Critique : Au-dessous du volcan
Réputé inadaptable (Buñuel ou Losey y ont songé à une époque), le roman de Malcolm Lowry trouve avec John Huston le metteur en scène rêvé. N'ayant pas son pareil pour adapter et magnifier des œuvres littéraires phares, Huston fait sien le récit de l'auteur pour signer un film magnifique, tragédie épurée au romanesque troublant.
Grand personnage hustonien par excellence, le consul Geoffrey Firmin, campé par un extraordinaire Albert Finney, permet à l'auteur du Trésor de la sierra madre de nous offrir un chant du cygne poignant au cœur d'un Mexique qu'il connaît et aime presque plus que tout. Au-dessous du volcan fait partie de ces œuvres cinématographiques qui exercent une fascination constante tout en offrant un sens nouveau à chaque vision.
L'œuvre d'un « vieux » monsieur de 78 ans à la vitalité artistique sans précédent.
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(1.5)