HOUSTON Y’A PAS DE PROBLÈME
Après plusieurs œuvres torturées pour ne pas dire franchement désespérées, on pouvait supposer que Sir Scott ferait de cette aventure spatiale une odyssée un peu éprouvante. Contre toute attente, Seul sur Mars s’avère être de très loin le film le plus détendu de son auteur, un feel good movie assumé et optimiste. Grâce à un montage qui joue avec intelligence des contrastes (la fourmilière de la NASA, la solitude du héros, les oppositions dialogues/monologues), le film multiplie les coupures au sein de son rythme et fait preuve de beaucoup d’humour.
La réussite de l’ensemble, au-delà du sens du spectacle indiscutable de Ridley Scott et de la très bonne tenue du casting, tient à la performance de Matt Damon. Ce dernier retrouve ici une simplicité, mélange évident de charisme et de malice, qui faisait cruellement défaut à ses dernières prestations, parfois trop empesées. Il est l’âme du métrage, celui par lequel sa roublardise et sa générosité parviennent jusqu’au spectateur. Même lors des séquences les plus classiques ou stéréotypées du film, son énergie parvient à renouveler sans mal notre intérêt.
L’autre accomplissement de l’aventure tient à son mélange d’inventivité et de réalisme, ou comment équilibrer à la perfection le grand écart entre science pure, invention, et jeu avec le spectateur. Seul sur Mars jongle ainsi avec différentes tonalités qui se combinent à merveille. Ni film catastrophe, encore moins pur récit d’aventures, pas plus qu’œuvre d’anticipation pompeuse, le blockbuster s’avère une sorte de comédie épique à l’atmosphère étonnamment positive, entièrement dédiée au bien-être du public en quête de sensations fortes.
LA CROISIÈRE S’AMUSE
Le metteur en scène nous offre donc son film le plus divertissant et accessible de longue date, mais aussi le plus anodin. L’angoisse existentielle de Cartel est envolée, aucune trace des questionnements spirituels qui tordaient son Exodus : Gods and Kings, ou même des tensions symboliques qui animaient Prometheus. Si Seul sur Mars est incontestablement plus poli que ces derniers, il est aussi moins consistant.
C’est ce qui fait sa limite objective, ce qui lui interdit de nous troubler et de nous rester en mémoire avec la même insistance. Bien sûr, on pourra s’amuser de l’espèce de bras de fer virtuel entre le métrage et Interstellar (sorti un an avant), noter l’aisance avec laquelle l’artiste orchestre pour nous un grand spectacle impeccablement maîtrisé, mais aussi regretter l’absence totale de mise en danger.
Le vrai souci de ce film n’est pas sa réal ou son histoire mais le traitement : à aucun moment on doute ou on a peur pour le héro, on sait qu’il va s’en sortir et on reste spectateur de ses péripéties sans jamais s’inquiéter pour lui (à la différence de Seul au Monde par exemple)
Sans cette empathie, le tout semble lisse … attendu.
Film revu pour l’occasion, et bien j’ai re-évalué positivement ce film.
Je crois que j »attendais à l’époque un film plus dramatique, épique peut être je sais pas trop.
Et là finalement qq années plus tard je l’ai pris pour ce qu’il est , un feel good movie spatial et j’ai bien mieux apprécié. Visuellement c’est beau, tout le cast est bon, et il y a du monde, et Matt Damon est tout simplement parfait., un grand acteur. Comme quoi on peut changer d’avis quand on met ses apriori de coté.
Un bonheur de divertissement gentil, bien fichu et sans prise de tête. Un feel-good movie dans lequel excelle et se plaît Matt Damon (Ocean’s, We bought a Zoo,Invictus). Très bon cru ce Scott 2015, ça faisait longtemps.
Il faudrait plus de films sur l’espace mais avec des avancés. On pourrait montrer peupler certains astres du système solaire
Pas vu, un film où il n’y a certainement pas de dialogue
Ce film est excellent : un divertissement très haut de gamme superbement bien filmé et joué. On passe un très bon moment et on peut le revoir avec grand plaisir. Bref du très bon Ridley Scott.
@Nasa :Never a Staight Answear : pauvre cassos.
BOF… ça bande mou, pas de quoi s’exciter!
Sans âme bien que maîtrisé à tout point de vus. Kingdom of heaven, sur une autre chaîne ce soir, en version longue, est, en comparaison, une oeuvre (chef d’) autrement plus réussie.
Puisque vous évoquez Interstellar, après le travail scientifique qui a été fait sur ce film, la volonté de réalisme, les débats quasi-philosophiques qui ont suivi la sortie du film, Seul sur Mars fait vraiment comédie direct-to-video. Il y a de belles images et c’est sympa d’avoir le côté technique d’une mission habitée vers Mars mais c’est tout. Et puis le cast … je veux bien croire qu’il faut représenter les minorités blablabla mais de là à faire une distribution benetton, avec une gamine qui est responsable des transmissions toute seule et un geek un peu dans son monde (Glover) qui « trouve » à lui seul la solution pour renvoyer l’Hermès vers Mars (que la NASA a élaboré depuis des décennies) … A voir pour ce que c’est, un bon divertissement porté par un acteur qui se trouve être acceptable (mais pas de là à le nommer aux oscars).
Par contre je recommande le roman. C’est pas du Asimov non plus mais c’est une très bonne nouvelle, il y a un ton plus dramatique (rien que du fait de l’expérience lecteur qui dure plus longtemps que l’expérience spectateur).
qu’ils commencent déjà a aller sur la lune lol
ils ont oublie les telemetrie de la mission Appollo 11
ils ont perdus les negatifs,
les roches lunaires donnes aux Français, ba c’est de la roche de notre Terre lol
en 2016, un boss de la nasa t’explique sur youtube qu’ils esperent depasser la ceinture de van Allen avec leurs derniers materiaux, et commencer l’aventure spatiale, mais en 1969 c’était Ok,
et qu’ils ont jamais depassé l’orbite basse, en fait qui se situe autour des 2000 km maxi lol