Franchement, au début, on n’y croyait pas vraiment. Ressusciter le Westworld de Michael Crichton par le frangin Nolan et J.J. Abrams, on avait un peu peur. Et puis, miracle, la série est incroyable. Du coup, on retire tout ce qu’on a dit et on attend la suite avec impatience.
Parce que oui, en ces temps où tout ce qui se veut un peu intelligent n’est que du prémâché pour le public, Westworld ça a été un sacré choc. Rappelant en cela les grandes heures des séries HBO des années 2000. Et ça tombe bien, c’est du HBO. En huit épisodes, la série avait su créer un univers bien à elle, composer une galerie de personnages ambigus et passionnants, installer un mystère à couper au couteau tout en se permettant d’être magnifique techniquement parlant. Comme en plus, elle se terminait sur un cliffhanger de dingue, dire qu’on attendait la suite relève du pur euphémisme.
Seulement, il va falloir s’armer de patience parce que la saison 2 ne démarrera pas avant 2018. Et on ne peut même pas dire quand encore précisément, pour le moment, c’est juste 2018. Après, nous sommes disposés à attendre, une série d’une telle qualité, ça se mérite et on souhaite que la suite soit encore meilleure que ce que nous connaissons déjà. D’ailleurs le tournage de la saison 2 a commencé il y a un peu plus d’une semaine mais HBO n’a pas pu s’empêcher de déjà nous concocter une première bande-annonce à l’occasion du Comic-Con.
Et, les amis, ça défouraille bien comme il faut là. Terminées les contemplations philosophiques, la recherche d’identité et la répétition quotidienne des mêmes actions. Cette fois, la chasse aux humains est ouverte. C’est bien simple, en moins de deux minutes, Westworld nous invite à un véritable jeu de massacre. S’il est évidemment encore trop tôt pour savoir si les nombreuses victimes sont toutes humaines ou robots, le fait est que ça flingue à tout va et que la riposte se prépare.
Rien de plus à en dire pour le moment malheureusement, mais la bande-annonce fait son petit effet, comme on dit. C’est encore loin 2018 ?
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 EL mr Foltzer : ok je pensais que vous vous serviez de Mr Poucave au sein de la rédaction lorsque chacun de vous etiez sous un mauvais jours, histoire de vous defouler a ttiré gracieux.. d où mon questionnement sur le pseudo .. quand à l honnêteté objective je vais aller travailler ça. . 😉
@albert :
C’est juste que nous avons chacun notre avis et qu’on ne se gêne pas pour le dire, ce qui est quand même sacrément sain dans une rédaction remplie d’humains et non de robots formatés vous en conviendrez.
Ah et, pro-tip : l’honnêteté objective, ça n’existe pas 🙂
Peut-être que le jour où on arrêtera de croire que la critique est objective (surtout qu’ici ils répètent constamment l’inverse), ça évitera bien des déceptions ou incompréhensions
Si la critique était objective, il y aurait une perpétuelle unanimité. Si on pouvait voir, comprendre, ressentir et apprécier un objet artistique d’une manière, ou s’il y avait une manière officielle et respectable et logique et « objective » de le faire, la critique ne serait jamais partagée (or, elle l’est tout le temps, à l’image du public qui est composée de plein de gens et sensibilités différentes).
Faut peut-être pas attendre d’un critique un avis objectif qui éclaire sur comment voir et comprendre. Faut y voir (ou du moins y espérer) un avis, expliqué, détaillé, remis dans un contexte, mis en perspective, qui donne des clés de lecture. Jamais je n’ai lu une critique (respectable du moins) me disant comment penser, me disant qu’il a la Vérité, et que si je pense le contraire je suis dans l’erreur.
L inconvénient de se cacher derrière un pseudo, c est de ne pas savoir à qui nous avons à faire. . Bref, Mr Poucave avait à mon sens bien défoncé le final et la série dans son ensemble via une critique frôlant la mauvaise fois.. lire Mr Foltzer et son introduction élogieuse sur Westworld me questionne sur l honnêteté objective de tout à chacun.. dur dur d être critique. .