SALUT L’ARTIST
The Artist est un film confectionné par des amoureux fous de cinéma et adressé à un public qui l’aime tout autant. Lui faire un succès sans précédent devient comme une évidence. Tout le contraire du projet sur le papier puisqu’avec cette singulière idée de réaliser un film noir & blanc et muet (et au format carré 1.33 disparu depuis des lustres ou presque), Michel Hazanavicius partait de loin, de très, très loin.
Alors que les artistes américains n’ont de cesse depuis des décennies de citer en référence le cinéma français (de Jean Renoir à François Truffaut en passant par Jean-Luc Godard pour ne citer que les plus évidents), voilà qu’enfin, un homme, un immense amoureux du cinéma, prend à bras le corps l’idée de revenir au source du mythe et de réussir l’impensable : faire un film muet qui aurait pu voir le jour aux côtés des immenses réussites de la période, pas loin des Friedrich Murnau, Fritz Lang et autres Frank Borzage. Et c’est bien là l’accomplissement spectaculaire du film, être capable aujourd’hui à l’heure du tout numérique, de la 3D à gogo, de nous toucher, nous amuser, nous bouleverser avec un look, une manière d’appréhender le récit qu’on aurait pu croire à tort, désuète.
LA CLASSE À DALLAS
En cela, The Artist, film avant-gardiste d’une modernité fulgurante, rappelle (et y en a besoin) l’aspect intemporel du cinéma et la toute puissance de l’image. Pour ce faire, Michel Hazanavicius s’écarte de ce qui avait sa force avec les OSS 117 et La Classe américaine, à savoir le pastiche, pour entrer dans une forme de premier degré qui va permettre à The Artist d’atteindre des sommets d’émotions rares. Car, non content de faire revivre avec une méticulosité inouïe le cinéma hollywoodien d’antan, celui des années 20-30 (photo, musique, décors, tout tient du tour de force), le réalisateur n’oublie jamais qu’il est là aussi et même avant tout pour mettre en scène un formidable mélo.
Par la grâce d’un duo Jean Dujardin / Bérénice Bejo proprement exceptionnel et de seconds rôles savoureux (John Goodman en producteur bougon mais humain, James Cromwell en fidèle homme à tout à faire…), les clichés de l’industrie hollywoodienne se font personnages, humains de chair et de sang. On assiste, porté par une nostalgie subtilement surannée à la naissance d’une magnifique histoire d’amour sur fond de déchéance (une star tombe de son pied piédestal, une autre éclot). A l’image d’un final absolument parfait, The Artist comble toutes nos attentes, et dieu sait qu’elles étaient élevées.
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 bridy :
Laurent Pecha chapotte ses poulains, et se fait plaiz en écrivant des critiques 5 étoiles quand le film en vaut la chandelle
Je pense que ni le film ni Jean Dujardin (même si il a un sacré jeu de claquettes) ne méritaient d’Oscar.
En revanche, la réalisation est impeccable, elle reprend incroyablement bien de style de photographie de l’époque (notamment les teintes de noir et blanc) en y ajoutant de nombreuses idées plus modernes (notamment des jeux de miroir).
Jean Dujardin est parfait en Douglas Fairbanks et Berenice Bejo est délicieuse.
A revoir tous les 5/6 ans, parce que, le muet, c’est qd même plus lourdf à regarder de nos jours.
un film ou je ne comprends toujours pas l’engoument, pour moi louper sur toute la ligne et sur vendu, merci Miramax d’avoir très bien vendu le film dans le monde.
Dujardin réussi un film au usa car il n’as pas besoin d’apprendre l’englais ( un comble pour une comédient de pas savoir apprendre une langue ou du texte)
Film « muet » qui ne rend véritablement hommage au genre que dans de très rares moments ( la main dans le manteau ou le reflet dans la glace ), il passe complétement à côté de ses ambitions et distille, de plus, une histoire totalement absurde.
Faudra vraiment qu’on m’explique le pourquoi de la mise en scène outrancière et du suspense à deux balles lors de la découverte finale par Dujardin alors qu’on sait que c’est elle vu que c’est dit plus tôt dans le film ! Absurde !!
Et puis surtout, il aurait fallu inventer de la poésie visuelle, alors que là on a juste un film classique mais sans son, les dialogues sont écrits !
Bref, raté de A à Z.
Edgar Wright aurait réussi, lui, je pense.
MEREJ
Je suis peut-être le seul mais j’ai trouvé » The artist » assez moyen ….
Il devient quoi Laurent Pecha les gars ?