De J'ai tué ma mère à Mommy : Xavier Dolan, vrai génie ou arnaque éternelle ?

La Rédaction | 10 mai 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 10 mai 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Les Amours imaginairesLaurence Anyways et Tom à la ferme sont sur Netflix : l'occasion de reparler de Xavier Dolan.

En 10 ans et 8 films, Xavier Dolan s'est imposé comme l'un des réalisateurs les plus acclamés, et donc naturellement discutés et attaqués. De la révélation J'ai tué ma mère en 2009 à son quasi sacre cannois avec Mommy en 2014 (Prix du jury), jusqu'aux récents Ma vie avec John F. Donovan et Matthias & Maxime, le cinéaste canadien passionne et énerve.

Alors que Netflix a ajouté au catalogue français trois de ses films, la rédaction revient sur la première partie de sa carrière, qui a culminé avec le triomphe de Mommy, pour en dire du bien comme du mal, et dresser un portrait plus nuancé de sa carrière.

 

photoNotre critique de Matthias & Maxime est par ici

 

J'AI TUÉ MA MÈRE

OUI. L’histoire du cinéma regorge de tentatives diverses des cinéastes de régler leur Œdipe. Certains films fantasment sur une image maternelle manquante (Tout sur ma mère), d'autres chérissent sa présence (Le souffle au coeur), parfois jusqu'à l’inceste (Ma mère) ou jusqu'au désir de substitution totale (Psychose). À 19 ans, avec son premier film, Xavier Dolan prend donc la suite de Pedro AlmodóvarLouis MalleChristophe Honoré ou encore Alfred Hitchcock,

J'ai tué ma mère raconte la cohabitation difficile entre un adolescent de 17 ans, avide de liberté, de découvertes artistiques et de rencontres amoureuses, et de sa mère, peu à l’aise dans son rôle.

Le dispositif est simple : il avance à coups de prises de tête bavardes autour du dîner rituel, d'irritation muette face aux tics du quotidien. Il dresse le plus fidèlement possible le portrait de la relation accidentée d'Hubert et de sa mère, une relation tiraillée entre l’amour et la haine du jeune. 

De l'écriture à la réalisation, en passant par la réalisation et le jeu, J'ai tué ma mère et Xavier Dolan ne font qu'un. Et bien que ce film ait tout pour être un projet mégalomaniaque et condescendant, on ne peut décemment nier le talent fou du cinéaste. D'ailleurs, présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, le film y a reçu presque tous les hommages. 

 

photo, Anne DorvalUne fiction hyperréaliste, prémice de l'oeuvre de Xavier Dolan 

 

NOPE ! J'ai tué ma mère est quasiment autobiographique. Xavier Dolan a reformulé nombre de conversations qui se sont réellement déroulées avec sa mère, et bien évidemment une bonne partie des personnages est un miroir de sa vie (et lui-même). Un moyen pour lui de développer dès son premier film des thématiques qui forgeront l'ensemble de sa filmographie : l'amour, l'émancipation adolescente, la découverte de soi, la sexualité et évidemment les relations maternelles.

Dolan dévoile également certains tics de réalisation : l'utilisation de la musique, les ralentis et une mise en scène parfois très brute (longue discussion en plan-séquence). Enfin, les présences d'Anne Dorval et Suzanne Clément au casting seront le début de multiples collaborations plus ou moins auréolées de succès.

Malheureusement, si son univers s'affirmera au fil de sa filmographie jusqu'à trouver dans ses dernières œuvres une vraie patine unique, J'ai tué ma mère est un brouillon raté. Les dialogues sont d'une grande lourdeur, la mise en scène très kitsch, les clichés sont légion et le ton, d'un narcissisme particulièrement pénible et embarrassant. Xavier Dolan joue les grands littéraires en citant du Maupassant au début, mais son J'ai tué ma mère n'est pourtant qu'une simple analyse adolescente bien peu affinée, très superficielle et au final très caricaturale.

 

photoAnne Dorval, déjà

 

LES AMOURS IMAGINAIRES 

OUI. Xavier Dolan en est encore à ses balbutiements post-ado les plus clairs et sincères. Pour son deuxième film, comme réalisateur mais aussi acteur, il raconte l'histoire toute bête d'un triangle amoureux, où deux amis se déchirent pour l'attention d'un garçon. Dolan est l'une des victimes de ses pulsions, aux côtés de Monia Chokri, tandis que Niels Schneider est l'objet de désir. Rien que ce trio vaut le coup d'œil, tant les acteurs sont excellents. Particulièrement Monia Chokri, fantastique dans ce rôle de poupée hors du temps, dont les nerfs tendus cachent un cœur bien fragile.

C'est aussi dans Les Amours imaginaires que Xavier Dolan exprime de manière flamboyante son attention aux détails, aux musiques, au montage, aux couleurs. La scène de danse sur Pass This On de The Knife, où les deux amis projettent leurs sensations (une statue grecque, un dessin fiévreux) sur ce garçon sorti de nulle part, en est l'une des plus belles illustrations. Dans la réalité s'ouvre un pur moment de cinéma, où tout (la lumière, les mouvements, les visages) semble figé dans le temps, soumis aux lois du désir.

Le fait que Dolan ait un peu menti sur son inspiration In the Mood for Love (en disant d'avoir ne l'avoir jamais vu, avant de reconnaîre le contraire) montre qu'il était encore hésitant et fragile. Et c'est ça aussi qui fait de ces Amours imaginaires un film si touchant et beau, malgré sa simplicité.

 

photo, Monia ChokriMonia Chokri

 

ARF DOMMAGE. Si à 20 ans, Xavier Dolan a sûrement beaucoup de choses à dire sur l’amour et le désir, il ne sait pas (ou il ne pense pas savoir) comment l’exprimer, à l’image de ses personnages. Tant bien que mal, il essaye donc de faire passer nombre de pensées par l’image durant la majorité des Amours imaginaires. De jeux de couleurs primaires à des envolées musicales multiples, en passant par l’utilisation fréquente du ralenti, Xavier Dolan expérimente encore plus que dans son premier long-métrage, sans pour autant trouver la formule magique.

Alors oui, le cinéaste québécois (devant et derrière la caméra mais aussi au scénario, à la production, aux costumes et au montage ici) apporte parfois de vraies belles idées visuelles à son récit, notamment lors de la fête d’anniversaire en milieu de métrage. Malheureusement, il en fait trop. Les envolées musicales deviennent un procédé trop systématique, les jeux de couleurs font très fabriqués, et les ralentis finissent par agacer. L’ensemble devient artificiel et manque finalement de liant, à cause de ces scènes clipesques s’enchaînant sans véritable raison.

Une manie vraiment regrettable tant le jeune réalisateur réussit à captiver et émouvoir lors de moments plus bruts. Ainsi, les ultimes scènes de Monia Chokri (un message vocal, un dernier espoir dans la rue) sont sans doute les plus belles du film. Avec cette caméra en simple observatrice, cette musique absente, ces gestes hasardeux ou ces regards perdus, les personnages semblent enfin vrais, sincères et naturels - tout ce qui manquait finalement au film jusqu'ici.

 

photo, Niels Schneider, Xavier Dolan, Monia ChokriLa direction d'acteur est aussi une des belles réussites du film

 

LAURENCE ANYWAYS 

OUI QUAND MÊMELaurence Anyways n’a pas réussi à dépasser le succès des deux premiers films de son réalisateur, avant d‘être largement éclipsé par Mommy et son lancement en fanfare au Festival de Cannes. Pourtant, le film a aujourd’hui des airs de manifeste follement abouti du cinéma Dolanien. On pourra s’arc-bouter éternellement sur ses dialogues souvent sur-signifiants ou certains tics narratifs encombrants, le sentiment d’assister ici à la formule chimiquement pure de la vision d’un cinéaste demeure extrêmement stimulant.

Nous suivons Laurence, au long de dix années qui le verront changer de sexe, au fil d’un complexe parcours identitaire et personnel, qu’il entreprend avec sa compagne. S’il semble évident à l’œil que Laurence Anyways bénéficie d’un budget plus confortable que J'ai tué ma mère ou Les Amours imaginaires, le métrage conserve encore l’énergie bricolée, l’électricité du homemade qui éclairait les premiers travaux du cinéaste.

Cette dynamique rencontre ici une sophistication en termes de montage et de photographie, qui sidère souvent. Dolan ne tombe pas toujours juste, loin s’en faut, mais atteint ici un point d’équilibre, où chaque image semble issue d’une âme en fusion, rappelant que son cinéma est capable de s'affranchir de ses sujets apparents, préférant les pentes du volcan au coeur de son éruption.

 

photo, Melvil PoupaudMelvil Poupaud (qui a remplacé Louis Garrel, d'abord casté)

 

BOF. Que l'excellente Suzanne Clément s'en tire avec plus d'honneurs que Melvil Poupaud, pourtant au centre de l'histoire, en dit long sur l'ambition ratée de Laurence Anyways. Sur le papier, c'est un boulevard pour Xavier Dolan, qui orchestre une tornade autour de thématiques centrales dans son cinéma (la passion, la sexualité, l'acceptation, l'identité, l'appartenance et l'ancrage familial), et met en scène des moments magnifiques, qui semblent avoir été façonnés comme des instants cultes en puissance (l'arrivée au bal, la pluie de fringues).

C'est souvent réussi, ou du moins passionnant lorsque les personnages expriment leurs doutes, entrent en collision, et sont tordus par leurs pulsions sacrificielles.

Néanmoins, l'impression que le film passe en partie à côté de son sujet persiste. Dolan semble buter contre ses propres limites, son appétit trop vorace, avec ce récit de près de 3 heures qui s'éparpille, s'étale, et perd le film rouge émotionnel. Là, le réalisateur semble avoir eu les yeux plus gros que le ventre. S'attaquer à un tel sujet à seulement 23 ans est d'une ambition folle, mais le défi était vraisemblablement trop immense (surtout pour Dolan en tant que scénariste).

 

photo, Suzanne ClémentSuzanne Clément, prix d'interprétation Un certain regard à Cannes

 

TOM À LA FERME 

OUI ! Dans ses réussites comme ses échecs, le cinéma de Xavier Dolan donne souvent le sentiment d’avancer à la manière d’un panzer émotionnel, véritable arme d’émotion massive, qui saisit le spectateur à la gorge pour ne jamais le lâcher. Ce qui frappe ici, c’est la fascinante insécurité que s’autorise Xavier Dolan.

Récit du deuil, drame puissant, réquisitoire chirurgical de l’homophobie ordinaire, Tom à la ferme s’autorise à ne pas choisir, pour mieux ouvrir son scénario à toutes les folies et toutes les tensions, jusqu’à l’horreur et jusqu’au film de genre. Ainsi, il y a le sentiment d’assister à un récit capable de nous surprendre à chaque instant, de se défaire d’une peau au gré d’une séquence, pour mieux en revêtir une autre, menaçante, malaisante, et dramatiquement surpuissante, à la faveur d’un plan ou d’un effet de montage.

Le résultat, totalement imprévisible, se révèle d’autant plus anxiogène et vertigineux que Dolan se frotte ici à un décor a priori aux antipodes de ses univers, éloigné des couleurs et textures qu’il affectionne, pour mieux se l’approprier, et transformer une banale exploitation agricole en petit théâtre des enfers.

 

photo, Xavier DolanLe champ des frissons

 

OUI MAIS... Comme Laurence AnywaysTom à la ferme a des ambitions évidentes, et d'autant plus enthousiasmantes que Dolan explore des territoires inconnus et étonnants. Qu'il ait en plus été moins survendu que ses autres films (il est sorti quelques mois avant Mommy, et un mois avant Cannes où le buzz est monté d'un coup) lui donne en plus une aura particulière, plus intime et moins phénomène de foire.

Adaptée de la pièce de théâtre de Michel Marc Bouchard, cette histoire aux frontières de l'horreur est un terrain d'expérimentation pour le réalisateur (encore une fois acteur). Le film regorge ainsi de très beaux moments, notamment dans les confrontations avec le fascinant Pierre-Yves Cardinal. Son travail sur le format de l'image préfigure Mommy, et une poignée de scènes tendues et noires lui donnent des allures de pur cauchemar.

Mais Xavier Dolan semble résister à l'appel pourtant évident et tentant du pur film de genre, moins par choix absolu que par peur. Un peu timoré et gauche, il se repose sur quelques ficelles efficaces mais faciles, notamment autour de l'attirance brutale entre les deux personnages masculins. Et alors que le film commence à décoller et plonger dans le vif du sujet, il se termine. Tom à la ferme ressemble alors à un exercice de style parfois réussi, mais finalement trop léger.

 

photo, Pierre-Yves CardinalPierre-Yves Cardinal, fantastique

 

MOMMY 

UN GRAND OUI ! Laurence Anyways était déjà une preuve que Xavier Dolan avait de l'or dans les mains. Il ne savait pas encore comment l'utiliser, ou en tout cas, ne réussissait pas à en tirer profit totalement. Mais avec Mommy, le jeune réalisateur canadien trouve indéniablement la formule magique. Celle qu'il touchait du bout des doigts dans quelques séquences de ses précédents métrages mais ne parvenait pas à exploiter entièrement.

Évidemment, Mommy revient sur la thématique au cœur de la filmographie de Dolan : la relation mère-fils (voire le complexe d'Oedipe). Et si, au fond, l'idée n'est pas si originale, le scénario réussit à toucher au plus profond. Il y a dans Mommy une véritable force émotionnelle, un trouble passionnel bouleversant qui monte crescendo grâce des choix musicaux sublimes, un casting parfait et entraînant (Anne Dorval et Suzanne Clément évidemment, Antoine-Olivier Pilon impressionnant), et surtout une mise en scène fabuleuse.

Xavier Dolan n'est jamais meilleur que lorsqu'il crée du mouvement à l'image. Mommy est justement mouvant, mouvementé et prend un peu plus vie à chacune de ses séquences. Un dynamisme boosté lors d'une ouverture littérale du cadre, poétique et imaginative, qui permettra au film de s'envoler, au spectateur de basculer dans une certaine euphorie, jusqu'à un final saisissant à la fois libérateur, salvateur et déchirant.

 

Photo MommyLE plan du film, LE plan d'une carrière

 

OH QUE NON. Mommy, ou la turpitude des affects vécue comme autant de tornades. Les personnages du film nous sont donnés comme autant de puits de sensibilités exacerbées, mais il ne suffit pas d’agiter sous le nez du spectateur pareille note d’intention pour rendre le film touchant - voire supportable.

Poussant absolument tous les potards à fond, Xavier Dolan donne le sentiment de transformer chaque scène, chaque plan, chaque regard en publication Instagram passée par la moulinette fluo du cerveau d’un adolescent en pleine descente de carambars. Tout paraît outré, forcé, comme pour empêcher le spectateur de prendre conscience de la simplicité transparente du récit qui se déroule.

Enfin, le cinéaste, d’ordinaire véritable turbine à emphase, laisse ici son découpage, d’habitude très rigoureux, prendre l’eau de toute part. On a ainsi le sentiment que la mise en scène cherche continuellement la métaphore la plus grossière, dans une quête de limpidité si artificielle qu’au final, Mommy ressemble à une crise égotique éreintante. Un film qui confond systématiquement authenticité et grossièreté, intensité et volume, mise en scène et stabylotage enragé.

 

photo, Suzanne ClémentFace aux 4 critiques négatives du film que le monde adore

 

JUSTE LA FIN DU MONDE 

OUI. Comment ne pas être happé par l'univers singulier, par la force des images et de la musique qui s'additionnent à celle des mots, quand la voix de Louis (Gaspard Ulliel) s'élève pour faire connaître son programme funeste : 

"Leur annoncer ma mort prochaine et irrémédiable. En être l’unique messager. […] Me donner, et donner aux autres, une dernière fois, l’illusion d’être responsable de moi-même et d’être‚ jusqu’à cette extrémité‚ mon propre maître". 

Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde dresse le portrait anxiogène d'une famille à la dérive. Xavier Dolan reprend un contexte provincial, voire rural qui lui est devenu familier avec Tom à la ferme.

Le cinéaste s'empare du matériaux d'origine pour le porter à l'écran : il filme cette famille (Nathalie BayeLéa SeydouxMarion CotillardVincent Cassel) comme un petit théâtre, régie par sa somme de conventions, où chaque personnage se doit de tenir un rôle, d'endosser un costume, de bien dire son texte - même s'il sonne faux.

Dans Juste la fin du mondel’homosexualité vient frapper à la porte tel un invité dérangeant. Xavier Dolan met le doigt, avec une grande justesse, sur la douleur de ses personnages, qu'elle soit muette ou explosive. Jusque dans la dissolution finale de cette famille, son sixième long-métrage est rêche, asphyxiant, fulgurant.  

 

Photo Nathalie Bay, Gaspard Ulliel, Juste la fin du mondeUne autre mère, un autre fils

 

ET PUIS QUOI ENCORE ? Difficile en découvrant Juste la fin du monde de ne pas avoir le sentiment désolant d’assister à juste la fin d’un cinéaste. Tout ici atteint un degré rachitique qui fait du métrage un élément microscopique, inconnu au tableau périodique.

Dépourvu du joual qui fit un peu de leur spécificité, les dialogues et la direction d’acteurs (il s'agit pourtant de Nathalie Baye, Vincent CasselLéa SeydouxMarion Cotillard et Gaspard Ulliel) éclatent à l’écran dans toute leur impitoyable pauvreté. Chacun surjoue la partition pour laquelle il est déjà (re)connu, donnant le sentiment d’assister à la répétition mal dégrossie d’une pièce inachevée.

Impression d’un manque de finition d’autant plus flagrante que le réalisateur a décidé de sabrer une partie de la pièce originale, retirant au récit… son thème principal. Malheureusement, Xavier Dolan ne parvient jamais à y substituer ses thématiques, qui font ici l’effet de greffe rejetée, tout comme sa mise en scène, étonnamment appauvrie. Ne reste que les 5 ultimes minutes, qui parviennent, enfin, à injecter dans ce fatras soporifique un véritable trouble, une urgence existentielle bienvenue. Comme un aveu d’échec irrémédiable.

 

Photo Marion Cotillard, Juste la fin du monde Faites pas la gueule, c'est Juste la fin du monde

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commentaires
PepsiMan
10/05/2020 à 19:16

@Numberz : c'est méchant de le comparer à Wiseau. Pour Wiseau, j'entends. Lui au moins, il a le mérite de faire rire... Et de s'être arrêté à un seul film, surtout.

Numberz
10/05/2020 à 14:33

Pour moi, Dolan Wiseau, même combat. Pour du contemplatif bouleversant, beau et proche du réel tout en étant fantasmé, bah pour moi y a Terrence Malick

Rudy Mako
14/03/2019 à 03:41

Déjà sa manière de filmer m'ennuie tellement que si je me risque à suivre un de ses films, je vais me prendre une syncope, c'est juré. Donc c'est une tarelouse, une arnaque, son cinéma est un cauchemar artistique, digne d'un enfant, fruit d'uneunion adulterine , voilà tout

LOULOUDIA 7
12/03/2019 à 18:34

Personellement, c'est en ayant été " foudroyée " par le film incroyablement réussi et boulversant de "juste la fin du monde" que j'ai connu Dolan et me lance peu à peu dans la lecture de ses films: pour moi, un vrai GENIE , comma a cité Nathalie Baye, incroyable mère dans "juste la fin du monde" ....un film aussi génial, à cet âge, c'est un GENIE PRECOCE.

Thibault
12/03/2019 à 18:01

GÉNIE! Interstellar, inception, the prestige,Insomnia, Mémento sont des bijoux!! Allez je sors...

Le Patriote
12/03/2019 à 16:31

Des français qui ont de la difficulté avec la vanité et le nombrilisme lol... De grands gueulards, "votre accent est incompréhensible voir insupportable" alors croyez-vous que le Parisien avec sa bouche placer en cul de poule est plus facilement audible... De la mauvaise foi! Zzze Voice, bien oui ZE... Pour le reste Dolan a son talent mais sa filmographie me laisse de glace. ✌????

Roland Taverner
12/03/2019 à 15:56

Le génie de l'arnaque éternelle. Un cinéma prétentieux, nombriliste se voulant intellectuel mais en réalité boursoufflé, vain et surtout stupide, un peu comme la majeure partie du cinéma francophone actuel. On a besoin de penseurs pas de sophistes portés par une certaine presse et une critique internationale de plus en plus à côté de la plaque qui crient au génie au premier gars marketing qu'ils vont pouvoir mettre en avant... Ça donne une bonne idée du niveau général de notre société du spectacle.

Andrew
12/03/2019 à 15:25

Ahah

"vrai génie ou arnaque éternelle ?"

Probablement les deux.

(The) Aurelio
12/03/2019 à 15:01

De la soupe nombriliste pour fragiles en manque de masturbation intellectuelle

En plus c'est formellement à chier.

Mais bon, ça divise donc c'est du "génie".

@tlantis
12/03/2019 à 14:45

j'ai bcp de mal avec le cinéma de Dolan. je n'arrive toujours pas a comprends comment il a réussi a se démarquer des autres réalisateurs de son genre ( l'age n'est pas tout)

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