Watchmen : le plus grand film de super-héros moderne ?

Geoffrey Crété | 6 juin 2022 - MAJ : 11/12/2023 10:36
Geoffrey Crété | 6 juin 2022 - MAJ : 11/12/2023 10:36

L'adaptation du roman graphique d'Alan Moore, dessiné par Dave Gibbons, a été un bide en salles, et pourtant c'est une réussite éclatante.

Entre la publication en 1986 du roman graphique d'Alan Moore et Dave Gibbons, et la récente série HBO Watchmen, il y a eu des années de tentatives et fantasmes pour adapter ces Gardiens. Et un projet qui a vu le jour au cinéma.

Produit par le studio Warner Bros., réalisé par Zack Snyder, écrit par David Hayter et Alex Tse, Watchmen est sorti en 2009. Patrick Wilson, Jackie Earle Haley, Malin Akerman, Billy Crudup, Jeffrey Dean Morgan ou encore Carla Gugino incarnent ces gloires super-héroïques déchues. Le film a été un échec en salles, mais a depuis gagné un statut culte auprès de bien des gens.

Alors que Zack Snyder a depuis concrétisé un autre fantasme avec le Snyder Cut, officiellement intitulé Zack Snyder's Justice League, retour sur ce film de super-héros noir et magnifique. Et pourquoi c'est certainement l'un des plus grands du genre.

 

 

C'EST UN PROJET HORS-NORME

Comment la Warner a-t-elle pu valider ce film à 130 millions (sans compter le marketing), de 2h42, Rated R, avec aucune star bankable au générique, et une telle noirceur ? Même l'équation Joker en 2019 n'est pas aussi folle.

L'idée d'adapter le roman graphique d'Alan Moore et Dave Gibbons traîne depuis des décennies lorsque Zack Snyder y arrive, et plusieurs studios s'y sont cassé les dents. La Fox d'abord, qui a acheté les droits dès sa publication via Lawrence Gordon et Joel Silver, le succès des films Superman ayant donné des idées. Face au refus de Moore d'écrire l'adaptation, le studio engage Sam Hamm, le scénariste du futur Batman de Tim Burton qui sortira en 1989.

La Warner Bros. ensuite, qui récupère les droits au début des années 90. Terry Gilliam s'y consacre alors avec Charles McKeown, son scénariste de Brazil. Il veut un budget de 100 millions, et finit par quitter le projet qu'il estime impossible à adapter.

C'est au tour d'Universal de s'y essayer au début des années 2000. Nouvel échec : David Hayter (futur scénariste de X-Men et co-scénariste du film de Snyder) est censé écrire et réaliser, mais s'en va. Revolutions Studios échoue aussi, avant que Paramount Pictures ne tente sa chance. Darren Aronofsky est annoncé comme réalisateur, puis Paul Greengrass, puis rien. Le studio jette l'éponge.

 

photoÉtat des producteurs après 15 ans de patience

 

Retour inopiné à la case départ : en 2005, Watchmen revient chez la Warner. Tim Burton aurait été évoqué, mais un autre nom attire l'attention : Zack Snyder, qui vient de cartonner avec 300. En adaptant Frank Miller, en imposant une patte visuelle unique, en attirant le public contre toute attente, le cinéaste s'est imposé. Alex Tse est engagé pour réécrire le scénario de Hayter, et replacer le contexte de Guerre froide original.

Tout est bien qui commence bien, puisque le projet est enfin lancé. La Paramount, qui avait dépensé quelques millions pour rien, récupère les droits de distribution internationaux et 25% du gâteau. Et la Fox, qui attaque la Warner à cause des histoires de droits, finit par trouver un accord pour lâcher l'affaire.

Pour son troisième film après L'Armée des morts en 2004 et 300 en 2006, Zack Snyder se retrouve à la tête d'un projet attendu depuis quinze ans, avec un budget de blockbuster, et une mission jugée impossible.

 

photoQuand le projet rencontre enfin son studio et son réalisateur

 

C'EST MAGNIFIQUE

Zack Snyder retrouve son directeur de la photo Larry Fong après 300. Et c'est un des aspects les plus mémorables du film : Watchmen est d'une beauté folle. Chaque décor respire la passion et l'attention, et recèle de détails, d'un appartement obscur à une ruelle. Et ce même soin est apporté aux effets visuels. Du masque de Rorschach à Docteur Manhattan, de Mars à un Vietnam halluciné, le film regorge de visions extraordinaires.

L'harmonie du film est encore éclatante, dix ans après. Malgré plus de 1100 plans à effets, Watchmen ne ressemble pas à un banal blockbuster artificiel, bâti autour de fonds verts et hangars : l'univers a été assemblé avec tant de précision et maîtrise, que c'est un tout cohérent et solide, presque une évidence totale à l'écran. Peut-être parce que les effets sont signés Sony Pictures Imageworks, derrière la trilogie Spider-Man de Sam Raimi, celle de Matrix des Wachowski, et Hollow Man de Paul Verhoeven - ce qui les a bien aidés pour déconstruire et reconstruire un corps comme celui de Manhattan.

 

photo Les effets de Dr Manhattan sont assez magnifiques

 

Au-delà des effets, c'est toute la direction artistique qui est flamboyante. Comme si Zack Snyder avait trouvé et créé, brique après brique, un univers tiré du roman graphique, en lui apportant ses couleurs, son énergie. La force du roman graphique est là, et c'est le ciment du film, mais il fallait quelqu'un pour oser et parvenir à l'adapter, et en tirer un film. Le réalisateur de Batman v Superman : L’Aube de la justice et Man of Steel y est parvenu avec brio, et avec les moyens nécessaires.

Les choix musicaux y sont pour beaucoup. L'émotion du The Times They Are A Changing de Bob Dylan, All Along the Watchtower de Jimmi Hendrix, et celle, incommensurable, du Pruit Igoes and Prophecies de Philip Glass (repris de la BO de Koyaanisqatsi) sur l'histoire de Dr Manhattan, sont des sommets en la matière.

 

photo, Jackie Earle Haley I'm afraid of Americans

 

C'EST PROFOND

Bien sûr, l'intelligence est la matière première du film, adapté d'un roman graphique riche qui questionne autant la figure du super-héros que le sens profond de la politique tout en plongeant dans les tréfonds de l'âme humaine. Mais le scénario de David Hayter et Alex Tse apporte quelques touches modernes.

À la place du calamar géant monstrueux conçu comme le mensonge ultime, pour tomber sur le monde comme un rappel à l'ordre cosmique, et replacer l'humanité dans sa dimension minuscule et modeste, c'est le Docteur Manhattan qui est transformé en arme malgré lui. Le sacrifice de ce dieu fait américain est lourd de sens, notamment parce que l'immense pouvoir que Manhattan pensait contrôler lui a échappé pour être utilisé à des fins terribles - un refrain bien connu.

Encore une fois, l'enjeu d'un film Watchmen était surtout de rendre justice à la complexité noire et terrible du roman graphique. Pari réussi.

 

photo Derrière les costumes, la violence 

 

C'EST EXTRÊME

Dans la première demi-heure, ce Comédien tué dans l'intro, présenté comme un héros, est montré en train de tabasser et essayer de violer une super-héroïne, cramer un Vietnamien sans défense pour le plaisir, tirer à bout portant sur une fille enceinte de lui, et frapper une manifestante et ses copains dans la rue. Le film montrera des chiens jouer avec les restes de la jambe d'une petite fille, des balles déchirer la chair et briser des os, des bras coupés, des visages déformés par les coups, et des héros qui reprennent vie grâce à cette violence.

Watchmen n'a pas peur de la violence (même si la version sortie en salles l'atténue un peu). Mais Watchmen questionne cette violence. Le spectacle a beau réveiller les esprits et hormones des héros, être sublimé et esthétisé par la mise en scène, et provoquer des sensations chez le public, le film interroge la valeur de cette violence, son sens et son utilité. Que les héros arrivent après la bataille, et découvrent qu'Adrian a déjà tué des millions d'innocents sans qu'ils n'aient pu le stopper, enfonce le clou. 

Extrême, le film l'est à tous les niveaux : la lecture superficielle offre des images peu ragoûtantes et dérangeantes, quand la réflexion au-delà pousse le spectateur à remettre en perspective la notion de héros, de justice, de bien et de mal. 

Si The Dark Knight est réputé pour mettre en image la lutte impitoyable entre l'ordre et le chaos, et la puissance inouïe de ce dernier, Watchmen montre à merveille que les deux sont intimement liés, et peuvent rendre fous tout esprit sain.

 

photoL'amour vient en frappant

C'EST UNE VRAIE ADAPTATION

La principale attaque contre le film est la soi-disant paresse de Zack Snyder, qui aurait simplement adapté le roman graphique, case après case. C'est oublier les libertés prises par le film, et tous les choix de pur cinéma. La musique, le montage, le mouvement sont autant d'outils purement cinématographiques, que le réalisateur a mis au service de cet univers. Il n'y a qu'à voir le mémorable générique de début sur Bob Dylan, pour se dire qu'il y a bien quelqu'un avec une vision à la barre du projet.

Il y a de nombreuses différences, mais la plus claire et frappante est la fin. Dans le comics, le plan pour la paix d'Ozymandias repose sur un gigantesque monstre à tentacules, créé par Veidt pour frapper Manhattan, et présenté comme un alien venu d'une autre dimension. Confrontés à cette menace nouvelle, et à la peur de crises bien plus graves que leurs querelles, les États-Unis et la Russie avaient ainsi trouvé une raison de s'unir, et protéger l'humanité.

Dans le film, l'image est moins folle et plus terre-à-terre : Veidt piège Dr Manhattan. Il déclenche plusieurs explosions nucléaires dans de grandes villes, lesquelles laissent la signature énergétique du héros. Un bouc émissaire parfait qui transforme le dieu en démon, et apporte au film une note plus ancrée dans l'Amérique post-11 septembre.

 

photoLe coupable idéal

 

Mais au-delà de ces choix qui peuvent alimenter bien des discussions sur la frontière entre adaptation et trahison, Watchmen est un film qui brille de mille feux, par ses choix. Les acteurs, la musique, le son, le montage, les ralentis et les mouvements...

Au fil des années, des noms aussi lourds que Robin Williams, Sigourney Weaver, Jamie Lee Curtis, Keanu Reeves, Kevin Costner, Sean Penn et Tommy Lee Jones ont été liés au projet. Mais Patrick Wilson, Malin Akerman, Jackie Earle Haley, Billy Crudup, Matthew Goode, Carla Gugino et Jeffrey Dean Morgan ont été choisis, sans qu'aucun n'ait un statut bankable. La preuve qu'il y a eu là un vrai beau choix, de talent et non de stature ? Possible.

 

photo, Carla Gugino Jeffrey Dean Morgan et Calra Gugino, parfaits Comédien et Silk Spectre

 

LE PUBLIC L'A REJETÉ

Le film a coûté dans les 130-140 millions, hors promo. Avec les coûts marketing d'un tel film, difficile de ne pas imaginer qu'il a au minimum coûté plus de 200 millions. Il en a encaissé 185 dans le monde, dont 107 au box-office domestique.

Watchmen a donc été un échec à sa sortie. Il a pourtant été lancé en grande pompe, sur un circuit énorme pour un film Rated R (plus de 3600 salles aux États-Unis). La critique a en plus été positive, voire très bonne. Que s'est-il donc passé ?

Le public américain s'est dans un premier temps déplacé, avant ensuite une baisse de fréquentation significative. En France, même déception : environ 754 000 entrées, soit l'un des pires scores pour un film de super-héros, proche d'un Green Lantern (X-Men Origins : Wolverine a attiré plus de 1,9 million de spectateurs la même année).

Trop violent ? Trop long ? Trop noir ? Trop en avance sur son temps, avant un assaut de films de super-héros qui l'aurait rendu plus pertinent ? Trop mal vendu (le marketing, ce joker ultime) ? Dans tous les cas, cet échec donne une couleur encore plus belle au film, qui a pu être redécouvert plus tard par le public, comme un secret presque oublié, un joyau survolé.

 

photo, Malin AkermanL'échec absolu des super-héros 

 

C'EST LE MEILLEUR FILM DE ZACK SNYDER

300 a marqué son époque et nourri pas mal de fantasmes huileux. L'Armée des morts est un très solide film de zombie, et un remake inspiré. Sucker Punch est un film plus personnel pétri de défauts, mais d'une ambition fascinante. Man of Steel reste l'un des films de super-héros récents les plus excitants, d'une ampleur et d'une beauté parfois étourdissants. Batman v Superman : L’Aube de la justice a violemment partagé les fans et le public, mais prolonge clairement les questionnements de Watchmen. Et Justice League... non, pas Justice League, merci.

Watchmen était le troisième film de Zack Snyder, et reste le plus fou, le plus beau, le plus étincelant. C'est aussi le film de l'équilibre, où son énergie visuelle ne prend pas le pas sur les personnages, où le scénario n'est pas simplement un prétexte, et où toutes les pièces s'agencent pour former un tout cohérent.

S'il a clairement été freiné voire étouffé par la Warner dans le cadre de DC, il a de toute évidence joui d'une liberté spéciale ici.

 

Photo Gal Gadot, Zack Snyder, Ben AffleckLà-haut au loin : mon meilleur film, qui date un peu


OUI, MAIS EN QUELLE VERSION ?

Watchmen au cinéma durait 2h42. Puis en version director's cut : 3h06. Et enfin, en Ultimate Cut (avec la partie animée du Black Freighter) : 3h25.

Zack Snyder a sa préférence, comme expliqué à Collider :

"Je pense que si vous êtes un méga fan, ce qui est très bien, la version Ultimate Cut est pour les fans purs et durs du comics. Mais pour moi, la Director's cut sans le Black Freighter est la meilleure. Je voulais faire The Black Freighter, mais on ne l'a pas vraiment créé pour qu'il soit intercalé dans le film, donc on a dû bricoler, et même si ça marche plutôt bien, je n'ai jamais eu le sentiment que c'était vraiment 100% organique. Donc pour moi, la Director's Cut est la mieux, avec la mort de Hollis et d'autres choses comme ça."

 

photoUn magnifique et inoubliable plan

 

Difficile de ne pas lui donner raison. Si la version cinéma est à oublier sans hésiter, la version Ultimate est un levier marketing pas bien utile, qui rallonge le film, casse le rythme, et détourne l'attention. Watchmen en 3h06, c'est un shoot de cinéma parfait.

Pour savoir pourquoi la série Watchmen est une belle réussite, c'est par là.

 

Tout savoir sur Watchmen

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commentaires
Cosma
08/06/2022 à 03:48

ce commentaire répond a un ancien message de Constantin.
peut être que je me goure et je ne me considère pas comme un cinéphile. alors sa ne tient qu'a ma propre perception j'en convient. Mais si les scène de combat chez Snyder sont trop stylisée et dénature l'œuvre, ce que je conçoit, je ne considère pas la série watchman (exelente serie au demeurant) de 2019 comme plus fidèle a la complexité de l'ouvre de Moore. et pour ceux j'ai trois exemple.
le premiers et peut être une hérésie total de mon point de vue, Will Reeves le juge masquait en disant a Angela âpres la disparition de manathan que c'était un type bien mais qu'il aurait put faire bien plus... eh bien non seulement ces une connerie mais ces de la que naisse le début de l'horreur du comics de moors, ces au moment ou il s'est impliquer que toute a basculer, que le Vietnam et devenue une colonie, que Nixon et devenue président a vie. il est la source de bien des problème.;. mais d'une certaine façon il est un dieux un etre divin et pour un anarchiste comme moors un dieux et l'antithèse de la solution.
deuxième problème? les rorschach de la série son très intéressant scénaristiquement, ce sont de bon vieux redneck des conard des suprématiste blanc tout ce qu'est le rorschach originel a deux différence absolument fondamental.
Rorschach et un monstre parce qu'il est briser, nihiliste et millénariste, le porteurs d'une haine totale Absolut envers le genres humain, et oui ces un raciste et un monstre et jamais Moore ne le justifie, mais le véritable coupable n'est il me semble pas rorschach pour Moore ou pas entièrement, il ,n'est qu'un monstre créer par une société aliénante un monstre a la marge de cette société soit l'antithèse des rond de cuire de la série.
enfin et ces peut être le pire, watchman la série nous créer une histoire plutôt manichéen Angela est une personne bien et j'ai adorer son personnage, mais la notion même de héro peut elle exister dans le comics d'Alan Moore ? je ne pense pas.
après si vous me sorter des texte precit de Moore capable de démentir ce que je lui prête, donner m'en les source car j'ai hâte de le lire.

Rayan
07/06/2022 à 18:45

LOL

Nick
07/06/2022 à 16:45

Magnifique ce film !

Zeorymer
07/06/2022 à 15:59

Les libertés prises avec le comics si elles peuvent se défendre trahissent quand même pas mal la vision d'Alan Moore.
Mais surtout ces libertés prises font du film un objet bancal malgré toute la bonne volonté de Snyder (mais bon c'est récurrent chez lui ce problème, sauf peut être avec 300 parce que là le matériau de base est tellement pauvre qu'il ne fut pas bien difficile d'y rester fidèle).
Comme a son habitude, Snyder est très bon quand il s'agit des costumes et la photo. Et en cela Watchmen est bien meilleur que nombre film de super héros qui le précédaient. De nos jours, Marvel semble avoir compris la leçon et tente à la manière d'un Snyder de rester le plus proches des comics possible tout en rendant le tout réaliste. L'introduction est à ce jour avec celle de Lord of War, une des meilleures introduction cinématographique faite (sans se cantonner au genre de film de super héros).
Quand aux acteurs en dehors de Jackie Earle Haley, ils semblent tous perdus et n'expriment absolument rien. Bon ok pour Billy Crudup ça colle à Dr Manhattan.

LALB
07/06/2022 à 15:39

Un pur chef d'oeuvre. Son seul défaut : Etre plus intelligent que la moyenne des spectateurs. D'où l'échec commercial. Ca en dit long sur le niveau culturel de notre société.

DjFab
07/06/2022 à 14:02

Content de voir que je ne suis pas le seul à ne pas avoir aimé ce film !

Flo
07/06/2022 à 12:51

Non, ce sont des anti-super héros, ce n'est pas la même chose ni avec ceux de DC, ni avec ceux de Marvel - lesquels sont déjà une contradiction plus réaliste des héros DC, à un degré plus léger.
Ici, c'est du pragmatisme avec une petite dose de cynisme, qui ramène la notion de surhomme à ce qu'elle était avant que DC et Marvel la fasse évoluer vers quelque chose de bienveillant, tournée vers la protection des plus faibles.
À chaque type d'histoire sa grille de lecture particulière, rien à voir avec ce qui serait "Bon" ou "Mauvais".

clarence bodicker
07/06/2022 à 12:50

Excellente adaptation malgré beaucoup de longueurs, ça manque un peu d'action tout de même , le meilleur film de super heros moderne est : JEEG ROBOT de gabriele maineti ( FREAKS OUT) ,

Lt Winter
07/06/2022 à 12:44

Excellent film en effet, très bonne adaptation du roman graphique qui aurait pu nécessiter 3 parties, mais non : tout est structuré en moins de 3h. La scène d'intro est de loin la meilleure que je connaisse et permet de s'affranchir de 15 min d'explications et de présentations. Les plans et la photo sont superbes. Mais pourquoi parler de super-héros : ce ne sont que des justiciers costumés et névrosés. Le seul vrai super-homme se fout de l'humanité. Le film ne vieilli pas, sauf l'abus de "ralenti/accéléré" sur les scènes d'actions.

sylvinception
07/06/2022 à 12:42

On reconnaitra sans peine les accros aux bouses Marvel dans les coms ci-dessous...

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