Solo : A Star Wars Story, le flop historique qui a tout changé pour Disney et la saga ?
Retour sur la carrière au box-office de Solo : A Star Wars Story, diffusé ce soir à 21h15 sur TMC.
Qui a dit que Disney était intouchable ? Si Lone Ranger, À la poursuite de demain ou encore Un raccourci dans le temps ont prouvé que le studio surpuissant n'était pas immunisé contre les flops, Solo : A Star Wars Story a démontré les limites de l'usine à succès de Mickey sur un territoire censé être royal.
Des effets d'annonce controversées à sa présentation à Cannes, en passant par une production chaotique, le deuxième spin-off après Rogue One : A Star Wars Story a essuyé un sale échec en salle. Les chiffres ont beau être importants, ils marquent de tristes records pour la saga culte, et témoignent d'un problème de fond pour Disney. Problème confirmé depuis Star Wars : L'Ascension de Skywalker à un certain niveau, côté business.
Retour sur le box-office de Solo : A Star Wars Story, le blockbuster de l'espace avec Alden Ehrenreich, Woody Harrelson, Emilia Clarke et Thandie Newton, réalisé par Ron Howard - et un peu Chris Miller et Phil Lord.
"Là, regardez, y'a pire que nous !"
LE BUDGET
Entre 250 et 275 millions. Solo : A Star Wars Story ayant été tourné en Angleterre, où les productions doivent déclarer publiquement les budgets (contrairement aux Etats-Unis), le chiffre révélé par London Evening Standard est solide.
C'est nettement plus que les 200 millions de Rogue One : A Star Wars Story (qui a probablement coûté plus avec ses reshoots, néanmoins). C'est éventuellement plus que Le Réveil de la Force, qui a coûté entre 260 millions et 306 millions (selon un rapport de Film L.A.). C'est moins que Les Derniers Jedi, qui selon la même source a coûté un peu plus encore (317 millions). Et c'est proche du budget de l'épisode IX (275 millions).
C'est plus que la prélogie, qui a coûté entre 150 et 175 millions par film. Et c'est évidemment plus que les premiers épisodes, dont le budget en tenant compte de l'inflation est allé de 45 à 85 millions pour Le Retour du Jedi.
Mission : Impossible - les origines
Impossible de ne pas mentionner la production chaotique du film pour parler du budget. Suite au renvoi des réalisateurs Phil Lord et Chris Miller en juin 2017, à trois semaines de la fin du tournage, Ron Howard a été engagé et une (grosse) partie du blockbuster a été retournée. Au moins cinq semaines de reshoots ont donc eu lieu, avec des éléments plus ou moins clairement modifiés (Michael Kenneth Williams a été remplacé par Paul Bettany et le rôle de Dryden Vos a visiblement été grandement modifié). 70% du film vu dans les salles auraient été tournés par Ron Howard. Le budget a donc logiquement gonflé.
A cela s'ajoute comme toujours le budget marketing. Pour un blockbuster, le coût s'élève vite et facilement à une centaine de millions.
Ce Solo aurait donc coûté dans les 400 millions, au bas mot.
Dans une autre dimension, Alden Ehrenreich a un début de carrière du tonnerre
LE BOX-OFFICE MONDIAL
392,8 millions, soit un somme ridicule pour un blockbuster, et encore plus estampillé Star Wars.
C'est le pire score de la saga dans le monde, sans même compter l'inflation. Solo est à des années-lumière des 2 milliards du Réveil de la Force, du 1,3 milliard des Derniers Jedi, du 1,05 milliard de Rogue One, et du 1,07 milliard de L'Ascension de Skywalker. Pour l'ère Star Wars-Disney, c'est donc une douche froide.
Mais il est également loin de la prélogie de George Lucas, qui a encaissé entre 640 et 983 millions. Et il est loin aussi de la trilogie originale, qui avait engrangé entre 418 et 621 millions.
Avec l'inflation, c'est un désastre. Le Retour du Jedi, censé être l'un des plus petits succès de la saga en 1983, taperait le milliard. Le premier Star Wars, lui, serait à plus de 2,5 milliards. Peu importe comment on le prend, Solo : A Star Wars Story est un échec, et une triste date dans l'histoire de la saga des étoiles.
LE BOX-OFFICE DOMESTIQUE
213,7 millions. C'est le pire score de la saga au box-office USA et Canada. Très loin des 936 millions du Réveil de la Force, des 620 des Derniers Jedi, des 530 de Rogue One et des 515 de L'Ascension de Skywalker.
Le seul qui a fait pire est L'Empire contre-attaque, sauf que non : si l'épisode culte sorti en 1980 a engrangé 209,3 millions à sa sortie, c'était sur maximum 1300 écrans à peine, contre plus de 4380 pour Solo dès son démarrage.
Et avec l'inflation, l'échec du spin-off sur Han Solo est encore spectaculaire. Star Wars premier du nom aurait encaissé plus d'1,3 milliard, devant Le Réveil de la Force avec un milliard. Et L'Empire contre-attaque, lui, aurait engrangé plus de 730 millions. Les seules sorties de la saga à avoir fait moins bien que Solo : A Star Wars Story sont les rééditions des films, en édition spéciale ou en 3D, et Star Wars : The Clone Wars sorti en 2008.
"Tu vois, le futur, pas là-bas, je le sens pas"
LE BOX-OFFICE ÉTRANGER
179 millions. Encore une fois, c'est le pire score de la saga, même sans prendre en compte l'inflation. Seul Le Retour du Jedi a été dans cette zone, en 1983, avec environ 165,8 millions récoltés au box-office étranger, mais avec des moyens moindres à l'époque en terme d'exploitation.
Au pire de sa forme (L'Attaque des clones donc), la prélogie était dans les 338 millions. Le Réveil de la Force reste leader avec plus de 1,1 milliard rien qu'à l'étranger, quand L'Ascension de Skywalker n'a pas été plus haut que 559 millions.
A titre de comparaison, le premier spin-off de Star Wars, Rogue One, avait récolté 523,8 millions au box-office étranger. Quasiment trois fois plus que Solo, donc.
Rogue One vs Solo : le compte est rapide
Solo : A Star Wars Story a principalement marché au Royaume-Uni (25 millions) et au Japon (18 millions). La Chine, capable de sauver les comptes de pas mal de blockbusters, a néanmoins été un obstacle de taille. Si Le Réveil de la Force y avait récolté plus de 124 millions, la saga encore méconnue là-bas a vite perdu : 69 millions pour Rogue One, et à peine 43 pour Les Derniers Jedi. Ce dernier a d'ailleurs enfoncé le clou, avec une chute de fréquentation si lourde en deuxième semaine qu'il a vite été retiré de tous les écrans.
Solo : A Star Wars Story partait donc mal et le studio en avait conscience, puisque le titre a effacé la mention Star Wars pour devenir Ranger Solo. Peu importe : il a engrangé 16 millions. Quand on sait qu'Avengers : Infinity War a encaissé 359 millions en Chine et Fast & Furious 8, 392 millions, le problème est réel. Et Solo a perdu là une occasion de doubler son box-office étranger.
L'Ascension de Skaywalker a depuis confirmé cette mort clinique de la marque en Chine, avec environ 20 millions encaissés.
A l'affût des spectateurs. Quelque part.
LE BOX-OFFICE FRANÇAIS
Là encore : pire score de la saga. 1,3 million d'entrées.
Le record reste les 10,5 millions de Star Wars : Le Réveil de la Force. Le public français répond d'ordinaire plutôt bien à l'appel de la Force : 4,8 millions pour La Menace fantôme, 7,2 pour La Revanche des Sith, 7,1 pour Les Derniers Jedi, 6,4 pour Un nouvel espoir, 5,9 pour L'Ascension de Skywalker, et 5,6 pour L'Attaque des clones. Les plus petits scores étaient les 4 millions de L'Empire contre-attaque et les 4,2 millions du Retour du Jedi.
Rogue One, le premier spin-off estampillé A Star Wars Story, avait attiré 5 millions de spectateurs.
Les projectionnistes d'UGC lors de la sortie d'un film Star Wars
LES RAISONS
Première raison : la marque Star Wars elle-même, et la fatigue. Depuis le rachat de Lucasfilm par Disney en 2012, la saga imaginée par George Lucas a connu cinq films. Un voire deux par an entre 2015 et 2019, loin des événements précieux dans le coeur des fans (16 ans entre les deux premières trilogies, dix avant l'actuelle). L'annonce de la marque A Star Wars Story, dédiée à des spin-off, n'a rien arrangé, et permis de caler à peu près un film par an.
En sortant seulement cinq mois après Les Derniers Jedi, Solo : A Star Wars Story en est l'illustration la plus évidente. Si le mois de mai est inédit pour la renaissance de la saga, il est normal d'un point de vue historique, tous les épisodes avant l'ère Disney étant sortis sur ce créneau. Mais alors que L'Ascension de Skywalker est sorti en décembre 2019, la décision semble absurde : cinq mois d'attente, puis dix-neuf avant le film d'après.
Par ailleurs, des sorties si rapprochées ont obligé le studio à ne pas lancer la promo de Solo trop vite, afin de ne pas empiéter sur Les Derniers Jedi. Si le marketing est un coupable trop parfait, jugé responsable du moindre flop, il faudra noter ce petit point de comparaison intéressant avec Rogue One : le premier teaser du premier spin-off était arrivé 247 jours avant sa sortie, quand il a débarqué 108 jours avant pour Solo. Dans tous les cas, Disney et Lucasfilm ont de toute évidence payé leur stratégie.
"Je sens... que la haine va glisser vers le prochain film de papa Mickey"
Deuxième raison, liée à la première : le rapport de plus en plus tendu entre une partie des fans, et la saga. La prélogie avait déjà abîmé l'aura de la franchise, mais le temps et le repos ont quelque peu redoré son blason et pansé les plaies des fragiles. Le Réveil de la Force, avec ses airs de remake du tout premier épisode, a réveillé la colère. Et Les Derniers Jedi a définitivement replanté la hache de guerre.
Nul doute que l'omniprésence de Disney (avec Marvel Studios notamment) a nourri cette énergie, et ce positionnement de plus en plus violent. Y a t-il eu un réel mouvement de revanche contre Lucasfilm, pour toutes les personnes qui avaient détesté l'épisode VIII ? Possible. A voir dans quelle mesure.
"T'inquiète Natalie, bientôt la haine va glisser vers la prochaine trilogie"
Troisième explication : au-delà de la sortie trop rapprochée des Derniers Jedi, Solo s'est retrouvé étouffé avec Avengers : Infinity War sorti fin avril (une autre production Disney), Deadpool 2 sorti une semaine avant et Les Indestructibles 2, qui débarquait mi-juin (là encore, Disney). Etant donné que tout le monde visait un public plus ou moins proche, quelqu'un allait y perdre. Et c'était forcément Solo, qui n'était pas particulièrement attendu, n'a pas été vraiment porté par la critique, et était en plus miné par les infos sur les coulisses chaotiques.
Quatrième : la Chine, qui se contrefiche de plus en plus de Star Wars, alors que le territoire est de plus en plus prisé par les studios. Des 124 millions encaissés par Le Réveil de la Force aux 42 des Derniers Jedi, le phénomène a été clair. Solo a donc continué dans cette voie, avec 16 petits millions. Un score catastrophique, qui va obligatoirement changer des choses pour l'avenir de la franchise.
Et bien sûr, les raisons habituelles sont à citer : peut-être que personne ne voulait d'un film sur la jeunesse de Han Solo, et peut-être que le film n'était simplement pas assez bien pour marcher.
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LE BILAN
Très, très mauvais. Environ 400 millions dépensés, 213 millions au box-office domestique (où le studio récupère le plus sur les entrées : environ la moitié ), et 179 dans le reste du monde (où il récupère moins, entre 1/3 et 1/4) : Lucasfilm a forcément perdu gros sur Solo.
The Wall Street Journal parlait d'au moins 50 millions de perte pour Disney, Deadline de 76 millions, et The Hollywood Reporter, de 80 millions. Mais imaginer le double n'est pas insensé.
Bien sûr, Solo n'est pas un film isolé. Il est un rouage d'une très grande machine, qui a généré de gros profits dans le passé et le fera encore dans le futur. Sans parler des retombées merchandising si immenses que l'usine Star Wars roule sans problème. Solo : A Star Wars Story a beau être une très mauvaise opération pour Disney et Lucasfilm, son échec sera vite ravalé par l'industrie derrière.
Dans la salle d'attente du studio
LES CONSÉQUENCES
Dans l'absolu, pas grand chose. Star Wars est une machine bien trop grande et puissante pour vaciller avec un seul échec au box-office. Surtout avec la force du merchandising qui rééquilibre les comptes, et pèse nettement plus que le box-office.
Sauf que cet échec stratosphérique s'inscrit dans un mouvement plus général. Les Derniers Jedi avait créé de violentes réactions, et le studio a de toute évidence tremblé et décidé de remanier L'Ascension de Skywalker. Colin Trevorrow a été viré, J.J. Abrams est revenu, et le scénario a été repris dans les grandes largeurs pour essayer de revenir sur des rails salutaires. Du moins en théorie, puisque le score de cette grande conclusion a été lui aussi une douche froide (ou disons, tiède), vu les enjeux. On parle certes d'un bon milliard au box-office, mais dans la galaxie Disney/Star Wars, ce milliard a un arrière-goût amer.
Impossible de sous-estimer l'impact du bide de Solo : A Star Wars Story, désormais très clair avec la naissance de Disney+. La saga spin-off A Star Wars Story a visiblement été mise au placard, alors que Rogue One et Solo devaient être les premiers épisodes. Le futur s'écrira maintenant en série, avant tout. Le film dédié à Boba Fett par James Mangold a sûrement été en partie recyclé dans The Mandalorian, le film sur Obi-Wan est devenu une série avec Ewan McGregor, et le studio a annoncé une flopée de nouveautés à venir : The Book of Boba Fett, Star Wars: The Bad Batch, et compagnie.
D'ailleurs, la saga côté cinéma reste discrète dans les annonces. La trilogie de Rian Johnson est dans les limbes, Patty Jenkins réalisera Star Wars: Rogue Squadron, et Taika Waititi un film de son côté. Mais a priori, pas de nouvelle saga. Et le pognon semble largement être mis sur Disney+.
Solo a donc très certainement servi donc de leçon : une confiance aveugle en la marque Star Wars est une erreur, car même cette galaxie a ses limites. Comparé aux films Marvel, qui cartonnent en Chine et ont créé une vraie base de fan solide et fidèle, Star Wars semble plus fragile ; peut-être plus encore pour les jeunes générations, réservoir à fric ultime des studios.
La grande malédiction de Star Wars est sûrement d'avoir un sens différent pour tout le monde, entre le public des années 70 et celui des années 2010. Comment réunir et apaiser tout ce monde ? Telle est la question. Et The Mandalorian semble être la meilleure réponse fournie jusque là.
La Guerre des étoiles a beau être une religion pour de nombreux fans, et une saga incontournable pour à peu près tout le monde, les spectateurs ne sont pas prêts à ingurgiter tout ce que Disney et Lucasfilm donneraient à manger. C'est peut-être ça, au fond, la meilleure raison d'apprécier ce "pauvre" Solo.
17/04/2021 à 09:22
Il faut tout simplement confier les commandes de Star Wars à des personnes qui comprennent Star Wars. Filoni, Favreau, Edwards.
12/04/2021 à 22:30
Dommage, c'aurait pu être pas trop mal : La bataille de mimban, l'attaque du train, des perso secondaires attachants et mortels. Par contre l'insupportable droide pseudo militant, le Kessel run vraiment pas terrible jusqu'à Enfys nest qui se révèle être Fifi brin d'acier. Vraiment dommage.
12/04/2021 à 19:49
C’est sur il y a eu trop de films Star Wars dans un laps de temps trop court a une époque de mutation importante de l’industrie (essor des séries et des plateformes)
Si les séries s’essoufflent aussi une fois Boba et Obi lancées, alors cela voudra dire que l’univers Star Wars tel qu’on le connaît doit être provisoirement arrêté ou repensé dans un contexte totalement différent et qu’à défaut un temps important devra être laissé avant d’y retourner
Peut être aussi que ce style de Science fiction est juste démodé (cf. La trilogie originale) et qu’il faudra rebooter de manière aussi radicale que Galactica l’a été une fois la génération de la première trilogie en Ehpad
12/04/2021 à 16:18
#realasethelordmillercut.
Ça pourrait être une bonne surprise.
24/12/2020 à 04:45
À j'avais oublié, sachez que le mot critique n'est pas un mot pour critiquer des choses ou même ses semblables humains comme vous, qui j'en suis sûr que vous être aussi un état de critique.
Ce mot n'est pas à sa place !
Le mot critique désigne une forme de danger qui va arriver vite, on appelle ça l'état critique (je vais me trouver dans une situation de danger !)
Critique = danger éminant !
Ce mot n'a aucune signification pour critiquer les autres, et donc non évolutif pour sa vie !
Regardez d'abord votre état naturel avant de comprendre les états des autres, au lieu des les critiqués, moi je préfère le mot plus réaliste, c'est à dire le (fait) avec moi on ne parle que des faits, c'est tout ce qui m'intéresse !
Edudier la philosophie de la vie et la nature, ça vous évitera de dire des bêtises en permanence !
Et vous sentirez mieux la force de votre nature et celle des autres après si vous y arrivez ???
Cordialement a tous.
24/12/2020 à 04:21
Bonjour à tous.
En trois mots.
Pour un philosophe de de vie et de la nature, c'est que 1. La scène avec dark maul n'aurait pas du lieu, (on ne revient pas après être coupé en deux), c'est illogique.
2. La fin n'a pas une fin normal sachant qu'il y n'y aura plus de suite de ce film.
Et 3. Le personnage de han solo n'est pas assez ressenblant avec le vrai personnage original.
D'ailleurs le vrai personnage qui aurait vraiment été très ressanblant étant jeune avec Harrison Ford quand lui était jeune, et bien il ne l'on pas choisis, la plus grosse erreur fatal de Disney qui a achevé ces trois critères, si il y avait pas eu ces trois détails le film aurait bien marché !
Moi j'ai vu le sosie jeune du solo qui devait jouer dans le film, et croyez moi j'avais l'impression de voir Harrison quand il était jeune, je l'ai vu sur un commentaire vidéo sur YouTube.
Voilà pourquoi le film s'est écroulé, moi il ne m'intéresse pas, et je ne l'ai ni acheté en dvd ni blu ray !
C'est comme si il n'avait jamais exister.
Ça s'est la réalité de la vie.
Cordialement a tous.
22/12/2020 à 15:15
Revu, le plus gros défaut pour moi est que la première partie du film a une photo trop sombre et atone, pas mal de contre jour avec le visage des acteurs vraiment peu éclairé.
La musique manque de personnalité un mixe de thème déjà entendue mais elle fait le job. L’action est plaisante, bien filmé, les persos sont bien incarnés et rafraîchissant. Quelques nouveautés dans l’univers et les tous premiers rebels. Pas de Jedi. Franchement un bon film spin off qui s’intègre très bien entre épisode 3, le jeu Fallen Order et Rogue One. R3 robot pour l’indépendance des siens, Solo gentil gredin amoureux transit toujours partant pour une bonne cause, Chewbacca libérateur des siens, Lando charmeur tricheur victime de la mode, sont top ainsi que tous les autres persos attachant. La rencontre Solo chewy est réussie, on n’a jamais autant bien visité le faucon millenium qui montre sa vrai valeur de légende lors de la séquence de folie dans un vortex infernal. Le côté western est top. L’univers de Star Wars en dehors des Jedi montré dans ce film, Rogue one et Mandalorian est pour le coup rafraîchissant.
En mettant les Jedi et la force de côté on retrouve un côté humain plus intéressant.
Vraiment dommage que le film ai été un tel échec injustifié. Il y avait vraiment de quoi faire quelques aventures bien sympathique. Si Disney pouvait entendre les fans convaincu de la réussite du film et en faire qq chose avec les meme acteurs ... pour une fois je suis demandeur.
21/12/2020 à 21:18
Pour moi et de nombreuses personnes qui m'entourent, Solo a payé le prix du désastre engendré par l'épisode 8, après lequel la magie de StarWars a été cassée.
Katheleen Kenedy est la seule responsable de ce terrible postlogie et donc de l'échec de Solo.
Le film en lui meme n'est pas mauvais et certainement meilleur que tous les épisodes de la postlogie. J'aimerai bien voir ce que les réalisateurs d'origine avaient tourné.
Le seul espoir pour cette licence est ce qui a été fait avec Rogue One et le Mandalorien.
21/12/2020 à 17:19
@ le grand Seigneur Hamon
Dis moi, tu as vu Clone Wars et Rebelle ?
Car notre cher Zabrak est bien présent.
Et on peut aussi rappeler que Anakin survit a une brûlure sur 3e degré pendant une période assez longue, quand même. Et subit une opération sans anesthésie.
Donc le réalisme , ce n'est pas dans SW où il faut aller. Bien qu´il y a des limites à ne pas franchir, néanmoins.
N'est pas, épisode 9 ? Oui, c'est toi que je regarde avec ton force Skype 3.0 et ton Palpatine sorti de nulle part.
21/12/2020 à 08:36
et ils osent presenter çà à Cannes, LOl,?
et Cannes ose diffuser cette daube?
j'ignorais que Cannes avait le "privilege "de le decouvrir, ahahah