De Superman à Man of steel : Vie et mort des super-héros au cinéma

Damien Virgitti | 21 juin 2013
Damien Virgitti | 21 juin 2013

Man of steel. 7 ans après Superman returns, Warner réanime le super-héros historique des comics pour continuer de faire vivre le genre. Et ce n’est pas la première fois que ca arrive, les super-héros de films et de comics devant sans cesse mourir et renaître pour mieux s’adapter à un public en perpétuelle mutation. Alors que Superman tente de prouver qu’il reste toujours un « Homme d’acier », Ecran Large fait le point sur ces nombreux super-héros qui sont souvent passés sur la table des reboots et autres suites et fait le bilan des opérations.


Superman


Naissance sur pellicule : 1978

Que ce soit dans les pages de BD ou au cinéma, il est celui par qui tout a commencé. Après quelques premières adaptations à la radio, en dessin animé ou en série TV avec George Reeves comme premier interprète du personnage, un premier long-métrage signé Richard Donner est consacré au dernier fils de Krypton à la fin des années 70, poussé par l’engouement public né avec Star wars. L’objectif : raconter les nobles origines du super-héros, de Krypton à Metropolis en passant par Smallville, son amour éternel pour la belle Lois Lane et son combat iconique contre le machiavélique Lex Luthor.

Après un premier film qui aura surtout joué la carte du merveilleux, la première séquelle de Superman, pensée dès le départ par les scénaristes et reprise en partie par un nouveau réalisateur (Richard Lester remplaçant Donner en conflit avec les producteurs), établit définitivement le genre des super-héros au cinéma avec un combat classique contre des ennemis à coups de super pouvoirs impressionnants. Si cette suite a moins bien vieilli au fil des années, principalement à cause de ses effets spéciaux, ce premier diptyque reste dans les mémoires comme celui qui a établi les bases du genre au cinéma.


Mort au cinéma : 1983-87

Une chose est sûre : le format sériel des comics convient mieux aux pages des comics qu’au cinéma. Le recyclage industriel d’une histoire au cinéma ne faisant pas vraiment de cadeaux. A la fin de deux premières aventures de l’homme d’acier, les producteurs flairent vite le filon et accouchent de deux autres suites, mais cette fois-ci en étant nettement moins regardant sur la qualité. Superman 3 et 4 deviennent ainsi des morceaux de bravoure kitsch avec son super ordinateur géant et Richard Pryor, comique de l’époque, comme méchants pour l’un et son homme nucléaire au costume ridicule pour l’autre. Christopher Reeve, interprète désormais indissociable du mythe, avouera lui-même être fatigué des aventures du boy scout en slip rouge et décidera d’abandonner la franchise qui mettra un bout de temps avant de s’en relever.



2006 : Réanimation

 

Presque 20 ans plus tard, le jeune réalisateur Bryan Singer, qui a su revigorer le genre au cinéma avec ses deux premiers X-Men, décide de réveiller le mythe de l’homme d’acier dans un film justement titré Superman returns. Grand admirateur de l’original de Richard Donner mais aussi frustré par ses suites, le réalisateur prend très vite le parti pris d’en faire une suite directe de Superman 2 pour mieux annuler ses suites périmées. On retrouve donc toute l’imagerie de Donner avec sa Krypton de glace tout comme est évoquée l’union consommée de Loïs et Clark dans la Forteresse de Solitude. Mais pris entre le remake à peine caché du film de Donner et peu aidé par un casting peu judicieux (Brandon Routh et Kate Bosworth en Clark et Lois et Kevin Spacey en Lex Luthor survolté) le film se révèle bancal et ne parvient jamais à moderniser l’univers de l’homme d’acier. Résultat, ce Returns ressemble plus à un faux clone du Superman, à l’image de celui qui est créé dans les comics pour tromper la mort du super-héros, mais qui ne trompe personne. Si les super-héros continuent de survivre grâce notamment à Batman, leur père historique n’arrive toujours pas à sortir de sa tombe depuis 20 ans, ce qui handicape sacrément Warner dans son développement du genre.

 

2013 : Renaissance

Aidé par Christopher Nolan, consacré depuis sa brillante révision de Batman, en tant que consultant, Warner décide définitivement de ressusciter le super-héros. Resté en animation suspendu depuis plus de 20 ans, Superman reprend donc de plus belle sa bataille contre le Général Zod dans un univers remis au goût du jour pour acquérir une toute nouvelle consistance visuelle et mythologique. De la destruction de Krypton au parcours du jeune Clark Kent, tout est réassemblé pour créer un univers solide et crédible capable, sur le long terme, d’accueillir d’autres super-héros. Les premiers résultats au box-office américain attestent en tout cas que tout ne fait que (re)commencer. Reste à savoir si les prochains films et prochaines suites seront du niveau du tandem Snyder/Nolan et si le public saura accueillir cet univers comme il l’a fait avec Marvel.

   

Batman

 

Naissance sur pellicule : 1989

Avec le succès de Superman au cinéma, il n’en fallait pas plus à la Warner pour se décider à adapter d’autres super-héros comme le principal acolyte de l’homme d’acier : Batman. L’homme chauve-souris est vite confié a un jeune réalisateur de l’époque qui semble à l’aise dans les univers fantastiques et morbides : Tim Burton. Comme dans toute adaptation, le premier film, surveillé de près par les producteurs, offrira un film qui pose les bases classiques mais efficaces de ce super-héros plus sombre que le kryptonien. On a droit ici à toute la panoplie du plus grand détective du monde, de sa Batmobile à son Batwing et à son duel iconique avec son ennemi juré le Joker (joué par un Jack Nicholson survolté). Sa suite, Batman returns (Le défi en VF…) entraînera le super-héros dans des recoins encore plus sombres en le confrontant à deux créatures mi humaines, mi animales que sont le Pingouin et Catwoman pour un film considéré depuis comme un chef d’œuvre de fantastique baroque. Libéré de la pression des producteurs, Tim Burton s’en donne en effet à cœur joie et enchaîne les séquences chocs comme l’abandon du Pingouin par ses parents dans les égouts, une Michelle Pfeiffer en pleine crise d’hystérie post mortem dans son appartement et autres sévices infligés par le Pingouin. Si ce film montre bien quel genre de héros peut devenir Batman, son ton étrange ne sera pas du goût des producteurs qui préféreront reprendre la main sur le produit.



Mort au cinéna : 1995-97

Pour la suite des aventures de l’homme chauve-souris, les producteurs décident de retrouver un ton plus léger, quitte à revenir à certaines couleurs de la série des années 60. On revient ici a un Batman plus pop et plus proche de ce qu’il était à cette époque dans les comics avec ses ennemis truculents (Jim Carrey en Homme-mystère, Schwarzie avec ses chaussons- nounours…) ses jeux de mots puérils (« Freeze, t’es givré ! ») et sa Bat-Carte de crédit. A l’arrivée, les films de Joel Schumacher entreront dans une certaine « légende » mais George Clooney s’accordera lui-même à dire qu’ils ont tué Batman.


Renaissance : 2005

Presque 10 ans plus tard, poussé par le retour des super-héros en force au cinéma, la Warner décide de relancer Batman à l’aide d’une préquelle où tout est dit dans le titre : Batman begins. Inspirés par les héros Marvel qui ont de plus en plus la cote par rapport à leur dimension humaine, les scénaristes vont cette fois-ci chercher du côté du Batman des années 80, écrit par des auteurs comme Frank Miller (Sin City) et Alan Moore (V pour Vendetta, Watchmen) et qui le rendent plus violent et plus torturé, plongé dans une Gotham aux mains de la criminalité. Ce reboot présente alors plus le justicier comme un vigilante chargé d’intervenir entre la police et les criminels. Après un premier opus classique mais sacrément efficace, The dark knight, et son immense succès au box-office, assimile définitivement le film à un gros polar urbain, mieux identifiable par le grand public et plus apprécié des critiques. Deux visions différentes du personnage pour une évolution appréciable, à tel point que son réalisateur Christopher Nolan sera associé au reboot de Superman. Pour des super-héros d’un nouveau genre ?

 

Punisher


Naissance sur pellicule : 1989

L’avantage avec les comics, c’est qu’ils regorgent de personnages se prêtant à tous les genres. Ainsi, pendant que Warner sortait le grand jeu avec Batman, une autre production plus discrète adaptait un autre héros de comics : le Punisher. Sorte de vigilante violent et surarmé à la Charles Bronson, le héros était en parfaite osmose avec les films d’actions des 80’s et il n’est pas étonnant de retrouver alors Dolph Lundgren dans le rôle titre. Produite presque sous le radard, tourné avec peu de moyens en Australie, le Punisher réalisé par Mark Goldblatt (soit le mec qui a monté les meilleurs films d'action du monde) parvient à être au final la version la plus fidèle au matériau d’origine en développant un univers violent et bourrin qui échappe à toute subtilité. C’était sans doute le plus bel écrin qu’on pouvait offrir à ce héros avant qu’il ne soit récupéré par de plus grandes majors.


Réanimation : 2004

Le Punisher ne se prête sans doute pas au grand public et la Columbia va vite l’expérimenter avec The Punisher de Jonathan Hensleigh. Cette adaptation en mode blockbuster gâche tout le potentiel du personnage en gommant toute trace de violence jusqu’à la rendre insipide, du massacre de sa famille sur une île paradisiaque à ses duels contre des gros bras de la pègre sur fond de musique classique. Au final, le héros passe plus son temps dans sa chambre à pleurer sa femme disparue qu’à crier vengeance et il a beau clamer à la fin qu’il est le Punisher, le public n’est pas dupe bien longtemps et  se doute bien que ses aventures ne vont pas durer. Il y a un an même Thomas Jane, l'acteur principal du film, a montré qu'il n'était pas dupe sur la marchandise au point d'auto-produire une vidéo montrant comment le Punisher devrait être adapté au cinéma

 

Mort au cinéma : 2008

Le Punisher aura quand même droit à une dernière tentative de prouver qu’il sait allier violence graphique et code des comics en le confrontant cette fois-ci à un grand méchant défiguré. Mais Punisher : war zone, malgré le charisme de Ray Stevenson et un paquet de plans gore, ne convainc jamais la faute à une absence totale de traitement pertinent de son héros éclipsé par des méchants ultra caricaturaux. En France, le film n'aura même pas le droit à une sortie salles après avoir subi un bide tonitruant aux USA (8 millions de dollars de recettes pour un budget de 35). On attend donc encore le réalisateur qui saura transformer Franck Castle en héros digne de Drive ou de Man on fire...

 

Judge Dredd


Naissance sur pellicule: 1995

En parallèle des héros Marvel et DC, d'autres personnages de BD ont tenté leur chance sur grand écran et ont connu une évolution intéressante. Alors que Batman s'enfonçait dans le ridicule avec Batman forever pendant l'été 95, le policier cyberpunk Dredd débarquait aussi dans les salles obscures, transformé, à l'instar du Punisher, en gros film d'action pour Sylvester Stallone. En dehors d'être traité en partie comme une grosse plaisanterie avec l'insupportable Rob Schneider comme acolyte du super-héros, le film dénature tellement la BD d'origine qu'elle ne convaincra pas les foules, subissant un bon bide aux USA (34,6 millions de recettes pour un budget pharaonique de 90 millions).



Réanimation: 2012

Sentant que les héros obscurs du type Batman ont encore la cote, des studios réveillent le personnage et lui consacrent une honnête série B qui allie univers post apocalyptique violent et personnages fouillés. Si le film, sorti directement en vidéo chez nous, souffre d'un certain manque de moyens, il prouve qu'avec un budget plus conséquent le héros aurait une sacrée gueule tant Karl Urban n'a rien à envier à Batman côté charisme. Une pétition circule d'ailleurs sur le net pour donner très vite une suite à cette bande démo convaincante. Et on se prend à rêver que d'autres héros hard boiled, tel que Spawn (malgré un succès relatif pour le film sorti en 1997, aucune suite n'a vu le jour), lui emboîtent le pas, tant ils donneraient un coup sacrément musclé dans le paysage cinématographique des super-héros actuels.


 

X-Men


Naissance sur pellicule : 2000

Ce sont ceux qui ont redéfini le visage des super-héros du 21ème siècle. Après les échecs des derniers Batman, Hollywood est à la recherche de nouveaux héros et se tourne vers les personnages Marvel connus pour leurs problèmes humains. Ces mutants victimes de leur pouvoirs et rejetés par la société vont vite remporter l’adhésion, les spectateurs y trouvant sans nul doute une dimension humaine plus marquée que d'habitude pour ce genre de productions. Après un premier film, X-men qui peut être considéré comme l'ancêtre du film de super-héros moderne, celui qui va définir la note d'intention du genre pour les deux décennies à venir, le second opus, toujours signé par Bryan Singer, accentue le niveau d'action (à l'image de sa spectaculaire scène d'intro) en parvenant à garder le précaire équilibre entre la forme et la fond. Cela ne va malheureusement pas durer et la saga va vite se faire rattraper par son bestiaire fantastique.



Mort au cinéma : 2006 - 2009

C’est un peu le lot des films de super-héros : lorsqu’ils sombrent dans le simple divertissement commercial, ils finissent par y perdre toute crédibilité. Après Joel Schumacher désigné par les fans comme fossoyeur officiel de franchise, c’est au tour de Brett Ratner d’enterrer une saga pourtant bien partie avec X-Men : l'affrontement final. La préquelle-spin off dédiée à Wolverine (X-Men origins : Wolverine), nanar qui ridiculise quelques mutants au passage (Gambit et Deadpool pour ne citer qu’eux) achèvera de mettre le bazar dans une mythologie qui avait tout pour réussir sur grand écran.

 

Renaissance et Seconde mutation : 2011-2014

5 ans après la triste fin de la saga officielle, la Fox tente de remettre sur pieds la franchise avec un reboot et un réalisateur solide en la personne de Matthew « Kick-ass » Vaughn pour reprendre les bases de la série : des héros persécutés en plein milieu des années 60 qui deviennent vite les porte étendard de la cause des minorités. Le film jongle tellement bien avec le destin de ses personnages (Magneto en mode Dark Vador sur le chemin du côté obscur de la Force) qu’il devrait déboucher sur une seconde mutation à la Star Trek où reboot et saga d’origine se rejoignent pour donner naissance à un X-Men 4 officiel.

 

Spider-Man

 

Naissance sur pellicule : 2001

L’un des super-héros les plus célèbres de Marvel aura connu une très longue gestation, pris d’abord dans la toile d’incroyables imbroglios judiciaires pour finalement atterrir dans les mains de Sam Raimi près de 40 ans après sa création. Fan de la première heure du personnage, le réalisateur va alors diriger une première trilogie toute entière tournée vers son alter ego humain : Peter Parker. C’est véritablement le super-héros qui synthétise le mieux alors toute la nouvelle vague des films des années 2000, centrée sur les problèmes humains des super-héros. Le réalisateur en profite même pour prouver qu’on peut livrer avec Spider-man 2 un film d’action spectaculaire (les scènes d’actions avec le Dr Octopus) tout en insérant quelques obsessions personnelles (le réveil du Dr Octopus ou encore la naissance de l’homme sable dans le 3 font écho à la filmographie du réalisateur).


Mort au cinéma : 2007

Tout auréolé de son succès, ce super-héros trouve paradoxalement sa mort dans son opus le plus ambitieux. Dans Spider-man 3, Peter Parker est confronté à pas moins de trois ennemis et doit en plus jongler avec un costume maléfique et un mariage qui bat de l’aile. Si les scènes d’action comme le sauvetage d’une grue en folie et le combat dans les airs de Peter avec Harry Osborn restent spectaculaires, le film, tiraillé entre les obsessions de son réal et les exigences du studio (l’introduction forcée de Venom) en font un film bancal et boursouflé que l’équipe aura de plus en plus de mal à assumer au fil des années qui passent. Les scénaristes tenteront bien de le réanimer une dernière fois lors d’un Spider-man 4, mais les producteurs, mis au pied du mur par des droits en fin de validité préfèreront tout arrêter et passer directement par la case reboot tout juste dix ans après l’un de leurs plus gros succès.

 

Renaissance : 2012

En prenant exemple dans les comics sur la version « Ultimate » du personnage, Sony décide avec The Amazing Spider-man d’appuyer le côté adolescent du personnage et de faire un véritable teen movie fantatstique dans la tendance des séries tv (Teen wolf) et sagas à succès actuelles. Régression vers un style à la Twilight ou déringardisation du personnage campé par Tobey Maguire ? Les deux camps s’affrontent encore mais le personnage a perdu en chemin de sa profondeur pour plus s’enfoncer vers le divertissement et s’il y a bien une chose que cet Amazing Spider-man prouve, c’est que les héros ne sont plus forts que quand ils sont pris au sérieux… tout comme son public.

 

 

 

Hulk


Naissance sur pellicule : 2003

Le géant vert le plus connu des comics a toujours été un personnage difficile à rendre intéressant de par sa fonction réduite de tout détruire sur son passage. Poussé par la résurgence des films de super-héros au début des années 2000, Marvel tente pourtant d’en faire une franchise. Et le personnage aura connu pas moins de trois incarnations ciné avant de pouvoir trouver ses marques.

Dans une première version réalisée par Ang Lee, Marvel tente d’intellectualiser son titan de jade en trouvant toute une symbolique aux destructions massives du Hulk. Une première vision accompagnée de caniches mutants du plus mauvais effet qui diagnostiqueront rapidement Hulk comme mort-né, à l’instar de nombreux super-héros de cette période là (Daredevil, Elektra, Le Punisher, Les 4 Fantastiques ou encore Catwoman…).


Réanimation : 2008

5 ans plus tard, dans leur envie de donner naissance aux Avengers, Marvel tente de réanimer son bébé en mettant cette fois-ci plus en avant son potentiel de film d’action, dans le même esprit stratégique que Warner avec son Superman. L'Incroyable Hulk de Louis Leterrier exploite bien cet aspect tout en cultivant une certaine nostalgie avec la série des années 80 avec Lou Ferrigno qui rend le personnage émouvant. Mais face à un succès public et critique mitigé, les producteurs ne se presseront pas pour donner suite à ce film.

 

 


Renaissance : 2012

Dans Avengers, le grand film choral des super-héros, notre géant vert est pourtant là où on l’a laissé : Hulk/Bruce Banner est un être traqué au bout du monde et représente à la fois la plus grande force et le talon d’Achille des Avengers. Et pendant que Robert « Iron man » Downey Jr fait son show, Hulk se construit patiemment son reboot en incarnant le meilleur des deux précédents films avec d’un côté un scientifique replié sur lui-même mais conscient de sa force, et de l’autre une boule de force brute. Reste à voir si les producteurs lui feront un jour suffisamment confiance pour exploiter son propre univers.

 

 

Les super héros n’ont pas fini d’animer nos écrans tant ils imaginent régulièrement des moyens de vivre et renaître au cinéma. A l'heure où Man of steel s'apprête enfin à construire sa Justice league au vu des résultats au box office, le combat ne fait que commencer entre les majors pour déterminer qui aura le super-héros le plus fort sur le long terme. Marvel vient en effet d'augmenter son planning de deux films encore inconnus tandis que Sony vient d'ajouter deux films à sa nouvelle saga de l'homme-araignée. Quelle franchise saura damer le pion à l'autre ? Qui va survivre ? Qui va renaître ? Et quelle franchise construira le super-héros de demain? Les paris sont lancés.

 

 

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