SPACE CAKE
Depuis la publication de ses premières images, on attendait de pied ferme ce projet bizarroïde, dans lequel un Matt Damon sous perfusion de pâté en croûte et transformé en super guerrier, emmenait l’armée impériale chinoise au combat face à une armada de monstres de l’espace. Pour qui n’a jamais consommé de LSD en plein cours d’histoire, le concept pouvait sembler hallucinant, mais c’est bien là ce qui faisait tout son sel.
Chargé d’emballer ce projet schizophrène, Zhang Yimou (Épouses et concubines, La Cité interdite) a manifestement souffert de devoir se comporter en chef de chantier, plutôt qu’en chef d’orchestre. La Grande Muraille se rêve film d’action et de fantasy décomplexé, mais il a bien du mal à dépasser les conventions imposées par ses producteurs. Ainsi, mêler le tract politique du Parti du Peuple (un portrait tout en veulerie des Occidentaux en donnant pourtant à l’un d’eux le rôle principal), sans oublier de ménager une pseudo-romance (inaboutie car ethniquement explosive), tout en respectant les codes du blockbuster américain donne naissance à un gloubi-boulga tragiquement indigeste.
En route pour sauver le monde apparemment
NINJA THEORY
Pendant la moitié de l’aventure, il faudra ainsi supporter le ton ridiculement grave de l’ensemble. Comme si une armée de Power Rangers constipés affrontant des crottes de nez numériques géantes appelait à autant de sérieux. Ce problème mine La Grande Muraille en soulignant par endroit sa conception maladroite, où décors grandioses (mais traversés au pas de course) cohabitent avec des effets numériques très inégaux.
On regrettera donc que cette recette lourdingue empêche le récit d’embrasser son ADN de grand n’importe quoi surréaliste, car à l’écran, il ne manque parfois pas grand-chose pour que le film joue son rôle de super Z délirant. Les scènes d’action sont nombreuses et plutôt généreuses, la direction d’artistique, si elle est loin d’atteindre la sophistication du Secret des Poignards Volants ou de Hero, fait preuve d’une richesse qui tranche agréablement avec le tout venant du blockbuster occidental.
Enfin, La Grande Muraille recèle suffisamment d’images iconoclastes, de curiosités esthétiques – à commencer par son bestiaire, limité mais rigolo – et de violence pop-corn pour assurer le minimum vital en matière de divertissement. On n’y trouvera rien d’irrémédiablement raté, plutôt une absence de folie curieuse, qui handicape l’ensemble et en souligne les défauts.
Je n’attendais rien de ce film, et je suis tombé sur une bonne surprise.
Pas génial mais un divertissement rondement mené et sans temps mort.
« Critique debridée » normalement en 2021 c’est un procès en place publique. x-)
Indigeste.
J’ai éviter la grande muraille et je suis passé par le tunnel, bien plus sympa..
Très bon film d’aventures avec un.Matt Damon aux cheveux longs et avec de l’humour. Ça change des finms hollywoodiens et de leurs politiquement correct
@SVP @La Redaction
Ce n’est pas une pub mais les cookies, on se tape régulièrement l’avertissement et effectivement c’est la tannée sur mobile/tablette car la croix est superposée à d’autres éléments. Et pour couronner le tout outre le fait que ça revienne deux à trois fois par mois, toutes les options sont bien entendu déjà cochées…
J’ai bien aimer bien ce film! Par contre, les apparitions de Willem dafoe sont épouvantables, il est très mal dirigé? N’a pas envie de jouer comme il faut pour x raisons? Que sais-je, mais c’est très mauvais.
J’avais vu la BA au ciné. Cela m’avait suffit.
Tout ça fleure quand même le bon moment où l’on peut apprécécier un peu d’action décerbéré sous une couche artistique. Je me réjouis de voir ce film
Je rejoins Svp pour la pub qui se fout en plein milieu sur tablette et la croix n’apparait pas ou est inaccessible.
Merci.