Critique : Happy, happy

Par Stéphane Argentin
27 juillet 2011
MAJ : 28 octobre 2018
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Français, anglais, américains ou, dans le cas présent, norvégiens, c'est toujours le même refrain : après quelques années, le désir n'y est plus et les ambitions personnelles de monsieur et madame ne sont plus en phase. La tentation est alors grande d'aller voir ailleurs si le gazon est mieux tondu. Ça commence par une petite gâterie et ça se termine généralement par un bourre-pif du cocufié dans la gueule du cocufieur. Vous l'aurez compris, Happy happy ne brille guère par l'originalité de son scénario qui reprend à la lettre toutes les situations attendues autour du couple en crise. Pour autant, la réalisatrice Anne Sewitsky traite son sujet sans tabou (les scènes de sexe et autres fellations ne sont pas éclipsées sans pour autant verser dans la nudité gratuite) et avec juste ce qu'il faut de sensibilité et d'humour par le biais de personnages sincères et touchants de gaucherie auxquels le public pourra s'identifier sans difficulté pour de facto passer un agréable moment en leur compagnie.

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