de Skywalker est enfin sur tous les écrans. Le sort en est jeté, il y aura des conquis et il y aura des déçus. Maintenant que la saga Skywalker est achevée, nous avons eu envie de nous consacrer à un sujet autrement plus périlleux...

 

QUE LA FORCE SOIT AVEC NOUS

La saga Star Wars, depuis la sortie d'Un nouvel espoir en 1977, est vraiment un cas à part dans l'histoire du cinéma. Parti de rien, George Lucas a surpris tout le monde avec un film auquel personne ne croyait, redéfinissant à lui seul les codes du divertissement sur grand écran et posant les bases de ce que sera le cinéma à grand spectacle pour le restant de ses jours.

Un succès fulgurant, historique, capital, qui a immédiatement généré une fanbase fidèle et exigeante, même 42 ans plus tard. La prélogie nous l'avait déjà prouvé, les fans de Star Wars sont difficiles à satisfaire, ce que Les Derniers Jedi nous a encore montré très récemment : chacun a sa vision de la saga, chacun a son avis sur son évolution et c'est au studio de faire tout son possible pour arriver au consensus et préserver sa mine d'or active.

 

photo, Adam Driver, Daisy RidleyUn film qui fait débat

 

Pourtant, depuis le rachat de Lucasfilm par Disney, les voix tonnent comme des coups de canon, les dissensions apparaissent de plus en plus marquées au sein d'une communauté jadis unie par la même passion. Star Wars ne serait plus vraiment Star Wars à en écouter certains, ce qui signifie que, eux, ils savent ce que c'est. Mieux que les artisans aux commandes.

Alors que Star Wars : L'Ascension de Skywalker a la mission importante de ramener les brebis égarées dans le giron des Jedi, il nous est venu l'idée de nous intéresser aux fans eux-mêmes, pour savoir ce qui fait, aujourd'hui, que l'on est fan de Star Wars ou non. N'y voyez pas là un portrait-robot, mais plutôt une réflexion autour de la figure du fan, dans toute sa lumière comme dans son obscurité. Par contre, c'est clairement un suicide social de notre part, même si l'expression "fan turbo-débile" ne sera pas utilisée...

 

Star Wars

 

C'EST UN PASSIONNÉ QUI TRAVERSE LES GÉNÉRATIONS

Saga la plus longue de l'histoire du cinéma occidental, Star Wars occupe nos écrans, avec de gros hiatus certes, depuis 42 ans. Cela rassemble, au minimum, trois générations : ceux qui ont découvert le film original en 1977, leurs enfants qui ont eu leurs Star Wars avec la prélogie au début des années 2000, et leurs petits-enfants qui ont maintenant leur trilogie bien à eux. Pour schématiser.

L'évidence saute tout de suite aux yeux, l'importance de Star Wars n'est pas tant dans les films eux-mêmes que dans ce qu'ils procurent. On connait effectivement très peu d'exemples qui puissent rassembler autant de générations devant un même spectacle. Il y a là une question de transmission de parent à enfant, et à petit-enfant. Un lien passionnel qui génère un tissu social commun, une portée symbolique qui fait que, dès que l'on parle de la saga, on utilise tous le même langage. On se comprend, malgré nos différences.

 

photo, Anthony Daniels, Mark HamillLe début des embrouilles

 

Si la vie nous sépare parfois (même souvent), Star Wars se poserait donc en rassembleur intergénérationnel, empêchant ainsi les plus anciens de se déconnecter des réalités des plus jeunes, permettant aux nouveaux fans d'échanger avec leurs ainés sur un pied d'égalité. Bref, Star Wars permet le dialogue entre les générations, se nourrit des expériences d'une vie passée pour bâtir un futur et Disney l'a très bien compris puisque la nouvelle trilogie ne parle que de ça. D'héritage, de transmission, de retour aux sources et d'avancées nécessaires, mais tous ensemble.

Lorsque l'on est passionné de Star Wars, on ne l'est pas tout seul dans son coin et c'est cet aspect fédérateur qui, inconsciemment, doit peser lourd dans la passion qui anime certains à l'égard de la saga.

 

Photo Daisy Ridley, Mark HamillD'une génération aux suivantes

 

C'EST UN SEIGNEUR SITH EN PUISSANCE

Le passionné de Star Wars est un être extrêmement contradictoire. Nostalgique et en même temps exigeant de nouveauté, il navigue entre les deux versants de sa passion, constamment. Ce qui peut le rendre particulièrement intransigeant à certains moments. Il n'y a qu'à se rappeler du brouhaha à la sortie de La Menace fantôme ou du gigantesque bordel autour des Derniers Jedi pour s'en convaincre.

Si le fan de Star Wars veut communiquer sa passion à tout le monde, il n'est clairement pas prêt à la partager avec n'importe qui. On le voit dans les commentaires agrémentant le moindre de nos articles sur le sujet, chacun y va de son attaque ou de sa défense exagérée pour convaincre l'autre que c'est sa vision qui est la bonne. Ce qui peut en faire un tyran, un despote, une personne à l'esprit incroyablement fermé. Bref, un Seigneur Sith en puissance.

 

photoLevé du mauvais pied

 

Étrange contradiction pour une saga qui met en avant de hautes valeurs humaines et morales. Pour l'expliquer, il faut peut-être revenir à sa valeur d'attachement. Star Wars marche avant tout avec l'affect du fan. Parce qu'il l'a accompagné la plupart de son existence, la saga est un repère capital dans sa vie intellectuelle, culturelle et de consommateur.

De ce fait, la saga est responsable de beaucoup de ses premiers émois, elle a une valeur d'identification primordiale, c'est un conte de fées moderne qui touche directement à l'inconscient collectif de par les mythes qu'il nous raconte et qui résonne aussi énormément sur notre fibre émotionnelle et nostalgique. Tout en transcendant les époques, les cultures et les milieux sociaux.

Si l'on oublie beaucoup de choses dans sa vie, il suffit qu’on les remette en perspective dans notre parcours de fan pour que la mémoire nous revienne. Certains ont construit leur vie entière autour d'une passion, quelle qu'elle soit, elle en devient donc vitale et c'est par elle que l'on existe. Pour elle, pour certains. L'attachement est parfois si fort qu'il peut en appeler à une identification totale du spectateur vis-à-vis de la saga, dans un réflexe égocentré et narcissique. Ainsi, critiquer Star Wars reviendrait à remettre en cause la personne qui en parle.

 

photoPas content ! Pas content !

 

Dire du mal de la saga, c'est dire du mal du passionné. Cela peut paraitre stupide dit comme ça, mais lorsqu’on lit les commentaires réguliers de certains (et pas que chez nous), cela devient malheureusement une réalité : on a peur d'être jugé, critiqué, remis en question voire totalement nié à travers la saga dont on parle.

Pourtant, si l'on se rappelle les enseignements Jedi, on sait bien que la peur mène à la colère, que la colère mène à la haine et que la haine mène au Côté obscur. Les avertissements étaient là dès le départ.

 

Photo Mark Hamill, Dark VadorLa rédemption au bout du chemin ?

 

C'EST UN MYSTIQUE QUI S'IGNORE

Plus que les batailles spatiales, les planètes exotiques et les sabrolasers, Star Wars fascine et agrippe par sa philosophie et les valeurs qu'il défend. C'est peut-être cet aspect qui s'imprime le plus dans l'inconscient du spectateur parce qu'il en appelle à tout un bagage philosophique et culturel qui le dépasse et dans lequel il baigne pourtant en permanence.

On le sait, on l'a déjà dit, Star Wars est l'équivalent moderne d'un conte de fées (le "Il était une fois" étant remplacé par le "Il y a bien longtemps"), très inspiré du monomythe de Joseph Campbell, archétype du voyage initiatique du héros primordial que l'on retrouve dans toutes les histoires qui nous fascinent par leur ambition mythologique. Il y a donc, de base, une forme de pureté dramaturgique qui fait que l'on peut tous s'y identifier (l'équivalent, en bande dessinée, serait la fameuse "ligne claire" chère à la BD franco-belge, simple parce qu'elle permet une identification complète du lecteur).

 

photoDes racines profondes et multiples

 

Mais le coup de génie de Lucas et de tous ceux qui y ont contribué pendant 42 ans, c'est d'avoir enrichi ce postulat de nombreux éléments mystiques, philosophiques et religieux piochés dans différentes sources et qui prennent leur sens avec le concept de la Force. Cette énergie universelle qui habite chacun d'entre nous, divisée en deux pôles comme le Yin et le Yang, opposés, mais complémentaires. Les Jedi, ces moines guerriers menant une vie d'ascète pour se fondre dans l'énergie de l'univers. Le déchirement interne et la culpabilité qui découlent de ceux qui passent du camp des Jedi au camp des Sith.

On le voit, beaucoup de ces notions viennent d'Orient, mais le point de vue occidental qui y est apposé les enrichit d'une petite couche morale judéo-chrétienne, tandis que plusieurs éléments venus du Moyen-Orient (notamment dans les noms de certains personnages et mondes) rajoutent cette petite touche "world" à l'ensemble.

 

Photo Mark HamillDes écrits sacrés ?

 

C'est bel et bien parce que Star Wars bouffe à tous les râteliers occultes et ésotériques, en parvenant à sa propre mixture, qu'il parvient à toucher tout le monde. Que l'on croie en Dieu, aux énergies, à la vie après la mort, au dépassement des capacités humaines, au transhumanisme, ou à quoi que ce soit d'autre, la saga nous propose une réponse pour tout. Et c'est sa plus grande qualité, d'ailleurs, de proposer une religion affranchie de tous les dogmes concrets et réels. De permettre à chacun de piocher ce qu'il veut pour nourrir son esprit et évoluer. Il n'y a qu'à voir la réaction générale quand Lucas a décidé de rationaliser la Force avec les Midichloriens pour s'en convaincre.

Dans notre quête de sens, Star Wars propose des concepts et des réponses suffisamment larges et riches pour que chacun puisse y trouver ce qui l'anime.

 

photo, Daisy RidleyTrouver l'équilibre

 

C'EST VOLONTAIREMENT UN GROS MOUTON

Vivre pleinement une passion, c'est la nourrir constamment, par tous les moyens. Et George Lucas l'avait bien compris à l'époque quand il a négocié avec la Fox ses royalties sur les produits dérivés et non sur les recettes de la première trilogie. Immédiatement, Star Wars s'est imposée comme un monstre du merchandising. Qu'il s'agisse de comics, de romans, de figurines, de jeux de société, de jeux vidéo ou même d'articles vestimentaires, si on le souhaite, on peut vivre Star Wars du matin au soir, jusqu'à la fin de ses jours.

On y retrouve là la dimension religieuse de la saga, l'objet de culte, parfois sanctifié, souvent affiché, toujours renouvelé. Et c'est pareil pour à peu près tout ce qui touche à cet univers. Dès qu'une nouvelle information jaillit le concernant, les gens s'y intéressent, les esprits s'échauffent, même, et surtout, ceux qui affichent sans fard leur déception. Qu'elle réussisse ou foire son coup d'éclat, la saga ne perd jamais de sa popularité.

 

porgsJolies peluches

 

On en vient à considérer que cela n'aurait jamais été possible sans la participation active de la fanbase, qui alimente volontairement cet univers en le faisant tourner avec son merchandising. Comme dans un réflexe, Star Wars garde son pouvoir d'évocation malgré les tempêtes et semble nous parler naturellement, instinctivement. Au fond, on ne le remet jamais en question, on fait en sorte que cela continue, coûte que coûte.

Cette déférence aveugle vis-à-vis de la saga est peut-être la clé de compréhension de la figure du fan, tout comme le problème auquel doit se confronter aujourd'hui Disney. En effet, dans ce que cela nous raconte, on voit immédiatement la nécessité de Star Wars pour sa fanbase. En s'entourant d'artefacts de la saga, le fan se crée sa bulle, son univers, il vit sa passion à son rythme et à sa manière. On en arrive alors à une considération morcelée de l'héritage, où chacun voit midi à sa porte et que Disney essaye aujourd'hui de redéfinir selon ses propres plans.

 

photoJolis jouets

 

Ce côté volontaire du fan montre aussi qu'il n'est pas dupe et qu'il cherche avant tout le compromis. Au fond, même s'il râle, il veut que cela continue parce que cela lui permettra d'alimenter et d'approfondir sa passion. On en arrive à un pacte tacite entre le public et le studio, un accord implicite où, au fond, personne n'a le vrai pouvoir sur la saga. Un équilibre précaire, comme dans la Force, qui nécessite que chacun aborde sa passion avec mesure et justesse dans ses choix de consommation.

Au final, tout le monde s'y retrouve. Le studio engrange des fortunes et inscrit la marque dans les esprits les plus jeunes, aidés par la passion de leurs ainés, et les fans revivent leur innocence, leur enfance, en étant constamment connectés avec l'objet de leur passion initiale. Tout le monde sait ce que cela signifie au fond, que ce n'est que du business, mais chacun se force à y croire parce que l'enjeu dépasse l'investissement et les considérations purement commerciales.

 

photoLa nouvelle gamme de Noël


C'EST UN JOURNALISTE QUI SE FAIT TOUT SPOILER

Il y a un cas à part dans la fanbase, dont on parle rarement : les personnes qui écrivent sur Star Wars. Pas forcément les écrivains et les essayistes, qui proposent une lecture plus analytique de la saga, mais principalement les journalistes. Ceux qui vont au charbon, qui se coltinent quotidiennement la communication du studio et les remontrances du public.

Ne croyez pas que l'on profite du dossier pour se poser en victimes, ce n'est pas du tout l'intention, mais si l'on parle des fans, il faut aussi que l'on parle de nous à un moment donné, parce que nous avons, nous aussi, grandi avec Star Wars. Parce que nous sommes comme vous. Nous avons les mêmes attentes, les mêmes craintes. La seule différence, c'est que nous sommes en première ligne et que nous nous faisons le relai de la promotion.

 

photoLes fans mécontents

 

Ce qui nous amène, la plupart du temps, à nous spoiler copieusement un film avant sa sortie, parce que nous choisissons ce dont nous allons vous parler et cela implique que nous soyons au courant de tout ce qui se dit. Cela nous met dans une position intermédiaire et quelque peu compliquée à gérer par moments. Parce que nous sommes tiraillés entre notre envie de fan et notre devoir de réserve et d'objectivité de professionnel.

On retrouve le même rapport qu'avec le merchandising, nous savons que les intentions initiales de Disney ne sont pas des plus nobles, nous n'y adhérons pas forcément, mais nous aidons à leur propagation parce que les retombées sont bénéfiques, pour nous également. En même temps, on se fait quasiment tout spoiler dans le processus et cela entame notre passion. Difficile alors de rester animé par la même flamme qu'auparavant, quand la promotion est en damage-control total, que les leaks se succèdent et que certains se confirment. Quand on suit les analyses américaines qui ont déjà vu le film et dont certains ne se privent pas de parler en détail.

 

Photo John Boyega, Gwendoline ChristieLa bataille des arguments

 

On en revient à cette idée de choix et de difficulté à se projeter dans les films avec un regard d'enfant. Si l'on parle de tout ça, c'est parce que cette tendance se généralise bien au-delà de la profession. Avec les réseaux sociaux et l'omniprésence d'Internet dans nos vies et la multiplicité des sources d'information, le fan de Star Wars se retrouve dans la même position que nous aujourd'hui. Il peut tout se faire spoiler en deux minutes et cela remet en question son rapport à la saga.

Nous sommes bien en présence d'une mutation, assez inédite dans l'industrie, et il va falloir la gérer. Chez le studio d'abord, qui doit composer avec tous ces éléments qui peuvent menacer son plan d'action. Chez le public aussi, qui doit à présent se questionner sur les limites de son adoration. Veut-il vraiment tout savoir tout de suite ? Est-ce toujours la même passion insouciante qui l'anime ? Et surtout, pourquoi veut-il tout savoir par avance ?

 

photoIt's a trap !

 

Autant de questions que nous nous posons tous les jours et qui, si elles attaquent un peu notre passion pour Star Wars, nous poussent à nous remettre constamment en question par rapport à elle. Alors certes, ça nous rend beaucoup plus critiques qu'avant, mais, comme on dit, qui aime bien châtie bien. Parce que le but final, pour tous les fans, c'est que Star Wars conserve sa magie initiale, ce petit plus qui en fait une part si importante de nos existences.

 

Difficile donc de schématiser une figure de fan dans ces conditions. Star Wars nous met face à un étrange paradoxe, où nous sommes soumis aux décisions d'une corporation toute puissante tout autant que nous possédons dans nos mains le pouvoir et les clés de la saga. Star Wars en deviendrait presque une identité indépendante des parties en présence, qui se nourrit d'elles pour avancer, pour évoluer, pour grandir ou pour régresser. Et où chacun a sa part de responsabilité et son champ d'action.

 

photo, Daisy Ridley, Adam DriverDétruire pour mieux reconstruire ?

Tout savoir sur Star Wars : Episode IV - Un nouvel espoir

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commentaires
croqchoc
12/08/2023 à 04:28

Très bel article.
Je ne suis pas fan et justement j'avais envie de comprendre ce que veulent, leur attentes et surtout pourquoi ils sont fans?
A lire l'article je me demandais si on pourrait comparer star Wars a une secte, ou une religion ou même un état d'esprit ?
Je sais vous allez critiquer mais si la critique est constructive alors tant mieux.

Pour vous qu'est ce qui ferait le plus plaisir à un fan de la saga?
Laissez vos commentaires svp.

Christophe Foltzer - Rédaction
25/12/2019 à 10:52

@RTX

Pas faux :)

prof west
24/12/2019 à 15:06

Un fan de star wars d'après eux les fanatiques c'est que ceux qui ne jure que part les épisodes 4/5/6 mon dieu qu'ils ont tord ma foi chacun son avis amen

prometheus
24/12/2019 à 05:29

*beaucoup moins

prometheus
24/12/2019 à 05:27

Ai revu le Réveil de la force hier lors de sa diffusion tv.
Je dois avouer que j'ai apprécié ce visionnage plus que les précédents. Après avoir vu l'épisode 9, et sachant pour les origines de Snoke et de Rey, j'ai été beaucoup perturbé par l'intrigue qu'avant. En particulier à la fin lorsque Rey démontre une maîtrise accélérée de la force contre Kylo Ren.
C'est quand mieux d avoir une vision d'ensemble.

RTX
23/12/2019 à 18:13

Quelqu'un qui n'a pas lu "Dune" ?

prometheus
23/12/2019 à 14:45

JE SUIS STAR WARS.

Nyl
23/12/2019 à 10:47

Je pense que fans toute communauté, il y'a les tolérants et les réfléchis. Puis, les abrutis.

Malheureusement, c'est la deuxième qui est la plus bruyante, généralement. Ce qui nous a donné la postlogie.

Numberz
22/12/2019 à 15:57

Je suis d'accord avec Le Martien du dessous. Et je rajouterais que beauuucooupp pour en connaître sont des gars d'un pédant... Si tu as le malheur de dire que tu aimes star wars à un fan, il te chiera dessus en te disant ouais mis moi je suis archi fan, tu vois les anecdotes tout ça, je te les fous dans la tronche, toi tu ne fais que regarder les films... Véridique pour mon expérience.

Phabb
22/12/2019 à 11:50

Je trouve que c'est une bonne analyse du sujet. J'aime particulièrement la phrase: "Un équilibre précaire, comme dans la Force, qui nécessite que chacun aborde sa passion avec mesure et justesse", car c'est totalement la pensée de Lucas. On le retrouve dans la manière dont il aborde les codes Jedi et Sith. Les Jedi sont dans la mesure, la pérennité dans le temps. Les Sith dans la passion à effet immédiat et qui ont besoin de toujours plus et plus fort à chaque dose. C'est pépé Georges qui le dit lui-même dans une courte conférence.

En parlant de Lucas je crois qu'il y est un autre thème à aborder lorsqu'on parle des fans. C'est cette relation amour-haine envers lui. Les "fans" lui en veulent d'avoir fait la prélogie et lui en veulent aussi de plus faire de Star Wars. Une contradiction, mais je pense qu'inconsciemment on lui en veut de pas aimer sa création autant qu'on l'aime nous. Ce qui fini par exaspérer les passionnés qui finissent par dire qu'ils comprennent mieux SW que Lucas.

Bref, je pourrais faire un article aussi long que le votre mais je vais épargner ça à tout le monde. Passion mesurée et ouverture d'esprit, c'est ce qu'il faut à tout le monde et sur tous les sujets, pas juste SW, pour qu'un centre d’intérêt perdure toute la vie et ne devienne pas une source de colère et de frustration.

"It's just a movie." G. Lucas

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